Monza : sanction confirmée pour Papu Gomez, l'Argentine et Séville n'ont rien à craindre
Trois semaines seulement après sa signature pour Monza, Alejandro Gomez ne devrait plus porter les couleurs du club italien. En effet, l'attaquant argentin a écopé d'une suspension de deux années suite à un contrôle positif à une substance prohibée lors d'un test réalisé avant la Coupe du monde au Qatar.
Mauvaise nouvelle pour Monza. Alors qu'elle vise à nouveau le maintien après une première saison brillante en Serie A, la modeste équipe lombarde va devoir faire sans sa recrue phare du dernier mercato estival. En effet, Alejandro Gomez (35 ans), arrivé il y a seulement trois semaines, ne devrait plus porter les couleurs rouges de l'ACM.
Papu Gomez suspendu deux ans
Le club dirigé par feu Silvio Berlusconi a confirmé la suspension pour deux années de l'attaquant argentin suite à un contrôle positif à une substance interdite lors d'un test réalisé en novembre 2022 avant la Coupe du monde au Qatar. «L'AC Monza annonce avoir reçu aujourd'hui - 20 octobre 2023 - de la FIFA, par l'intermédiaire de la FIGC, la notification de la sentence de première instance de la Commission antidopage espagnole, prononcée contre le footballeur Alejandro Dario Gomez. La peine prévoit une interdiction de toute activité sportive pendant deux ans» , indique la formation italienne dans un communiqué.
«La présence de Terbutaline a été constatée dans les échantillons biologiques du footballeur. Il s'agit d'un médicament pris pour calmer une crise de bronchospasme, en octobre 2022, alors que le footballeur évoluait au FC Séville. La positivité est le résultat d'une hypothèse involontaire. L'AC Monza se réserve le droit d'évaluer les prochaines étapes de la procédure» , rajoute Monza. Selon sa version, le Sud-Américain avait pris un sirop de l'un de ses enfants sans consulter au préalable les médecins sévillans. Le joueur et le club andalou étaient au courant depuis des mois de cette possible sanction. C'est la raison pour laquelle le FC Séville mis fin à son contrat l'été dernier, un an avant son terme.
Aucun risque pour l'Argentine et Séville
Une question se pose désormais : l'Argentine peut-elle se faire retirer la troisième étoile glanée au Qatar, onze mois après ce test positif ? A priori, non. «Si plus de deux membres d'une équipe, dans un sport collectif, ont commis une violation des règles antidopage pendant la durée de la manifestation, l'organisation responsable doit imposer une sanction appropriée à l'équipe (par exemple perte de points, annulation d'une compétition ou d'une autre sanction) en plus des conséquences imposées aux sportifs individuels ayant enfreint les règles» , explique l'article 11 du Code Mondial Antidopage.
Le principal intéressé, qui n'a disputé que deux matchs dans la compétition mais pas la finale face à l'équipe de France, ne devrait pas non plus craindre grand-chose. Pas plus que le FC Séville, vainqueur de la dernière Ligue Europa lors de laquelle Gomez a réalisé trois apparitions face à Manchester United et la Juventus. Un soulagement pour les deux équipes et pour Gomez, qui ne devrait plus apparaître sur un terrain de football si la sanction est maintenue. Une fin de carrière précipitée alors qu'il se posait déjà la question d'un retrait des terrains après la fin de son aventure en Espagne.
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