Equipe de France : "on joue trop", le ras-le-bol de Tchouaméni
Présent en conférence de presse à la veille du choc contre les Pays-Bas, Aurélien Tchouaméni a poussé un coup de gueule. Le milieu de terrain de l'équipe de France et du Real Madrid estime que les footballeurs sont beaucoup trop sollicités.
Aurélien Tchouaméni (23 ans) a pris du galon ces derniers mois en équipe de France. Devenu incontournable dans l'entrejeu, le milieu de terrain du Real Madrid était présent en conférence de presse aux côtés du sélectionneur Didier Deschamps.
Outre les questions sur le choc face aux Pays-Bas, ce vendredi, le vice-champion du monde a répondu avec précision aux interrogations sur la répétition des matchs. Avec un avis particulièrement tranché.
A. Tchouaméni – «on joue trop de matchs»
«Évidemment qu'on joue trop de matchs, ce n'est une surprise pour personne» , a reconnu le Tricolore. «Aujourd'hui, c'est rare d'avoir une semaine à un seul match. Ça se matérialise par des blessures, ce sont aux instances et aux joueurs de taper du poing sur la table, on a l'impression que ça ne va pas s'arranger avec de nouvelles compétitions. Il faut faire quelque chose. Quand c'est trop, ça devient un problème» , a jugé l'ancien joueur de Bordeaux et Monaco face aux journalistes.
L'union fait la force pour Tchouaméni
Tchouaméni a notamment pris son cas personnel comme exemple. «On ne nous demande pas forcément notre avis. Au fur et à mesure des saisons, on se rend compte qu'il y a de plus en plus de matchs. Il y a un problème par rapport à ça. J'ai vu une statistique : je faisais partie des joueurs ayant joué le plus de match en Europe sur une période alors que j'avais été blessé» , a rajouté le natif de Rouen.
La solution proposée par Tchouaméni ? Protester contre cette frénésie. «Quand je dis taper du poing sur la table en tant que joueur, c'est qu'au bout d'un moment, si on est tous contre le fait de jouer autant de matchs, il faut qu'on se rassemble tous et qu'on prenne une décision pour se faire entendre. Si chacun parle un petit peu de son côté, il n'y a pas de force» , a terminé le Bleu, sur la même longueur d'onde que son adversaire de demain, Virgil van Dijk.
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