ASSE : un repreneur américain en approche avec un projet similaire à Red Bull... Ça bouge chez les Verts !
Évoqué au mois de décembre, le rachat de Saint-Etienne par un repreneur américain devrait être officialisé dans les prochains jours. La fin d'une ère pour les Verts, qui pourraient prochainement se rapprocher du modèle instauré par l'entreprise Red Bull, avec notamment la mise en place de clubs filiaux.
Saint-Etienne ne disputera probablement pas la Coupe d'Europe la saison prochaine. Battus à Monaco (1-0), samedi, lors de la 37e journée de Ligue 1, les Verts, 8es, vont devoir compter sur un concours de circonstances pour terminer à la 6e place. Mais l'essentiel est peut-être ailleurs pour la formation stéphanoise. Grâce à sa remontée fantastique en 2018, cette dernière a convaincu un investisseur de prendre en charge le club.
Une vente entre 40 et 50 M€
Une information évoquée dès décembre et confirmée par L'Equipe ces dernières heures. Selon le média sportif, un «accord de principe a été signé il y a quelques semaines avec un repreneur américain» , dont on ignore pour le moment l'identité, pour la vente de la totalité des parts de Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Une officialisation de la vente du club, comprise «entre 40 et 50 millions d'euros» , possible uniquement à partir du 15 juin mais dont l'annonce devrait survenir la semaine prochaine, probablement mardi.
Des négociations menées par l'ancien président de l'AS Monaco, Jérôme de Bontin (2008-2009), qui pourrait occuper des fonctions opérationnelles au sein de l'organigramme de l'institution stéphanoise. Willy Sagnol, natif de Saint-Etienne, pourrait d'ailleurs «chapeauter tout le domaine sportif» avec à ses côtés, un nouveau directeur du marketing et un directeur général dévolu à l'administratif, tandis que Dominique Rocheteau devrait lui se contenter d'un rôle d'ambassadeur.
Le modèle Red Bull pour exemple
Une nouvelle ère qui pourrait être marquée par la mise en place d'un projet très ambitieux. En effet, le futur propriétaire prévoit de s'ouvrir davantage à l'international afin de faire de l'ASSE une «matrice de plusieurs clubs» avec plusieurs structures filiales. Un modèle similaire à celui de la firme Red Bull, qui a su tirer son épingle du jeu en montant des équipes devenues très solides à Leipzig, Salzbourg ou encore New York. De quoi mettre l'eau à la bouche des fans stéphanois !
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