Super Ligue : attristé par cet échec, Pérez refuse d'abandonner !
Mort-né, le projet de Super Ligue semble désormais condamné à l'échec avec le retrait de plusieurs membres fondateurs. A la tête de cette nouvelle compétition, le président du Real Madrid Florentino Pérez ne lâche rien.
Quel échec retentissant ! Lancé dans la nuit de dimanche à lundi, le projet de la Super Ligue a été unanimement critiqué avant de s'écrouler dès mardi avec le retrait de plusieurs membres fondateurs.
Sans tous les clubs anglais, l'Atletico Madrid, l'Inter Milan ou encore le Milan AC, cette nouvelle compétition semble désormais condamnée à disparaître. Mort-né, ce projet reste pour autant dans les cartons…
Pérez ne lâche rien
Car de son côté, le président du Real Madrid Florentino Pérez croit toujours en cette Super Ligue. Mécontent du fonctionnement de l'UEFA avec la Ligue des Champions, le dirigeant espagnol, qui se trouvait à la tête de ce nouveau projet, n'a pas l'intention d'abandonner. «Je suis triste. Nous travaillons depuis trois ans pour ça. La Liga est intouchable, où il faut gagner de l'argent, c'est en semaine. Le format de la Ligue des Champions est obsolète et n'intéresse les gens qu'à partir des quarts de finale», a pesté Pérez pour la Cadena SER.
«La saison dernière, 650 millions ont été perdus avec ce format. Ce n'est pas ce qui qui marche. Nous avons mis au point un format où les équipes les plus importantes d'Europe jouent dès le début de la saison. On peut gagner plus l'argent là où les grands ne perdent pas en étant solidaires aux autres. (…) Le projet est en attente, il existe», a-t-il assuré.
Une vraie rancune contre l'UEFA
Pour cette fois-ci, le combat paraît en tout cas perdu pour Pérez. Et autant le dire tout de suite, le patron de la Maison Blanche a visiblement une vraie rancune envers l'UEFA. Selon lui, l'instance européenne et son président Aleksander Ceferin sont les responsables de cet échec. «Les 12 clubs ont signé un contrat contraignant. Nous pouvions accueillir d'autres équipes. Mais ils partent parce que l'UEFA fait un spectacle. Je veux un président éduqué, qui n'insulte pas. C'est aussi simple que cela. Il faudrait qu'il donne l'exemple», a déploré le Madrilène. Malgré cette défaite, Pérez n'a clairement pas dit son dernier mot…
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