Equipe de France : Fekir savoure sa convocation chez les Bleus, sa famille ne le comprend pas...
Convoqué pour la première fois en équipe de France, Nabil Fekir n'a pas caché sa satisfaction, au risque de remuer le couteau dans la plaie des membres de sa famille qui ne comprennent pas son choix. On pense bien sûr à son père, mais aussi à son grand-père encore «sous le choc».
Cette fois, il n'y avait pas vraiment de suspense en ce qui concerne Nabil Fekir. Après l'abattage médiatique autour du choix de sa sélection, il ne faisait aucun doute que Didier Deschamps avait l'intention de le convoquer pour les matchs amicaux contre le Brésil et le Danemark (26 et 29 mars). D'autant que le sélectionneur tricolore est à l'origine de la décision finale du Franco-Algérien.
Fekir est aux anges
Du coup, Fekir s'attendait certainement à cette première convocation, ce qui ne l'a pas empêché de savourer : «Je suis très content d'être dans la liste, a réagi le milieu offensif sur le site officiel de l'OL. Je m'y attendais oui et non. C'est le coach qui choisit. J'ai appris la nouvelle par Internet. Ce n'est que le début. C'est un soulagement et une fierté. Je voulais porter ce maillot bleu.»
Un enthousiasme que son père ne partagera pas, lui qui a tenté de convaincre son fils de jouer pour l'Algérie. D'ailleurs Mohamed Fekir avait convaincu le Lyonnais qui avait dans un premier temps choisi les Fennecs avant de changer d'avis au début du mois. Un revirement de situation mal perçu au sein de sa famille : «Nous sommes toujours sous le choc. On ne s'attendait pas du tout à ce que Nabil choisisse la France» , a confié le grand-père du joueur à France Football.
Un choix incompris au sein de sa famille
«On avait vraiment espoir de le voir porter un jour les couleurs nationales, mais que voulez-vous... Bien sûr qu'on est énormément déçu, a-t-il reconnu. Pour notre famille ça aurait été une grande fierté de voir notre petit-fils défendre le maillot de l'Algérie. Pourtant, il m'avait assuré qu'il allait jouer pour les Verts et même son père était confiant. Je ne comprends pas ce qui s'est passé.»
En revanche, du côté de la Fédération algérienne, on aurait déjà pardonné le jeune milieu offensif de 21 ans qui bénéficie de circonstances atténuantes avec la pression subie. Et les dirigeants algériens le savent, ils n'ont aucun intérêt à se fâcher avec Fekir qui peut encore changer d'avis tant qu'il n'a pas joué de match officiel avec les Bleus, soit jusqu'à l'Euro 2016.
+ Retrouvez la liste des 23 Bleus sur Maxifoot.
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