Coupe du monde 2022 : le Portugal crie au scandale après le but refusé à Ronaldo
Accroché en Serbie (2-2), samedi, dans un match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022, le Portugal aurait pu prétendre à la victoire. Mais le but valable de Cristiano Ronaldo dans le temps additionnel n'a pas été accepté par l'arbitre Danny Makkiele. Une décision qui scandalise tout un pays.
La qualification pour une Coupe du monde se joue très souvent à peu de choses. En 2010 et 2014, le Portugal est passé par un trou de souris en obtenant son ticket pour la plus prestigieuse des compétitions internationales via les barrages, respectivement contre la Bosnie et la Suède.
Un scénario de que le champion d'Europe veut s'éviter pour le Mondial 2022. Mais pour cela, il faut un brin de chance que les partenaires de Cristiano Ronaldo n'ont pas eu en Serbie (2-2), samedi.
Un but parfaitement valable
Alors qu'ils ont été rattrapés en seulement un quart d'heure en seconde période, après avoir mené 2-0 grâce à un doublé de Diogo Jota, les Portugais pensaient repartir avec les trois points lorsque la star de la Juventus a devancé la sortie de Marko Dmitrovic pour placer un plat du pied droit imparable au bout du temps additionnel. Mais c'était sans compter sur le retour en catastrophe de Stefan Mitrovic pour dégager le ballon d'un tacle désespéré. Encore moins sur Danny Makiele.
Arbitre de la rencontre, le Néerlandais, qui n'a pas pu s'appuyer sur la VAR, absente dans ces éliminatoires, ni même sur la goal line technology, n'a pas bronché en refusant le but, pourtant valable, au quintuple Ballon d'Or. L'homme en noir s'est même payé le luxe de sortir un carton jaune à la légende vivante du Real Madrid, qui a laissé éclater sa colère avant de quitter le terrain, furieux, en jetant son brassard de capitaine au sol.
Ronaldo soupire, Santos digère mal
Après la rencontre, CR7 n'en démordait pas. «Être capitaine de l'équipe du Portugal est l'une des plus grandes fiertés, l'un des plus grands privilèges de ma vie. Je donne tout et donnerai toujours tout pour mon pays. Cela ne changera jamais. Mais il y a des moments difficiles à gérer, en particulier quand nous avons le sentiment que toute une nation est touchée. Relevons la tête pour faire face au prochain défi maintenant. Allez le Portugal» , a indiqué la star lusitanienne sur Instagram.
Alors qu'il a d'abord reproché à ses joueurs de s'être relâchés, Fernando Santos a lui aussi eu du mal à digérer. «L'arbitre s'est excusé auprès de moi dans le vestiaire et m'a dit qu'il était gêné. Il m'avait dit sur le terrain qu'il allait voir les images et que s'il s'était trompé, il viendrait s'excuser. Et c'était le cas. Les arbitres sont humains et font des erreurs, mais c'est pour cela qu'il y a le VAR et la goal-line technology pour éviter cela» , a ruminé le sélectionneur en conférence de presse.
La presse scandalisée
Une mesure dans les propos que n'a pas forcément eu la presse au pays. «Sem VARgonha» , ou autrement dit «Sans honte» , avec un jeu de mot subtil pour dénoncer l'absence de VAR, a décidé de titrer A Bola, qui a mis en avant la colère légitime de Ronaldo face à un arbitre totalement impassible. La même illustration a été choisie par Record, qui titre «Vol» sur sa page de couverture, avec un zoom sur le tacle tardif de Mitrovic.
De son côté, O Jogo a immortalisé le moment où Ronaldo, dépité par la décision du corps arbitral, a jeté son brassard au sol, optant notamment pour un titre un peu moins à charge, «VAR douce VAR» . Autant de Unes explicites qui mettent en avant la déception de tout un pays, dont l'envie d'obtenir justice va très certainement pousser les joueurs à donner le meilleur d'eux-mêmes à l'avenir. L'Irlande, le Luxembourg ou encore l'Azerbaïdjan sont prévenus.
VIDEO : le but injustement refusé à Ronaldo
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Le ballon a bien franchi la ligne sur le tir de Ronaldo
A Bola – «Sans honte»
O Jogo – «VAR douce VAR»
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