Moyen en première partie de saison, Loïc Rémy s'est révélé durant la seconde moitié. Les raisons ? Un esprit libéré, une pression digérée et un changement de poste salvateur. Auteur d'un doublé à Caen dimanche, l'attaquant marseillais a fait son trou, terminant l'exercice avec 16 buts au compteur. L'OM a peut-être son grand attaquant sous la main…

Loïc Rémy, l'arme fatale marseillaise de la fin de saison !

Un recrutement de qualité à faible coût, voilà l'ambition de l'Olympique de Marseille cet été. Le club phocéen souhaite recruter malin, eh bien la première opportunité pourrait être… de conforter l'homme en forme de sa fin de saison : Loïc Rémy. Jugez plutôt. Lors des cinq dernières journées, l'ancien Niçois a fait trembler les filets à chaque sortie. Mieux, il a achevé sa saison sur un doublé, dimanche, à Caen (2-2).

Au final, Rémy comptabilise 16 réalisations pour 33 matchs de Ligue 1 (26 titularisations), dont 10 inscrits en phase retour. Ce qui est tout sauf un hasard. En 2011, l'attaquant formé à Lyon est apparu métamorphosé. L'explication ? Elle est multiple. D'abord, le néo-Marseillais s'est enfin affranchi de la pression du début de saison, et du poids de son transfert (15 millions d'euros). Envolés les états d'âme… et les blessures avec !

Merci Gignac !

Ses premiers pas olympiens avaient, en effet, été marqués par le doute autour de ses facultés cardiaques. Une alerte sans suite, qu'il avait dû digérer. Tout comme sa blessure aux adducteurs, qui l'avait éloigné des terrains durant plusieurs semaines en septembre. Autant de tracas qui appartiennent au passé. A 2010. La page 2011 est nettement plus belle.

Profitant aussi des déclarations d'André-Pierre Gignac, qui avait annoncé préférer jouer dans le couloir, Rémy a aussi changé de position. Ces derniers temps, Didier Deschamps l'a ré-axé, le poste de ses débuts à Lyon. Un poste auquel l'international français a, sans conteste, donné satisfaction. Et si, finalement, Rémy était ce grand attaquant tant recherché par l'OM ?

Présent dans les grands rendez-vous

Le directeur sportif, José Anigo, croit en lui. «Il n'a pas fini, il est en train de monter. Il va continuer de faire son parcours comme a pu le faire Mamadou (Niang, N.D.L.R.) à un moment», a déclaré le dirigeant olympien sur OMTV. Alors, certes, Rémy ne possède pas la carte de visite d'un Alberto Gilardino, David Trezeguet ou Luis Fabiano. Mais, à 24 ans, le jeune Bleu représente l'avenir. Et sait déjà répondre présent.

Seize buts cette saison en L1 - dont un avec Nice, Rémy termine donc sixième du classement des buteurs et premier Marseillais. Pas mal pour un attaquant décrié il y a peu… Efficace, l'ancien Lyonnais prend aussi des initiatives et ses responsabilités lors des grands rendez-vous. Exemple, ses buts face au Losc (2) et Lyon (1), mais aussi avec l'équipe de France en octobre contre la Roumanie (2-0). Cela mérite respect et confiance, non ?