Equipe de France (Espoirs) : Henry argumente les mises à l'écart de Tel et Cherki
Dans sa dernière liste avant les Jeux Olympiques, le sélectionneur de l'équipe de France Espoirs, Thierry Henry, a décidé de se passer de Mathys Tel et Rayan Cherki. Le technicien s'est justifié.
À un peu plus de quatre mois de l'événement, le sélectionneur de l'équipe de France Espoirs, Thierry Henry, a composé sa dernière liste avant les Jeux Olympiques. Celle-ci comporte 23 joueurs, nés à partir de 2001, alors qu'elle sera réduite à 18 noms pour le tournoi. Parmi ceux-ci, il pourra y avoir trois jokers de plus de 23 ans.
Deux joueurs importants des Bleuets, l'attaquant Mathys Tel et le milieu offensif Rayan Cherki, ont pris un sacré retard pour espérer accrocher le wagon olympique, puisqu'ils ne figurent pas dans la liste soumise par le tacticien ce jeudi.
Tel vers les U19
Concernant le buteur du Bayern Munich, qui a récemment prolongé son contrat en Allemagne, l'ancien Gunner l'a estimé à court de rythme et a jugé qu'il serait préférable que l'ancien Rennais, âgé de 18 ans, rende service aux moins de 19 ans, qui disputeront en ce mois de mars le Tournoi Elite, afin de se qualifier pour l'Euro U19 cet été. Les jeunes Français devront pour cela terminer premiers d'un groupe composé des Pays-Bas, de la Lituanie et de la Belgique.
«Il y a des échéances en dessous. On connaît Mathys, on sait ce qu'il sait faire, et ça fait longtemps qu'il ne joue pas. Cela peut lui permettre d'avoir du temps de jeu. Ce sera important au niveau de la qualif' avec Bernard Diomède (le sélectionneur des U19, ndlr). Ce n'est pas une punition, loin de là, mais il y avait des joueurs qu'il fallait voir», a expliqué Henry à La chaîne L'Equipe, qui a préféré sélectionner Bradley Barcola, Arnaud Kalimuendo, Wilson Odobert, Georginio Rutter et Elye Wahi.
Cherki doublé par la concurrence
De son côté, le meneur de jeu de l'Olympique Lyonnais a payé les frais de son temps de jeu réduit en club. Depuis début février, le talent de 20 ans a perdu sa place de titulaire, au profit des recrues du mercato rhodanien, comme Saïd Benrahma, Malick Fofana ou Orel Mangala. De jeunes pousses lui ont alors grillé la politesse.
«Il y a des joueurs qui arrivent, comme Maghnes Akliouche à Monaco. Question de performance, ce n'est pas une punition. Il y a aussi les 2001 qui arrivent et comme je l'ai dit en interne, la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain. Rayan est un peu dans le dur à Lyon, il aura un coup de fil après pour avoir des explications. Enzo Millot est aussi très bon en Allemagne (à Stuttgart) et Désiré Doué est bon à Rennes. C'est la compétition, tout simplement», s'est justifié l'ex-coach de l'AS Monaco. Que la vérité d'aujourd'hui ne soit pas celle de juillet, certes. Mais ne pas être convié à la dernière répétition ne laisse rien augurer de positif.
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