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Espagne - Allemagne, le face à face
Par Nicolas Lagavardan - Euro 2008, Mise en ligne: le 28/06/2008 à 23h20
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L'Espagne et l'Allemagne s'affrontent dimanche soir à Vienne en finale de l'Euro 2008. Bien malin qui peut prédire l'avenir tant les deux formations ont les armes pour faire pencher la balance en leur faveur. Tour d'horizon noté des forces en présence.

Espagne - Allemagne, le face à face

Sur le papier, l'Espagne est favorite de la finale de l'Euro 2008. Mais l'Allemagne a la réputation fondée de savoir retourner des situations difficiles et se retrouve à ce stade de la compétition pour la sixième fois. Devant les 53 000 spectateurs de l'Ernst Happel Stadion de Vienne, les deux équipes tenteront de renouer avec leur lustre d'antan, de 1964 pour la Roja, de 1996 pour la Mannschaft. Deux styles, deux mentalités, deux cultures s'affrontent dimanche soir pour le bouquet final du tournoi. L'Italien Roberto Rosetti arbitrera ce choc au sommet.

Confiance : Espagne (9/10) - Allemagne (8/10)

Les hommes de Luis Aragonés ont vaincu le signe indien. Souvent sortie au stade des quarts de finale, l'Espagne va jouer sa première finale depuis 1984. Les coéquipiers de Fabregas sont invaincus, seule l'Italie est parvenue à les accrocher en quart de finale (0-0 a.p.). Après la victoire nette contre la Russie (3-0) en demie, le moral est donc au beau fixe. L'Allemagne a gagné quatre matchs et perdu contre la Croatie (2-0) en phase de groupes. La Mannschaft a alterné le chaud et le froid depuis le début de la compétition et a peiné avant de venir à bout de la Turquie (3-2) en demi-finale. L'incertitude qui pèse sur Ballack incite plus à la prudence qu'à la confiance.

Sélectionneur : Espagne (9/10) - Allemagne (9/10)

Souvent décrié, Luis Aragonés est devenu le plus vieux sélectionneur à disputer une finale. A quelques jours de son 70e anniversaire, l'Espagnol a su éradiquer le mal qui touchait les Ibères depuis de longues années, souvent cristallisé par les rivalités entre les joueurs du Barça et du Real Madrid. Les deux camps sont désormais en minorité dans la sélection. Et les résultats prouvent qu'Aragonés a eu raison de se priver de Raul notamment. Face à lui, Joachim Löw exerce depuis douze ans dont deux à la tête de la sélection. Il a pris le relais de Jurgen Klinsmann après le Mondial 2006. Sa ligne de conduite reste la même, ramener la Mannschaft au sommet après deux Euro ratés. Il ne lui reste plus qu'un obstacle à franchir.

Gardien : Espagne (9/10) - Allemagne (7/10)

Casillas a l'habitude des grands rendez-vous et a souvent pu montrer l'étendue de son talent. Sa présence rassure. Considéré comme l'un des trois meilleurs gardiens du Monde depuis plusieurs années, le portier du Real est aussi l'un des leaders de la Seleccion. A 38 ans, l'expérience de Lehmann est sans fond. Mais le gardien allemand est capable du meilleur comme du pire. Pour sa dernière sélection avec la Mannschaft, il aura à coeur de ne pas gaffer.

Défense : Espagne (8,5/10) - Allemagne (7/10)

L'Espagne a encaissé trois buts en six matchs et Casillas n'a eu que onze arrêts à réaliser depuis le début de la compétition, preuves que la ligne défensive tient bon. Face à Capdevila, Puyol, Marchena et au virevoltant Sergio Ramos, les attaquants allemands sauront-ils trouver la combine ? La Mannschaft s'est montrée moins impériale en défense, avec six buts encaissés dont deux contre le Portugal (3-2) en quart puis la Turquie (3-2) en demie. Friedrich semble le maillon faible, même si Metzelder, Mertesacker et Lahm (meilleur offensivement que défensivement) n'ont pas non plus été impériaux.

Milieu : Espagne (9/10) - Allemagne (8,5/10)

Point fort des Espagnols, les milieux de terrain impressionnent. Aragonés devrait reconduire le 4-5-1 qui lui a permis de battre la Russie, avec Fabregas à la baguette, à moins qu'il ne décide une fois encore de laisser sa perle sur le banc. Avec son milieu d'origine brésilienne Senna à la récupération, Iniesta, Xavi et Silva dans l'entrejeu, la Roja est bien armée. L'Allemagne tentera de contrecarrer la transmission ibérique. Frings a récupéré de sa côte cassée et devrait être titulaire. Hitzlsperger, Schweinsteiger et Podolski devraient l'accompagner. En revanche, Ballack inconstant depuis le début de la compétition est incertain à cause d'un problème musculaire au mollet.

Attaque : Espagne (8/10) - Allemagne (8,5/10)

L'Espagne a marqué onze buts dont sept lors des deux matchs contre la Russie et tiré 104 fois au but contre 58 fois à l'Allemagne. Mais le meilleur buteur du tournoi, Villa (4 unités) est forfait pour la finale. Fernando Torres sera sans doute seul en pointe. Silva, Iniesta et Fabregas seront chargés de l'alimenter. L'Allemagne a marqué dix buts en cinq matchs. Avec deux buts à son actif (inscrits lors des deux derniers matchs), Klose sera reconduit au front. Pour amener le ballon jusqu'à lui, la Mannschaft attaque rarement par l'aile droite, préférant user de la paire Podolski (3 buts) – Lahm de l'autre côté. Sergio Ramos est prévenu.

Banc : Espagne (7/10) - Allemagne (7/10)

Avec Albiol, Juanito et Arbeloa en défense, Xavi Alonso et De la Red au milieu et Güiza en attaque, Aragonés dispose de plusieurs solutions de rechange. Du côté allemand, les défenseurs Jansen et Fritz, les milieux Borowski et Rolfes et les attaquants Gomez, Neuville, Odonkor et Kuranyi sont prêts à entrer en piste.

Bilan : Espagne (8,5/10) - Allemagne (7,9/10)

La vérité du terrain n'est pas toujours celle du papier. Si les Espagnols partent légèrement favoris pour cette finale, l'Allemagne dispose du style de jeu et des joueurs capables de les contrer. Si les deux formations sont à 100% de leurs moyens, la partie sera à coup sûr acharnée et serrée.

Le match des déclarations

Francesc Fabregas (milieu de l'Espagne) : «Je sais ce que c'est de perdre une grande finale. Je sais combien ça fait mal et je ne veux pas revivre cette expérience. Nous n'avons pas encore atteint notre objectif. Nous ne pouvons pas nous contenter de cette place en finale. Nous voulons ramener la coupe à la maison. Michael Ballack fait un travail énorme pour eux. Défensivement et offensivement, c'est un des joueurs du tournoi. C'est pourquoi nous devrons fournir notre meilleur match ce dimanche. Ils sont très compétitifs, très forts et donc très difficiles à battre.»

Marcos Senna (milieu de l'Espagne) : «C'est un très grand honneur de jouer cette finale avec cette équipe. Pendant cette compétition, je me sens 100% espagnol. De façon générale, je ne me sens pas plus brésilien qu'espagnol. J'ai eu l'opportunité de représenter la Seleccion, j'ai les deux nationalités et je les ressens toutes les deux. Jusqu'à la finale, je me sens totalement espagnol. J'aurai tout mon temps pour penser au Brésil ensuite.»

Joachim Löw (sélectionneur de l'Allemagne) : «L'Espagne a été jusque-là l'équipe la plus constante dans ses performances. Je ne me souviens pas de lui avoir trouvé la moindre faiblesse dans ce tournoi. La route a été longue et difficile pour en arriver là, mais il ne reste plus qu'un match. On va se mobiliser et réunir toutes nos forces pour essayer de ramener la coupe en Allemagne. Michael (Ballack) n'a pas pu s'entraîner ces deux derniers jours en raison d'une blessure au mollet droit. Nous devons attendre et voir comment cela va évoluer. Le staff médical s'est lancé avec lui dans une course contre la montre.»

Christoph Metzelder (défenseur de l'Allemagne) : «Une finale, c'est déjà unique, mais cette fois, en plus, je vais rencontrer deux coéquipiers (Ramos et Casillas). Nous nous sommes félicités réciproquement pour la qualification en finale et nous nous entendons vraiment bien. Mais nous mettrons ça de côté pendant 90 minutes. L'Espagne est la seule équipe à avoir joué de façon constante pendant tout le tournoi et n'a pratiquement pas montré de faiblesses jusqu'ici. Nous savons qu'ils sont bons. Les Espagnols seront favoris.»

Les équipes probables

Espagne : Casillas – Capdevila, Puyol, Marchena, Sergio Ramos – Senna, Silva, Xavi Hernandez, Iniesta, Fabregas (ou Güiza) – Torres

Allemagne : Lehmann – Friedrich, Metzelder, Mertesacker, Lahm – Hitzlsperger, Frings, Schweinsteiger, Ballack (ou Rolfes), Podolski – Klose

Dernier match de l'Euro 2008 organisé en Suisse et en Autriche. L'Ernst Happel Stadion de Vienne accueille les deux derniers rescapés. L'Espagne et l'Allemagne courent toutes les deux après le trophée mais il faudra bien un perdant.



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