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Les Bleus 2002 : l'attaque lors du Mondial (25/06/2002)  
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Quel successeur pour Roger Lemerre ?

Hier, pendant toute la journée, Claude Simonet à reçu les quatre candidats pour le poste de sélectionneur de l'Equipe de France. René Girard, Raymond Domenech, Jacques Santini et Philippe Troussier ont passé chacun entre une et deux heures en tête à tête. Qui pour succéder Lemerre ?

Le président de la FFF devra trancher demain Vendredi après le conseil fédéral convoqué pour l'occasion. Mais le choix ne sera pas facile car les quatre candidats sont très différents et ont des qualités à faire valoir. De plus, Claude Simonet est dans une position difficile, il n’a pas beaucoup de marge de manœuvre, tiraillé entre la Direction Technique Nationale (DTN), la Ligue Nationale de Football (LNF), les personnalités influentes (Platini, Jacquet...), les médias. Des facteurs extra-sportifs vont-ils intervenir sur la décision finale ?
 
Domenech, le favori 

Raymond Domenech est présenti comme le favori de la course. Ancien entraineur de Lyon et de Mulhouse, il est sélectionneur de l’équipe de France Espoir depuis 1993. Candidat reconnu grâce son très bon travail, il représente la DTN et est près à relever le défi de la sélection nationale. 

Les points forts :

Raymond Domenech a dirigé en Espoir la plupart des joueurs qui composent aujourd’hui l’Equipe de France. Il déclare à ce sujet à la sortie de son entretien avec Claude Simonet : "C'est vrai que je connais bien la génération actuelle et la future ». Un atout indéniable dans un souci de prise en main rapide de la sélection, afin d’être près pour les éliminatoires de l’Euro 2004 dès Septembre. Il met aussi en avant son expérience de la sélection nationale et du haut niveau international : "On recherche un entraîneur national, je suis entraîneur national !" , "Claude Simonet a de l'expérience, il a connu deux Coupes du monde... Comme moi." Enfin, sur le sujet polémique de la communication, chose qui a fait défaut à Roger Lemerre, il indique : "J'arrive à bien communiquer autant en externe qu'en interne."

Les points faibles :

Domenech est réputé pour son humeur changeante et sa franchise parfois piquante, cela peut amener à des tensions avec son entourage. Il paie ce trait de caractère en étant vivement crtitiqué par une partie du monde du football. Il est peu apprécié par Michel Platini et Guy Roux parle de lui comme d’un vulgaire "entraineur qui s’est fait virer de Mulhouse." Autre sujet à polémique, Domenech est un pur produit d’une DTN fragilisée et montrée du doigt. Il va peut-être en faire les frais.

Santini, le champion

Jacques Santini est le héros de la campagne lyonnaise de la saison 2001-2002. Il a entrainé en D1 entre 1983 et 1995 puis il a passé 2 ans à la DTN avant d’aller à Lyon durant 5 ans, dont 2 années en tant qu’entraineur. Il est soutenu par une bonne partie du monde du football et paraît lui aussi en très bonne position pour être choisi d’entrainer les bleus.

Les points forts :

Mis en avant dès l’éviction de Roger Lemerre par Michel Platini, Santini est aussi (très discrètement) soutenu par Aimé Jacquet. Il est passé par la DTN et donc rentrerait dans le cadre de la politique de l’Equipe de France. Il est aussi clairement soutenu par Jean-Marie Aulas, président de Lyon et personnage influent dans le football professionnel, appui désirable pour Claude Simonet. Enfin, il a beaucoup travaillé dans le monde amateur et affirme sa connaissance de ce milieu. Il résume tout cela très bien : "j’estime avoir de bonnes relations avec l’ensemble du football français", ce qui dans le climat actuel est important. Sur le terrain, il dispose d’une grande expérience en tant qu’entraineur. Champion cette année avec Lyon après une magnifique saison, c’est maintenant qu’il a le plus de chances d’être désigné sélectionneur et s’y prépare : "Je me sens capable d'assumer cette fonction."

Les points faibles :

Malgré son passage à la DTN, Santini n’a pas d’expérience au niveau internationale, n’ayant jamais dirigé une équipe nationale, et donc devra s’intégrer très vite. Mais son problème le plus redouté est la communication. En effet, il est comparé à Roger Lemerre pour ses relations avec les médias, et s’est illustré au début de la saison par une brouille avec Lacombe et Aulas. Même si depuis quelques jours il fait beaucoup d’efforts pour s’ouvrir à la presse en affichant une belle motivation : "Je ferais tout pour être l’homme de la situation", Claude Simonet voudra-t-il d’une autre fracture opinion/Equipe de France ? 

Girard, le discret

Si Roger Lemerre avait réussi son Mondial puis l’Euro 2004, René Girard aurait été le successeur quasi-automatique à la tête de l’équipe nationale. Il est son entraineur adjoint depuis 1998 et représente le candidat de la continuité. Est-ce que sa présence au sein de la DTN sera un atout ou un désavantage ?

Les points forts

René Girard joue à fond le carte de la continuité et met en avant son statut d'ex-assistant du sélectionneur (d'août 1998 à 2002) : "Avoir travaillé avec Roger Lemerre permettrait de gagner du temps et de repartir plus rapidement." Sa connaissance du groupe France et son expérience de l’échec du mondial font de lui le candidat le plus apte à s’intégrer vite au poste de sélectionneur. D’un naturel assez discret et humble, Girard est travailleur et discipliné, il déclare : "Mais c’est quoi la communication ? Pour moi, la meilleure et la plus importante est celle qui doit exister avec son groupe. Le respect de la presse est naturel, mais ce qui ne signifie pas que l’on doit dire amen à tout.", indiquant ainsi une rupture avec certaines méthodes son prédecésseur.

Les points faibles

René Girard est au beau milieu du débat opposant les partisants de la DTN et ceux du changement. En plus d’etre membre actif de la DTN, il est les dans la tradition des sélectionneurs passant le relai à leur adjoint. De plus, il a sa part de responsabilités dans l’échec au mondial 2002 et sa candidature serait loin de plaire à tout le monde. Son expérience en tant qu’entraineur joue aussi en sa défaveur. Guy Roux, qui n’aime décidement pas les candidats à la DTN, parle de lui comme un "entraineur qui n’a même pas réussi à Strabourg." Il est vrai que depuis le début de sa carrière d’entraineur en 1994, il n’a dirigé que Nîmes (4 mois), Pau (1 saison), Strabourg (6 mois) avant de rejoindre la DTN. Malheureusement, il ne suffit pas de connaître les joueurs mais aussi de les gérer, or il s’agit de stars internationales.

Troussier, le voyageur

Malgré sa nomination par les médias et sa candidature dès l’éviction de Roger Lemerre. Philippe Troussier est l’invité surprise de cette finale. L’entraineur qui a mené le Japon en huitième de finales du dernier Mondial est un grand voyageur. Il s’est forgé un palmarès impressionant, notament en Afrique où il est resté pendant 15 ans.Troussier est le candidat de la rupture, de part sa distance avec le football française et son expérience multi-culturelle.

Les points forts

Son parcours durant le Mondial 2002 avec le Japon parle pour lui quand il dit : "j’ai l’expérience d’un sélectionneur."  Il avait déjà été sélectionneur de 4 autres pays (NDLR : Côte d’Ivoire, Burkina-Faso, Nigéria et Afrique du Sud qu’il a dirigé au Mondial 1998) et dispose d’une bonne carte de visite. Philippe Troussier est reconnu pour ses qualités de d’homme de fer et annonce "je suis près à reconditionner l’équipe de France et à la remmettre en selle." Il a eu affaire à des situations difficiles avec des joueurs (NDLR : Nakata) qu’il a parfaitement su gérer et saura imposer sa discipline aux stars françaises. Au niveau de la communication, il souligne : "J'ai été pendant quatre ans soumis à la haute médiatisation, alors que j’entrainais l’équipe niponne" et sait s’y prendre avec les médias. De plus Troussier, complètement opposé à René Girard sur tous les points, est le candidat dont le profil se rapproche le plus de la LNF, celle-ci voulant démontrer sa démarcation avec la DTN.

Les points faibles

Philippe Troussier n’a pas entrainé en France depuis 20 ans et est resté très à l’écart. S’il peut apporter de la diversité, il aura peut-être du mal à réintégrer la mentalité française. Pourtant il se défend : "Je connaîs les activités de l’Equipe de France. Le football français dépasse les limites de l’hexagone" mais cela est un net désavantage. Sachant qu’il a l’habitude d’imposer ses méthodes partout où il va, au risque de se brouiller, va-t-il être assez souple pour s’adapter au poste ? De plus Troussier est admiré en France, mais ne fait l’unanimité au sein du football français : sa réputation de mercenaire et son caractère "rentre-dedans" dérangent et effraient. 

Voilà donc les arguments qui aideront le conseil fédéral et Claude Simonet à prendre la décision finale. Même si Raymond Domenech et Jacques Santini paraissent en meilleur position que leurs rivaux, il pourrait y avoir une surprise. De toute façon, le quelque soit celui qui sera choisi, la nouvelle aventure des bleus commencera et il aura la responsabilité de la mener à bien. 
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