Ligue 1 : Rivère propose de finir la saison en... octobre ou novembre
Alors que l'épidémie de coronavirus paralyse le football, les instances et les présidents de clubs anticipent tous les scénarios possibles pour une reprise. Le patron de Nice, Jean-Pierre Rivère, propose une solution inédite en chamboulant le calendrier.
Reprendra, reprendra pas ? Depuis que la Ligue 1 s'est arrêtée le 13 mars dernier en raison de l'épidémie de coronavirus, tous les scénarios sont envisagés pour une reprise de la saison. Il est vite devenu clair que l'exercice 2019-2020 ne pourra pas se terminer avant le 30 juin. Et les dates désormais évoquées du 31 juillet ou du 31 août sont un peu plus réalistes. Mais Jean-Pierre Rivère a une idée totalement différente.
S'adapter dès maintenant à la Coupe du monde au Qatar
Dans une interview accordée à L'Equipe, le président de l'OGC Nice propose de chambouler le calendrier. Sa solution ? Calquer le calendrier sportif sur l'année civile afin de s'adapter dès à présent au prochain Mondial 2022 au Qatar qui se déroulera en hiver. «Au-delà de l'année en cours, essayons de donner une cohérence aux trois saisons à venir» , déclare le patron du Gym.
Ainsi, Rivère propose de décaler la fin de la saison 2019-2020 en octobre ou novembre et de débuter le prochain exercice en 2021. «Nous pouvons prendre tout notre temps pour finir la saison actuelle en octobre ou novembre, et on démarre la saison prochaine en février, explique-t-il. On peut intégrer l'Euro en juin et nous finissons fin octobre. En 2022, on fait une petite trêve en août et le même déroulement avec la Coupe du monde dans la foulée.»
Les avantages selon Rivère
Cette option permettrait de donner aux clubs «du temps pour se remettre à l'endroit sanitairement, économiquement» . Les équipes pourraient ainsi se préparer plus sereinement pour la prochaine saison et retrouver du souffle avant le mercato. «Si on finit nos matchs rapidement, on va toucher nos droits télé, mais est-ce raisonnable ?, interroge Rivère. Le mercato va être compliqué, peut-être atone.»
Elle a d'autres avantages pour Rivère. Notamment l'absence de matchs en janvier, «là où on joue le plus actuellement alors que les pelouses sont les plus dégradées» . «Imaginez un foot où on puisse jouer tout le mois de mai, de juin, de juillet...» , glisse le dirigeant niçois. Et le problème de la chaleur ? «Bien sûr, mais l'été est aussi une saison pour jouer plus tard» , souligne-t-il. Une proposition inédite qui ne manquera pas de faire parler.
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