Naples : Fabian Ruiz, Callejon, Mertens... La mise au point musclée De Laurentiis
A la tête d'une séduisante équipe de Naples dirigée par Carlo Ancelotti, Aurelio De Laurentiis sait que ses joueurs sont fortement convoités. Le moment choisi par le président du club italien de réaliser une mise au point musclée.
Lorsqu'on lui tend un micro, Aurelio De Laurentiis n'est pas du genre à rester muet. Surtout lorsqu'il s'agit d'évoquer le marché des transferts, où il compte bien réaliser les meilleures affaires possibles. Notamment au moment de vendre.
De Laurentiis veut un gros chèque pour Fabian Ruiz
C'est le cas pour Fabian Ruiz. Auteur d'un excellent Euro Espoirs, l'été dernier, le milieu offensif espagnol a vu sa cote grimper en flèche. Il se murmure que le Real Madrid et le FC Barcelone sont prêts à casser leur tirelire pour rapatrier l'ancien joueur du Betis au pays. En bon businessman, le cinéaste n'est pas contre. Mais pour cela, les deux clubs espagnols devront réaliser un effort financier conséquent pour le convaincre.
«Vous ne devez jamais fermer les portes. La nôtre sera toujours ouverte. Il ne faut pas faire de sentiments. J'en ai eu avec Koulibaly et je ne l'ai pas vendu, même pour 105 millions d'euros. Mais le moment arrivera où il faudra vendre obligatoirement certains joueurs. Fabian a toujours été un top joueur. Si je paie 30 millions d'euros un joueur méconnu, c'est parce que je connais le football après 15 ans d'expérience» , a prévenu l'homme d'affaires pour Sky Sports.
La Chine, «de la merde» pour De Laurentiis
De Laurentiis a également évoqué de possibles départs chez ses trentenaires. En effet, José Maria Callejon et Dries Mertens, arrivés en 2013 et qui compilent à eux deux 192 buts en 594 matchs, ont des envies d'ailleurs. S'ils ne sont pas encore sur la pente descendante, l'Espagnol et le Belge savent qu'ils n'ont plus beaucoup de temps pour obtenir un dernier gros contrat, en Chine notamment, où Marek Hamsik a filé l'hiver dernier. De quoi inspirer leur mentor.
«Si quelqu'un veut partir en Chine pour être trop payé et vivre deux ou trois ans de merde, c'est son problème. Je ne peux pas considérer la Chine compétitive. (...) Dans la vie, vous devez choisir entre être heureux et travailler pour ce que vous aimez faire ou simplement pour l'argent. Pour moi, l'argent est un moyen et non une fin. Si pour eux c'est une fin, allez en Chine» , a lâché De Laurentiis. Reste à savoir si cet avertissement sera suffisant.
Que pensez-vous des propos de De Laurentiis ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...
