LFP : un prêt d'état de 224,5 M€ pour soulager les clubs français !
Pour compenser le manque à gagner lié à l'arrêt de la saison par rapport aux droits TV, la LFP a officiellement contracté ce lundi un prêt d'état estimé à 224,5 millions d'euros. Grâce à cet argent, les clubs français vont être payés «normalement» malgré la crise actuelle.
Face à l'arrêt définitif de la Ligue 1 et de la Ligue 2 en raison de l'épidémie du coronavirus, les deux diffuseurs des championnats, Canal + et beIN Sports, ont refusé de payer l'intégralité des droits TV.
Après des négociations et le paiement d'une somme de 47,6 millions d'euros par rapport aux matchs déjà joués, les deux chaînes ont résilié leur contrat avec la Ligue de Football Professionnel, provoquant un énorme manque à gagner pour les équipes françaises par rapport aux échéances encore à payer.
La LFP a contracté un prêt d'état
Mais ce lundi, la LFP vient d'apporter une véritable bouffée d'oxygène à tous les clubs tricolores. En effet, l'instance français a contracté un prêt d'état, estimé à 224 millions d'euros par le quotidien L'Equipe, afin de compenser les pertes liées aux droits TV de la saison 2019-2020.
«Réunie ce 4 mai, l'Assemblée Générale de la LFP a adopté une résolution permettant à la LFP de contracter auprès de son établissement bancaire un prêt garanti par l'état (PGE). Grâce à ce prêt, la LFP sera en mesure de verser aux clubs de Ligue 1 et Ligue 2 l'ensemble des sommes encore à percevoir au titre des droits audiovisuels pour la saison 2019/2020. Ces sommes couvrent en effet les deux dernières échéances des droits audiovisuels de la saison 2019/2020, respectivement initialement programmées les 5 avril et 5 juin 2020 et permettront ainsi de contribuer au soutien de la trésorerie des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2», peut-on lire dans un communiqué officiel.
Un moyen de limiter les dégâts
Pour aider les équipes, la LFP a donc décidé d'assumer ses responsabilités et s'engage donc à rembourser ce prêt à l'avenir. Avec les pertes engendrées en cette période de crise sanitaire, le paiement «normal» des droits TV représente une excellente nouvelle pour les pensionnaires de L1 et de L2. Au total, les clubs vont ainsi se partager 272,1 millions d'euros selon les critères habituels comme la notoriété ou encore le classement final.
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