Arsenal : sa candidature, l'après-Wenger, la supériorité de la Premier League... Les vérités d'Emery
L'été dernier, l'entraîneur Unai Emery a quitté le banc du Paris Saint-Germain pour s'asseoir sur celui d'Arsenal. Mais la tâche n'était pas aisée après les 22 longues années de règne de son prédécesseur Arsène Wenger…
Après deux saisons passées sur le banc du Paris Saint-Germain, Unai Emery n'a pas été prolongé par les dirigeants du club de la capitale. «Je crois que les supporters ne voulaient pas que je reste», a expliqué l'entraîneur espagnol lors d'une longue interview accordée au quotidien Marca.
Heureusement pour le Basque, il n'a pas tardé avant de rebondir du côté d'Arsenal. Même s'il a dû batailler pour obtenir le poste…
U. Emery - «après Wenger, il a fallu redistribuer les cartes»
«Je faisais partie d'une liste de huit candidats. Je n'étais pas habitué à cette situation, celle d'un candidat qui doit se vendre, a raconté Emery dans les colonnes du quotidien espagnol. Partout où je suis passé auparavant, mon profil avait déjà été retenu avant mon arrivée. J'ai donc préparé l'entretien, avec toujours ce petit doute concernant ma maîtrise de l'anglais, mais ils m'ont souvent dit que ce ne serait pas un problème.»
Au final, Emery a hérité des commandes de l'équipe, mais aussi du long règne du technicien français Arsène Wenger, qui venait de terminer un cycle incroyable de 22 ans à la tête des Gunners. Logiquement, l'Espagnol a dû procéder à quelques changements. «De nos jours, il est très difficile pour un entraîneur de tenir pendant 22 ans sur le banc d'une équipe, a d'abord reconnu l'ancien coach du PSG. Il a fallu redistribuer les cartes dans tous les domaines.»
Nouvelle équipe, nouveau championnat…
«Non pas en raison d'une quelconque négligence antérieure, mais bien pour stimuler tout le monde : secouer, balayer la poussière, réouvrir certaines fenêtres... Le tout de manière positive. Un jour, on m'a dit que si on nous demandait du changement, il fallait le faire. Et c'est là que j'ai commencé à élaborer mon idée», a-t-il poursuivi. Emery devait alors changer le club, mais aussi s'acclimater à un nouveau championnat, réputé plus difficile que les autres.
«Est-ce une réalité ? Peut-être, oui, parce que toutes les équipes possèdent un ou deux joueurs au-dessus de la moyenne, notamment en raison du pouvoir économique de la Ligue. Les meilleurs joueurs viennent ici, sauf s'ils rejoignent le Real Madrid, le FC Barcelone, le Bayern Munich, le PSG, la Juventus et quelques autres clubs. Idem pour les entraîneurs, les meilleurs sont ici : Guardiola, Klopp, Mourinho, Sarri, Pochettino…» Désormais, Emery peut se frotter à la crème de la crème et, pour l'instant, il s'en sort plutôt bien !
D'après vous, Arsenal a-t-il eu raison de miser sur Unai Emery ? Pensez-vous que son passage chez les Gunners sera couronné de succès ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…
