Le Bayern Munich a décidé de ne pas complètement fermer la porte pour Franck Ribéry. Mais si le Real Madrid veut s'attacher les services du Français, il devra débourser la même somme que pour Cristiano Ronaldo, à savoir 94 millions d'euros. Autant dire que l'ancien Marseillais ne devrait pas quitter la Bavière…

Franz Beckenbauer a fait une sortie médiatique remarquée dans les colonnes de Sport Bild ce mercredi. Pour le président d'honneur du Bayern Munich, Franck Ribéry peut quitter la Bavière s'il le désire. Mais pour cela, le club qui souhaite l'acquérir devra y mettre le prix. Et pas n'importe lequel : 94 millions d'euros. Soit la somme déboursée par le Real Madrid pour s'attacher les services de Cristiano Ronaldo cet été. En clair, si les Merengue veulent acheter l'international tricolore, ils devront verser autant d'argent au Bayern qu'ils l'ont fait il y a quelques semaines à Manchester United pour le Portugais.

Avec le maillot d'Olic sur le dos

«Nous souhaitons naturellement obtenir le prix du marché. Et si Cristiano Ronaldo vaut 94 millions d'euros, alors Franck Ribéry vaut une somme comparable. Si aucune offre de cette ampleur ne nous parvient, alors il devra honorer son contrat jusqu'en 2011» , a prévenu le dirigeant munichois. En laissant la porte ouverte pour Ribéry, Beckenbauer a sans doute provoqué le contraire de ce qu'il souhaite, à savoir ramener le calme au Bayern. «Tout ce tintamarre n'est pas nécessaire, juge le Kaiser. Surtout quand un nouvel entraîneur (Louis Van Gaal, ndlr) vient d'arriver et qu'il souhaite se préparer dans le calme. Il n'a pas envie d'entendre parler du transfert de Ribéry tous les jours.»

A ce prix-là, autant dire que Ribéry ne devrait pas quitter la Bavière cet été. On voit mal en effet le Real débourser à nouveau 94 millions d'euros pour le Français. Cela ne fait pas perdre pour autant le sourire à l'ancien Marseillais. A l'occasion de la photo officielle de la formation munichoise, l'international tricolore a effectué une nouvelle facétie. Au moment de passer devant les objectifs des photographes, Ribéry n'avait pas endossé le bon maillot. Il avait enfilé celui de son nouveau partenaire, le Croate Ivica Olic. Une plaisanterie qui a moyennement fait sourire ses dirigeants…