La Maison Blanche a un peu tremblé... Bousculé et en infériorité numérique dès la 7e minute après l'expulsion de Raul Asencio, le Real Madrid a été sérieux pour dominer Pachuca (3-1) ce dimanche à Charlotte pour le compte de la 2e journée du groupe H de la Coupe du monde des Clubs.
Dès les premières minutes, les Mexicains donnaient un premier frisson aux Merengue sur une volée de Rondon déviée par F. Garcia. Puis le match basculait : en immense difficulté, Asencio retenait Rondon devant sa surface et était logiquement expulsé après 7 minutes ! Constamment sur un fil défensivement, le Real frôlait la correctionnelle avec deux parades successives de Courtois devant Kenedy puis Bautista.
Puis sur une nouvelle offensive de Pachuca, Dominguez s'écroulait dans la surface après un contact avec Güler, mais l'arbitre et la VAR, après une analyse pendant de longues secondes, ne bronchaient pas. Et sur une première offensive dangereuse, le Real se montrait sans pitié avec une frappe croisée de Bellingham pour ouvrir le score (1-0, 35e). Quelle efficacité ! Juste avant la pause, Courtois continuait de dégoûter Kenedy en repoussant une tentative lointaine avant le but du break signé Güler, buteur d'un tir placé au terme d'un joli mouvement collectif entre Alexander-Arnold et G. Garcia (2-0, 43e).
Après la mi-temps, les Tuzos revenaient encore avec de belles intentions et tentaient d'enflammer les débats en ouvrant le jeu. Sans trop trembler, la Maison Blanche gérait les débats et pouvait toujours compter sur Courtois, impérial sur les tentatives mexicaines. Avec de l'expérience, le Real se montrait capable de couper le rythme de la partie pour gérer cet avantage au score.
Impitoyables, les Madrilènes punissaient même les Mexicains avec un centre de Diaz repris par Valverde à bout portant (3-0, 70e). Quelques minutes après, Pachuca sauvait l'honneur sur une frappe lointaine de Montiel déviée par Tchouaméni dans sa propre cage (3-1, 80e). Malgré ce but encaissé, le Real contrôlait tranquillement les dernières minutes pour valider la première victoire de l'ère Xabi Alonso.