Lyon sur le finish - Débrief et NOTES des joueurs (OL 2-1 RCSA)
En supériorité numérique, l'Olympique Lyonnais a réussi à renverser Strasbourg (2-1), ce dimanche, en clôture de la 9e journée de Ligue 1. Une victoire pleine de caractère pour les Gones, qui ont probablement perdu Malick Fofana pour un moment.

Sous une pluie continue et face à un Racing solide, l'Olympique Lyonnais a fini par plier le match grâce à un éclair d'Afonso Moreira dans le temps additionnel. Entre penalty manqué, carton rouge, tension croissante et blessure inquiétante de Fofana, les Gones s'imposent au courage et s'emparent de la 4e place du classement.
Tolisso manque un penalty
Dans un premier acte disputé sous une pluie fine, les deux équipes se rendaient coup pour coup. Après une première alerte signée Sulc repoussée par Penders, Strasbourg ouvrait le score au terme d'une superbe action collective : Barco servait Doué côté droit, dont le centre piqué était repris d'une tête plongeante par Panichelli pour tromper Greif (0-1, 25e). Le meilleur buteur du championnat confirmait son efficacité, récompensant un Racing propre et discipliné dans ses sorties de balle.
Mais Lyon réagissait avec caractère. Sur une récupération haute de Tolisso, Morton lançait Fofana côté gauche, dont le centre tendu était détourné dans son propre but par le malheureux Doukouré (1-1, 31e). Portés par cette égalisation, les Gones dominaient la fin de période. Sulc manquait de peu la cible sur corner avant que Tolisso n'obtienne un penalty, confirmé après recours à la VAR. Mais le capitaine lyonnais voyait sa frappe plein axe repoussée par Penders, auteur d'une parade décisive juste avant la pause.
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Le bijou d'Afonso Moreira
Au retour des vestiaires, Lyon accentuait sa domination territoriale sans parvenir à trouver la faille. Dans une rencontre rendue de plus en plus nerveuse par la pluie et les duels, l'intensité montait d'un cran. Strasbourg, toujours dangereux en contre, passait tout près du deuxième but sur une reprise de volée de Diego Moreira. Puis venait le tournant : sur un tacle par derrière sur Fofana, Doukouré écopait d'un rouge direct après intervention de la VAR, laissant ses coéquipiers à dix. Le Belge, touché à la cheville, devait quitter ses partenaires sur civière.
En supériorité numérique, l'OL ajoutait de la pression. Les entrées de Ghezzal et Satriano donnaient plus de mouvement dans les trente derniers mètres, mais la défense alsacienne tenait bon. Penders repoussait tous les centres venus des ailes, tandis que Tagliafico et Morton tentaient d'apporter le surnombre sans réussite. La délivrance venait finalement dans le temps additionnel. Servi par Niakhaté côté gauche, Afonso Moreira repiquait dans la surface avant d'enrouler une frappe splendide du droit dans la lucarne opposée (2-1, 90+1e). Une fin heureuse pour l'OL.
La note du match : 7/10
Un match tendu, vivant et parfois haché, mais d'une intensité constante. Lyon a longtemps manqué d'efficacité avant de s'en remettre à un éclair d'Afonso Moreira dans les arrêts de jeu. Strasbourg, bien organisé malgré le rouge de Doukouré, a opposé une belle résistance. Beaucoup d'engagement, un scénario renversant et un finish de haut niveau : la Ligue 1 qu'on aime.
Les buts :
- Sur une action collective fluide, Barco décale Doué côté droit. Le latéral droit strasbourgeois adresse un centre piqué parfait vers Panichelli, dont la tête plongeante croisée trompe Greif sur sa droite (0-1, 25e).
- Tolisso récupère le ballon haut et le transmet à Morton, qui alerte Fofana sur la gauche d'une belle passe en profondeur. Le Belge centre fort devant le but, et Doukouré, en taclant, dévie involontairement le ballon dans ses propres filets (1-1, 31e).
- Dans le temps additionnel, Niakhaté décale Afonso Moreira côté gauche. Le Lyonnais fixe Lemaréchal, le crochète, puis enroule une frappe splendide du droit dans la lucarne opposée de Penders, impuissant (2-1, 90+1e).
Les NOTES des joueurs
Maxifoot a attribué une note (sur 10) commentée à chaque joueur.
L'homme du match : Nicolas Tagliafico (7/10)
Le latéral gauche argentin a incarné la grinta lyonnaise. Toujours engagé, parfois filou, souvent juste, le champion du monde 2022 a mené la bataille des duels avec une agressivité contrôlée. Défensivement impeccable, il a aussi pesé offensivement, notamment par ses montées tranchantes et son activité constante dans le dernier tiers. Véritable moteur d'attitude, il a symbolisé la révolte et la persévérance de l'OL jusqu'à la victoire.
LYON :
Dominik Greif (6) : le gardien slovaque a passé une soirée paradoxale. Peu sollicité, il s'incline sur la tête précise de Panichelli sans réelle possibilité d'intervention. Derrière, ses relances ont été propres malgré le pressing adverse, et sa lecture des trajectoires dans les dernières minutes a soulagé son bloc. Sérieux, concentré, appliqué.
Ainsley Maitland-Niles (6) : le piston anglais a mis du temps à régler la mire avant de se montrer plus percutant. Actif dans son couloir, l'ancien joueur d'Arsenal a constamment proposé des solutions et bien verrouillé son côté sur les transitions. Son volume de course a été précieux dans la dernière demi-heure.
Clinton Mata (6,5) : rigoureux dans son placement, le défenseur polyvalent angolais a maîtrisé son duel direct avec Enciso. Sobre dans la relance, présent dans les duels, le Gone a signé plusieurs couvertures salvatrices dans la profondeur. Une prestation sans éclat mais consistante.
Moussa Niakhate (7) : le défenseur central sénégalais a été le garant de la solidité lyonnaise. Autoritaire dans le duel, propre dans ses interventions et lucide à la relance, le Lion de la Téranga a parfaitement géré la supériorité numérique. C'est lui qui décale Afonso Moreira avant le but victorieux, pour une action d'une grande justesse.
Nicolás Tagliafico (7) : lire commentaire ci-dessus.
Tyler Morton (6,5) : le milieu anglais a livré une prestation pleine d'intelligence. Toujours orienté vers l'avant, le joueur recruté à Liverpool déclenche l'action de l'égalisation par une passe tranchante et régule parfaitement le tempo. Moins en vue physiquement après l'heure de jeu, mais essentiel dans l'équilibre.
Tanner Tessmann (6) : discret mais utile dans l'entrejeu. Le milieu américain a su fermer les angles et couper les circuits adverses. Quelques approximations techniques, mais un vrai travail de l'ombre dans la récupération et la couverture des espaces. Remplacé à la 90e+7 minute par Mathys de Carvalho (non noté).
Pavel Sulc (5,5) : très remuant entre les lignes. L'attaquant tchèque a constamment cherché à créer le décalage par ses courses et sa mobilité. Penders l'a frustré sur sa plus grosse occasion, mais son activité a pesé sur la défense strasbourgeoise. Remplacé à la 77e minute par Martin Satriano (non noté).
Corentin Tolisso (6,5) : capitaine combatif et moteur du jeu lyonnais. Son agressivité a permis de récupérer le ballon sur l'action du but égalisateur. Malheureusement, son penalty manqué ternit un peu sa copie. Présent à la récupération, juste dans ses transmissions, il a tenu son rang et a réussi l'exploit de terminer ce match sans carton.
Malick Fofana (6,5) : percutant et inspiré avant sa blessure. L'ailier belge a beaucoup provoqué et délivré un centre décisif pour l'égalisation. Touché à la cheville après un tacle violent de Doukouré, il a dû quitter le terrain sur civière. Remplacé à la 68e minute par Afonso Moreira (non noté), auteur d'un superbe but d'une frappe enroulée pour offrir la victoire à l'OL.
Adam Karabec (5,5) : discret mais intéressant dans ses déplacements. Le milieu tchèque a alterné entre jeu entre les lignes et repli défensif. Sa justesse technique a parfois manqué dans le dernier geste, mais son activité a permis à l'OL de garder la main sur le ballon. Remplacé à la 77e minute par Rachid Ghezzal (non noté).
STRASBOURG :
Mike Penders (7) : le gardien belge a longtemps maintenu son équipe en vie. Auteur d'une superbe parade face à Sulc en début de match, puis d'un arrêt décisif sur le penalty de Tolisso, le portier prêté par Chelsea a confirmé son sang-froid dans les moments chauds. Impuissant sur le but contre son camp de Doukouré et sur la frappe somptueuse d'Afonso Moreira, il sort malgré tout une prestation solide et rassurante.
Guela Doué (6,5) : discipliné et tranchant. Souvent sollicité par les décrochages de Fofana, le latéral droit ivoirien a bien répondu physiquement et s'est illustré en délivrant une passe décisive parfaite pour Panichelli. Averti en fin de match pour un excès d'engagement, mais globalement constant dans l'effort.
Mamadou Sarr (6) : le défenseur central alsacien a tenu la baraque malgré la tempête lyonnaise. Présent dans les duels, rigoureux dans le placement, le Sénégalais a contenu plusieurs vagues dans la surface. Un avertissement logique, mais une attitude de patron.
Ismael Doukoure (1) : une soirée cauchemardesque pour le capitaine du RCSA. D'abord malheureux sur l'égalisation lyonnaise, en déviant le ballon dans son propre but, il a ensuite écopé d'un rouge direct pour un tacle dangereux sur Fofana. Dans tous les mauvais coups.
Lucas Høgsberg (5,5) : concentré dans son couloir gauche, le défenseur danois a livré une prestation propre défensivement. Moins en vue offensivement, il a contenu les appels de Sulc et Maitland-Niles mais a manqué de tranchant à la relance. Remplacé à la 90e+3 minute par Kendry Páez (non noté).
Diego Moreira (5) : actif en première période avec quelques percussions intéressantes, l'ancien Lyonnais a progressivement disparu du match. Averti pour un geste d'humeur, il a parfois manqué de lucidité dans le dernier geste. Remplacé à la 90e+1 minute par Martial Godo (non noté).
Abdoul Ouattara (5,5) : généreux dans l'effort, l'international burkinabé a travaillé sans relâche pour fermer les couloirs et accompagner les transitions. Moins précis dans ses centres, mais toujours dans le bon tempo défensif.
Samir El Mourabet (5) : volontaire dans le pressing, le jeune milieu a connu du déchet à la relance. Présent dans l'impact, il a parfois perdu en lucidité face à la densité lyonnaise. Remplacé à la 77e minute par Andrew Omobamidele (non noté).
Valentín Barco (6) : un ton juste en première période avec une belle activité dans son couloir et un décalage décisif dans la préparation du but. Plus en difficulté au fil du match, sanctionné d'un penalty sévère avant la pause, puis gêné par la supériorité numérique lyonnaise. Une prestation courageuse malgré tout.
Julio Enciso (5,5) : l'attaquant paraguayen a démarré fort, juste techniquement et percutant entre les lignes, avant de s'essouffler. Généreux à la récupération, mais trop esseulé après l'expulsion de Doukouré. Remplacé à la 77e minute par Félix Lemaréchal (non noté).
Joaquín Panichelli (6,5) : le serial buteur argentin a encore frappé. Sa tête plongeante sur le centre de Doué est un modèle d'efficacité. Disponible dos au but, précieux dans les déviations, il a longtemps fait mal à la défense lyonnaise avant de s'éteindre logiquement en fin de match.
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LYON 2-1 STRASBOURG (mi-tps: 1-1) - FRANCE - Ligue 1 / 9e journée
Stade : Groupama Stadium, Lyon - Arbitre : Eric Wattellier, France
Buts : I. Doukoure (31e, csc) Afonso Moreira (90+1e) pour LYON - J. Panichelli (25e) pour STRASBOURG
Avertissements : -
LYON :
STRASBOURG :
Fofana est sorti sur civière

Afonso Moreira a offert la victoire à l'OL (2-1, 90e+1)




