L1 : 12ème
journée : PSG 3-0 OM (2-0)
Le Parc des Princes revit ses
heures de gloire, après le succès incontestable du PSG contre
son adversaire de toujours l'OM (3-0). Ronaldinho aura été
l'homme clé du match et le détonateur du festival parisien.
Revivez l'ambiance particulière qui a régné toute
la journée d'hier dans les rues de la capitale et au Parc. Un reportage
exclusif de Maxifoot !
Étape une : le
contexte d'avant match !
Le PSG contre l'OM s'assimile à
l'une des affiches les plus attendues de la saison. Chaque supporter des
deux camps coche cette rencontre sur son calendrier. Qui plus est, les
deux équipes occupent le haut du tableau et comptent le même
nombre de points : 20. En cas de victoire, le PSG comme l'OM peuvent s'emparer
du fauteuil de leader après cette soirée. C'est bien plus
qu'il n'en faut pour renouveler la ferveur qui règne déjà
autour de cette rencontre. D'ailleurs pour les férus de l'actualité
sportive dans la capitale, cet événement et le prochain Masters
Series de tennis de Bercy occupent toutes les conversations. C'est en traînant
sur les Champs-Elysées et dans les rues du quartier Latin que Maxifoot
a décidé de tester l'ambiance d'avant match.
Enthousiasme général
Immédiatement, on notera l'enthousiasme
général qui se dégage avant la rencontre. Dans les
allées de la boutique officielle du PSG, les commentaires vont bon
train quelques heures avant la rencontre. Certains touristes tentent même
de se procurer un précieux sésame pour la soirée de
ce soir, mais les places sont bien plus que rares. En tous les cas, on
a confiance dans le camp des parisiens et on pronostique une courte, mais
précieuse victoire des hommes de la capitale. Contrairement aux
années précédentes, on espère voir un vrai
match de football. A noter que certains des supporters présents
ont décidé de rester assister à la rencontre devant
leur téléviseur, préférant se réserver
pour des rencontres qui se soldent généralement par plus
de buts et moins de torpeur. En tous les cas pour cet abonné, pas
question de manquer la rencontre, s'exprime t-il au milieu de ses camarades.
Il attend depuis la cuisante défaite parisienne au Vélodrome
l'an dernier, une réaction d'orgueil. Autre certitude, c'est une
importante étape dans la course au titre et les clés de la
rencontre se trouvent en premier lieu à travers le dispositif tactique
élaboré par les deux entraîneurs. La rencontre promet,
puisque Marseille reste sur quatre victoires et une défaite, tandis
que Paris compte trois victoires et deux nuls. D'autres ont l'esprit déjà
tourné vers les autres rencontres de la soirée et espèrent
une défaite des auxerrois et de Nice pour permettre à Paris
de prendre la tête.
Les pubs se préparent à
accueillir la foule des grands jours
Dehors, changement de configuration
! Sur les allées de la plus belle avenue du monde, les gens font
la queue pour assister aux dernières aventures d'Austin Powers.
Certains arborent l'écharpe du PSG et désirent se changer
les idées, en attendant l'heure fatidique de la rencontre. Mais
attention au temps, puisqu'elle se déroule en fin d'après-midi.
Il ne faudra pas traîner. En ce début d'après-midi,
peu de traces des supporters marseillais qui se rendent discrètement
au stade ou arriveront par les cars spécialement affrétés.
Toutefois, dans la rue, on croise certains supporters qui n'iront pas assister
à la rencontre. Ils sont confiants pour le match de ce soir, mais
imaginent plutôt une victoire phocéenne 2-1, à condition
de ne pas rater l'entame du match. Les avis sont donc partagés et
nous allons bientôt constater que les bars et les pubs du quartier
Latin se préparent eux aussi au rendez-vous. En l'absence de matches
de Coupe d'Europe de rugby, ou de championnat étranger, les pubs
se sont mis à l'heure de la Ligue 1. On n'hésite pas à
afficher la rencontre. Ce sont des clients en plus pour ce soir. Seul inconvénient,
la consommation de cafés sera peut-être supérieure
à celle des chopes de bière. On approche de cinq heures,
direction le Parc des Princes, quelques incidents interviennent entre des
supporters agités et les forces de l'ordre.
Ambiance des grands soirs
Au milieu de la foule intense, on
cherche à se frayer un passage dans les wagons du métro pour
les uns, une place de parking pour les autres. Mieux vaut arriver en avance
pour passer tranquillement les nombreux contrôles policiers aux abords
du Stade et la fouille à l'entrée, qui est de plus en plus
allégée, au fur et à mesure que la rencontre approche.
Ceci, sous la pression des supporters qui ne veulent rien manquer. Dans
les tribunes, c'est l'ambiance des grands jours. On chante déjà
la gloire du PSG et tous les supporters s'apprêtent à vivre
un grand moment. Debouts, ils reprennent en coeur la composition des équipes,
tandis que le speaker annonce la titularisation de Ogbeche, ce qui
semble ravir la plupart des supporters présents autour de nous.
Les joueurs effectuent leur entrée. Cette fois-ci, on y est presque.
La folie est prête à éclater dans le stade.
Etape deux : la rencontre
!
L'arbitre de cette rencontre très
attendue est Monsieur Poulat qui officie devant un Parc des Princes comble.
Dès le coup d'envoi, le PSG démarre très fort sous
les clameurs de ses supporters qui veulent voir un PSG offensif et prendre
sa chance. Il y a de l'ambiance dans les tribunes. Dès l'entame,
le pressing sur Dos Santos à droite, le capitaine phocéen,
est imposant. Ce dernier commet deux fautes consécutives, ce qui
permet au PSG d'obtenir deux bons coup-francs. Ce n'est pas terminé,
puisque Fernandao offre lui aussi un troisième coup de pied arrêté
au PSG, mais le ballon passe juste au-dessus du petit filet (5'). Déjà
les premiers sifflets à l'encontre des marseillais, histoire de
bien jouer le rôle de douzième homme. Chacun attend l'ouverture
du score avec impatience. Rien de tel pour lancer une si belle affiche.
Cependant, malgré cet intense pressing, Paris ne réussit
pas à trouver les espaces. Le premier rideau défensif des
marseillais reste bien en place. Olembe, pour les phocéens cherche
à tromper la vigilance de Letizi, mais sa frappe n'est pas assez
profonde (7'). Sakho est ensuite bousculé à l'entrée
de la surface de réparation, mais le juge de touche indique que
l'attaquant marseillais a contrôlé le ballon de la main et
le PSG peut se dégager. Le Parc retient son souffle.
Le Parc pousse son équipe
Marseille quadrille bien le terrain
et bloque les offensives parisiennes. Ronaldinho ajuste un premier corner
pour le PSG, mais Runje intercepte sans problème. Marseille en profite
pour repartir à l'assaut en contre attaque. Ecker sert Sakho, mais
celui-ci n'arrive pas à conclure son action (10'). Dans la foulée,
Van Buyten sur le corner, manque encore d'inquiéter Letizi et El-Karkouri
était bien présent. On s'enflamme et les deux Kops de Boulogne
et d'Auteuil étalent toute leur panoplie de chants. Le temps est
indulgent. Il ne pleut pas et les supporters restent calmes. Bonne idée
en fin de compte que de disputer cette rencontre plus tôt qu'à
l'accoutumée. Paris s'offre un nouveau coup franc, relativement
lointain, qu'ajuste Ronaldinho. Runje est obligé de s'interposer
dans les pieds de Cardetti, avant que celui-ci ne soit en mesure de reprendre
ce ballon fuyant et dangereux (13'). Paris domine et Hemdani commet une
nouvelle faute sur Ogbeche. C'est un nouveau coup-franc pour la patte magique
de Ronaldinho. Sur le côté gauche, il adresse une frappe rasante
de l'intérieur du pied droit. Runje est trop masqué et Paris
s'offre un peu d'air. Le ballon atterrit dans le petit filet (PSG 1-0
Marseille, Ronaldinho, 15'). Le Parc exulte. Tous les supporters ont
bondi et agitent leurs écharpes, banderoles et autres casquettes.
Chacun se retourne vers son voisin pour exprimer et communiquer sa joie.
Paris n'avait pas été à pareille fête devant
l'OM depuis bien longtemps. Déjà Ronaldinho est acclamé.
Ronaldinho, le magicien acclamé
Paris continue sur sa lancée.
Ogbeche se procure encore une belle occasion, à la suite d'une nouvelle
frappe qui passe de peu à côté des cages de Runje.
La tribune Auteuil est en joie. Le coup de poker tactique de Fernandez
avec la rentrée de Ogbeche se révèle payant. On assiste
vraiment à une belle rencontre très ouverte, ce qui fait
plaisir à voir. Marseille ne s'en laisse pas compter. Dos Santos
cherche à trouver Fernandao, mais Letizi toujours irréprochable
va chercher le ballon du bout des doigts et empêche Fernandao d'ajuster
sa tête, à l'entrée de la surface de réparation
(28'). C'était bien joué des deux côtés, mais
la muraille défensive parisienne reste très vigilante et
le Parc applaudit son gardien. Olembe sert Johansen, bien démarqué
au premier poteau. Mais il est trop court de quelques centimètres,
sinon il pouvait espérer égaliser (33'). Le Parc respire.
Il faut tenir, à moins que n'intervienne la délivrance. Juste
sous nos yeux,
Runje, en retard sur Ogbeche, plonge
dans ses pieds, le déséquilibre et monsieur Poulat siffle
le penalty, indiscutablement. Il lui a pris le pied d'appui. La faute est
logique, même si la décision peut apparaître un peu
sévère. Ronaldinho se présente pour tenter de réaliser
le doublé et la balle est au fond (PSG 2-0 Marseille, Ronaldinho,
37'). C'est le festival brésilien qui continue. GOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAALLLLLLLLLLLLL
!!!!!!!!!! Il y a du spectacle, des buts, et du respect mutuel avec aucun
carton jaune pour l'instant. On approche de la pause. De nouveau, tous
les supporters sont debouts. Ils l'étaient déjà, avant
que Ronaldinho n'ajuste son penalty. Cette fois-ci, il ne fait plus aucun
doute que Paris retrouve sa classe d'antan et aucun supporter ne peut imaginer
un retour marseillais. On annonce déjà du quatre ou cinq
zéro, d'ici à l'ultime minute. En tous les cas, la pause
est la bienvenue pour souffler un peu. Aucun sifflet de mécontentement
en perspective.
Et pourquoi pas quatre ou cinq
buts ?
L'OM repart très fort en début
de seconde période et cherche à monopoliser le ballon dans
la partie de terrain parisienne. Letizi cherche à replacer sa défense
et se méfie des frappes de Fernandao. Dans les tribunes, l'ambiance
est à la fête et à l'ironie, puisque certaines banderoles
chambrent les marseillais et font référence à la prise
de la Bastille en 1789 et à un certain chant national. On se lève
sur toutes les actions, ça chante, ça discute ferme, mais
les supporters parisiens sont confiants et osent rêver à un
éventuel troisième but, à l'image de cette nouvelle
incursion de Cardetti dans la surface de réparation marseillaise
(51'). A l'heure où l'on évoque la sagesse des supporters
parisiens, Ronaldinho s'écroule au point de corner, juste devant
le virage où sont installés les supporters phocéens.
Il a visiblement reçu des projectiles et il y a des fumigènes.
Alain perrin est lui même obligé d'interpeller les supporters,
car le corner que devait ajuster Ronaldinho ne peut être tiré.
Marseille peut craindre des retombées. Il faut plusieurs minutes
pour reprendre le jeu. Les stadiers sont obligés d'encadrer le point
de corner. Dans la foulée et du côté de la pelouse,
Fiorèse frappe au but, mais son ballon rase le poteau (57'). Pas
évident de se faire une idée précise des événements,
vu de loin. Mais en tous les cas, cela déplaît aux supporters
parisiens. La fête pourrait s'en trouver ternie et ce n'est pas de
cause parisienne. On sent un certain agacement. Le ton monte aussi sur
le terrain. Johansen écope d'un premier carton jaune pour une faute
stupide. Malheureusement les esprits semblent s'échauffer et on
a du mal à comprendre pourquoi les supporters ne sont pas fouillés
plus amplement à l'entrée.
Incidents avec la tribune marseillaise
Marseille manque de réduire
la marque, alors que Johansen frappe en direction des buts. Celle-ci est
trop croisée, mais Olembe manque l'occasion en or de reprendre le
ballon du bout du pied. Étrangement, Marseille semble avoir été
troublé par les incidents de jeu. L'OM obtient pourtant un nouveau
corner sur la gauche, mais de nouveau des incidents éclatent légèrement
et Celestini est obligé de se faire encadrer. Certaines tribunes
voisines de celles où se produisent l'incident voudraient bien réagir
et que cesse tout ce cinéma. On oublie vite cela pour se concentrer
sur la tentative de reprise de Van Buyten qui ne donne rien. La fête
est en train de virer au rouge. Pochettino à son tour, écope
d'un carton jaune pour une faute inutile sur l'attaque marseillaise (65').
Il faut se reprendre, pour ne se soucier que du jeu enthousiaste
de la première période.
Retour au calme
On rentre dans les vingt dernières
minutes de la partie et Potillon rentre à son tour sur la pelouse.
Il s'agissait donc bien d'intox de début de rencontre se disent
les supporters. Les phocéens obtiennent un troisième corner.
Une fois de plus Celestini semble recevoir des projectiles, mais l'arbitre
lui demande de se relever (71'). Il ne faudrait pas abuser non plus, s'exprime
t-on de çi, de là. Ronaldinho emmène immédiatement
une contre-attaque, en relai avec Cardetti. C'était bien vu. Runje
est obligé de se coucher de nouveau sur cette belle frappe (73').
Le Parc retrouve son coeur joyeux. Il était temps. Fernandez nous
délecte d'un changement intéressant, avec la rentrée
du jeune tunisien Benachour qui remplace Fiorèse. Il se retrouve
associé à Ronaldinho pour la première fois de la saison.
Premières impressions de supporters : cela va apporter encore plus
de vivacité et d'efficacité dans le jeu offensif parisien,
de très bonne augure.
Festival de couleurs dans les
tribunes
Marseille ne désarme pas.
Paris ne ferme pas le jeu. Suite à une mésentente entre Ecker
et Runje, Cardetti place une belle tête lobée sur un centre
de Ronaldinho et c'est le triplé parisien (PSG 3-0 Marseille,
Cardetti, 83'). Septième but du meneur de jeu parisien et la
holà est lancée dans les tribunes. Paris vient de tuer le
match et quoi qu'il arrive, s'empare provisoirement de la place de leader
du championnat. C'est du délire dans les tribunes du Parc. Cette
fois-ci, la rencontre est pliée et le PSG se retrouve leader provisoire.
Certains marseillais qui sont venus individuellement s'inclinent et symboliquement,
serrent la main de supporters parisiens. Voilà un beau geste qu'on
aimerait revoir. Le football est avant tout une fête, non une lutte
violente entre deux clans. Dans les tribunes, la joie explose car Paris
est bien loin de demeurer aussi inefficace en attaque que par l'an passé.
On les voit déjà champions. Voilà de quoi rassurer
tout le monde et pourquoi pas d'envisager enfin de retrouver son rang.
On regrette déjà la défaite lilloise qui empêche
le club de la capitale d'être invaincu à ce jour. Marseille
n'a plus le coeur à l'ouvrage et semble attendre le coup de sifflet
final avec une certaine impatience. Le Parc chante "Allez Paris, paris
est magique". Voilà un PSG que l'on aime voir jouer.
Poignée de mains symbolique
entre supporters des deux camps
Fernandez semble littéralement
transcendé par ce résultat et se retourne à plusieurs
reprises vers les tribunes pour arranger la foule. Décidément,
rien n'arrête la folie des supporters et la tribune Boulogne hisse
un drapeau bleu-blanc-rouge, au milieu d'une arc de triomphe de bon augure.
Il faudra toutefois disputer cinq minutes de temps supplémentaire.
Dès qu'un parisien touche le ballon, le Parc chante des holés.
La troisième mi-temps promet d'être magique. Mais il ne faut
rien enlever au mérite marseillais qui n'a pas fermé le jeu
et aura offert du bon spectacle. Paris décroche cette superbe victoire
et donne rendez-vous à ses futurs adversaires : le Parc revit ses
heures de gloire.
Etape trois : la joie
d'après match
Il faut plusieurs minutes pour quitter
le Parc qui ne veut pas cesser d'acclamer ses joueurs. La cohésion
et l'approbation semble désormais totale. Tout comme la victoire
marseillaise au Vélodrome l'an passée avait renoué
le lien entre le club et ses supporters, sauvant la saison. Dehors, on
continue de chanter et de reparler de la rencontre. On entend très
peu la tribune F, réservée aux supporters de l'OM qui attendent
patiemment de pouvoir quitter l'enceinte du Parc. Les gens retournent calmement
vers leurs voitures ou les bouches de métro. La police encadre ce
petit monde et les klaxons se font entendre. Les voitures immatriculées
13, se font petites. Paris fête son club et les passants qui ignoraient
la tenue d'une telle rencontre ne tarde pas à connaître le
résultat. Personne n'a plié l'écharpe ou le drapeau.
Très vite, des embouteillages monstrueux se créent. Le périphérique
est envahi, direction les bars et les Champs-Elysées pour beaucoup
de ses supporters.
Embouteillages pour une troisième
mi-temps de folie
La soirée s'annonce très
longue et peu importe les autres rencontres. Partout, les sourires sont
présents et on refait le match dans la tête. Les commentaires
vont bon train et on remercie surtout un certain Ronaldinho, héros
de la soirée. On évoque aussi le penalty qui apparaissait
évident, vu de là où nous étions. En tous les
cas, cela n'aurait pas changé grand chose. Paris mérite son
heure de gloire et se tourne déjà vers sa prochaine rencontre.
Sochaux sera reçu avec la pression du public. On imagine que les
métros surchargés vont déverser leur lot de supporters
enjoués à travers toute la capitale. Pour certains, le rendez-vous
est bien connu. Direction, la boutique officielle pour aller redécouvrir
les buts de la rencontre ou simplement déambuler sa joie sur les
Champs au milieu des touristes. Ces derniers, souvent présents au
stade comme ce petit groupe de japonais, étaient ravis de leur soirée.
Quant à deux américains, ils ont enfin compris la vraie signification
du mot football, allias soccer !
Des scènes de liasse, des
couples qui s'embrassent, des enfants qui remercient leurs pères
de les avoir emmenés, voilà des images que l'on aimeraient
voir plus souvent au Parc. On oubliera très vite la provocation
de la seconde mi-temps, car cela ne vaut pas la peine d'en faire encore
tout un plat. Laissons les parisiens à leur joie réelle et
bien compréhensive. L'idée du match à 17 h 15 s'est
voulue une bonne chose, excepté du côté des bouchons
de début de soirée. Attention aux retards dans les théâtres
!
Par
Christophe Andreeff
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