Cette semaine, le TOP déclarations vous fait revivre les moments les plus marquants de cette première partie de saison à travers un "Best Of" des réactions des différents acteurs du football mondial.

Cette semaine, Maxifoot vous recense un listing des dix déclarations les plus intéressantes, pertinentes, ou originales à la mi-saison. A ne pas manquer pour avoir un œil complet sur la période écoulée !

Emmanuel Petit (Chelsea) : "j'arrête"
(12/09/2003)

Emmanuel Petit a décidé de prendre sa retraite internationale et il avait accusé directement le sélectionneur de l'équipe de France, Jacques Santini. «J'arrête. J'ai le sentiment que l'équipe de France n'est pas dirigée par l'homme qu'il faut. Ma réflexion s'est concentrée sur des décisions qui n'appartiennent pas au terrain.» Il lui reproche «son manque de franchise. C'est quelqu'un qui a du mal à prendre ses responsabilités. Il laisse le temps et les événements agir. En ce sens, je lui rends service.» C'est un des cadres les plus influents de l'équipe de France qui a tiré sa révérence en ce début de saison 2003-04.

Zinedine Zidane (Real Madrid) : «lever le pied»
(17/10/2003)

Cette déclaration sur RMC du meneur de jeu du Real, Zinedine Zidane, a été l'une des plus étonnantes de cette première partie de saison. Elle concernait la confrontation prochaine entre le Real et l'OM en Ligue des champions. «Quand je vais arriver à Marseille, j'espère que le Real sera déjà qualifié. Si j'ai la possibilité de lever le pied, même si ce n'est pas très professionnel, je le ferai. Je suis et je serai toujours supporteur de l'OM et j'aimerais que Marseille passe ce tour.» A cause de multiples réprimandes (surtout de la part du coach de Porto), le joueur avait démenti l'information quelques jours plus tard.

Fabien Barthez (OM) : «je n'ai pas hésité»
(31/10/2003)

Présenté à la presse bien que ne sachant toujours pas s'il pourrait porter la tunique olympienne, le "divin chauve" Fabien Barthez avait confié ses impressions dans des propos recueillis par l'Équipe sur son retour à l'OM. «Ça me rajeunit. Marseille, je sais déjà ce que c'est et ce que ça peut procurer comme émotions. On retrouve tout de suite les copains en dehors et au sein du club (...), des gens que j'ai connus ici il y a dix ans. J'ai tout de suite pensé à tout ça. Aussi, quand Marseille m'a contacté, je n'ai pas hésité une seconde.» Il rejoindra finalement le club phocéen, officiellement, le premier janvier 2004.

Dado Prso (Monaco) : «quel beau cadeau !»
(07/11/2003)

Dans des propos recueillis par le quotidien Le Parisien, le croate Dado Prso avait donné sa réaction suite à son quadruplé qui avait largement contribué au récital monégasque dans la victoire de Monaco (8-3) face à la Corogne en Ligue des champions. «Ça me fait très plaisir. J'avais envie de jouer ce match. L'an dernier, on s'est qualifié in extremis pour cette compétition et je rêvais de cette compétition. Pour différentes raisons, je n'ai pas beaucoup joué depuis le début de la saison. Le coach m'avait dit qu'il me ferait un cadeau d'anniversaire pour cette rencontre et je l'en remercie (...) Jamais je n'aurais pensé marquer quatre buts avant ce match. Quel beau cadeau pour mon anniversaire.» Cette performance des Monégasques aura réellement marqué les esprits et aura contribué à la magnifique qualification pour le deuxième tour de la Ligue des champions des hommes de Didier Deschamps.

Roger Milla (ex-joueur du Cameroun) : «une grosse perte»
(14/11/2003)

Avant la rencontre amicale qui rendait un dernier hommage au défunt Marc-Vivien Foé, l'ancien attaquant camerounais, Roger Milla avait tenu des propos élogieux sur le grand milieu de terrain, dans une déclaration relayée par Foot365. «C'est un garçon qui comptait beaucoup pour la sélection camerounaise. C'est un garçon qui faisait beaucoup pour les Camerounais. Tous ces Camerounais qu'il aidait le pleurent encore. C'est une grosse perte (...) J'ai parlé avec lui à la mi-temps de ce match : il encourageait les joueurs pour lutter jusqu'à la fin pour la qualification finale. Il a même dit, «s'il faut sortir sur la civière il faut qu'on le fasse.» Finalement c'est lui qui est sorti pour de bon. C'était un garçon courageux, nous le regrettons toujours. C'était un garçon très généreux. » Maxifoot s'était associé à l'hommage rendu à ce joueur inoubliable.

Raymond Domenech (coach des Espoirs) : "des barbares"
(21/11/2003)

Choqué par les dégradations faites par les Portugais dans le vestiaire du stade de Clermont-Ferrand, le sélectionneur des Espoirs, Raymond Domenech avait exprimé sa consternation sur RTL. «Les Portugais n'étaient pas dans leur état normal. Il n'y a pas d'autres mots, ça dépasse l'entendement. Ce qu'ils ont fait dans les vestiaires, c'est innommable. On n'arrive pas à saisir. Devant ce qu'ils ont montré, le mot goujat n'a pas de sens. Je comprends l'exubérance d'une équipe qui gagne mais il y a du respect pour l'adversaire. Eux n'en ont eu strictement aucun à l'égard des gens qu'ils ont battus. C'est presque des barbares.» Pendant cette rencontre, Cissé avait été sanctionné d'un carton rouge qui a entraîné une suspension de cinq matches. En attendant le résultat de l'appel interjeté par la fédération française, l'attaquant auxerrois, en cas de confirmation, pourrait ne pas participer à l'Euro 2004 avec les Bleus.

Alain Roche (membre du PSG) : «des batailles rangées»
(29/11/2003)

Ayant appartenu et à Marseille et à Paris, l'ancien défenseur, Alain Roche avait raconté au Parisien, l'atmosphère qui régnait pendant les matches OM-PSG lorsqu'il était encore sur le terrain. «C'est un miracle que, pendant toutes ces années, il n'y ait pas eu de drame. Dans les tribunes et sur le terrain, on assistait à des batailles rangées. L'arbitrage était moins strict qu'aujourd'hui, ça jouait les crampons en avant. Fabien Barthez est un ami et je me souviens lui avoir rentré un genou dans la poitrine sur une sortie aérienne. La pression nous mettait hors de nous.» Cette année ce match au sommet s'est plutôt bien passé, mais l'OM a une nouvelle fois perdu sur son terrain face à son rival de toujours. Revanche attendue à Paris !

Arsène Wenger (coach d'Arsenal) : «hors du commun»
(05/12/2003)

Suite à la magnifique victoire de son équipe sur le terrain de l'Inter (1-5) en Ligue des champions, l'entraîneur des Gunners avait tenu à rendre hommage au héros de cette rencontre, Thierry Henry (2 buts, 1 passe décisive). Interrogé par l'Équipe, le technicien ne cachait pas son admiration. «Je ne peux même pas dire que je sois étonné par ses performances. Il a des qualités hors du commun. Mais aujourd'hui, il est en train de devenir un joueur historique, pas seulement pour le club, mais pour le football. Il a cette force incroyable de pouvoir faire la différence seul et avec les autres et il parvient à progresser dans les deux domaines. Aujourd'hui, il est difficile pour lui de monter encore plus haut mais c'est un garçon plein de réserves et de surprises.» Henry a été désigné meilleur joueur français 2003, une récompense amplement méritée par l'attaquant des Bleus.

Vedran Runje (OM) : «c'est peut-être lui qui partira ?»
(19/12/2003)

Interviewé par France Football concernant son probable départ à la trêve, le gardien croate Vedran Runje avait expliqué qu'il était toujours marseillais et qu'il comptait sur la possible éviction de son entraîneur, Alain Perrin, au mercato pour tenter de retrouver sa place au sein du club. «Pour moi, actuellement, seul Marseille compte. C'est évidemment la première fois de ma carrière que je vis une situation pareille, où quelqu'un essaie de me virer. Mais je suis quelqu'un de têtu et je suis prêt à patienter et à résister. Et puis, c'est peut-être lui qui partira avant moi ? C'est pourquoi je ne me prends pas la tête avec toutes ces questions. Selon moi, il y a beaucoup plus de chance que je sois sous le maillot marseillais à la reprise de la trêve, en janvier, qu'ailleurs.» Le mercato donnera son verdict très prochainement. A suivre sur Maxifoot !

Pavel Nedved (Juventus Turin) : «je le mérite !»
(26/12/2003)

Élu Ballon d'Or France Football 2003, le fantastique milieu de terrain de la Juve, Pavel Nedved, n'en est pas revenu, dans des propos recueillis par l'AFP, d'avoir obtenu ce trophée 41 ans après l'idole du football tchécoslovaque, Josef Masopust. «Je ne comprends toujours pas comment j'ai pu gagner, je n'osais même pas en rêver ! Mais maintenant que je peux toucher le Ballon d'Or, j'y crois, même si c'est dur de réaliser que je suis devant des joueurs comme Thierry Henry, Zinedine Zidane ou Andreij Shevchenko. C'est bien sûr une immense émotion (...) Le Ballon d'Or ne changera rien dans ma façon de gérer ma carrière, si ce n'est que je vais m'entraîner encore plus qu'avant pour prouver que je le mérite !» Une récompense équivalente au talent du joueur.

Merci, bonnes fêtes à tous et à la semaine prochaine !