PSG : Emery n'avait jamais vu ça...
Malgré une entame complètement ratée, le Paris Saint-Germain est parvenu à arracher le match nul à Saint-Etienne (1-1) lors de la 32e journée de Ligue 1. S'il a apprécié la réaction de ses hommes, l'entraîneur Unai Emery n'est pas près d'oublier cette première période.
Les absences de certains titulaires n'expliquent pas tout. Une semaine après son sacre en Coupe de la Ligue, le Paris Saint-Germain était beaucoup moins intéressé par son déplacement à Saint-Etienne vendredi soir.
Alors qu'ils avaient la possibilité d'officialiser leur titre de champion de France ce week-end, en fonction du résultat de l'AS Monaco, les Parisiens sont entrés dans cette partie avec un incroyable manque d'implication !
«Notre pire 1ère période»
Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à souligner le manque de mobilité devant et la fébrilité défensive, à l'image de l'étonnante passivité du capitaine Marquinhos sur le but de Rémy Cabella. Ou de la naïveté de Presnel Kimpembe expulsé à la suite d'un deuxième carton jaune en 12 minutes… Malgré le match nul (1-1) miraculeusement arraché sur un but contre son camp de Mathieu Debuchy dans le temps additionnel, Unai Emery a été cash après la rencontre.
«C'est notre pire première période de la saison» , a lâché l'entraîneur parisien au micro de Canal+. Depuis son arrivée en 2016, l'Espagnol n'avait jamais vu ça. «On a concédé beaucoup d'occasions à l'adversaire. On n'est pas entré dans le match avec la concentration nécessaire, on n'a pas bien compris le match contre une équipe en forme et qui a bien travaillé. Terminer la première période à 1-0 pour Saint-Etienne, c'était une chance pour nous. Ils auraient mérité de marquer plus de buts en première période» , a reconnu le technicien.
Emery ne bâcle pas la fin de saison
Avant de faire entrer son capitaine Thiago Silva pour la deuxième période, l'ancien coach du FC Séville a donc pris la parole dans le vestiaire, refusant de laisser filer cette rencontre visiblement anecdotique pour certains joueurs. «On veut maintenir le rythme, l'exigence sur le terrain. Il ne s'agit pas de pointer un ou deux joueurs du doigt. On est ensemble qu'on gagne ou qu'on perde» , a-t-il défendu.
Rarement aussi tranchant dans ses déclarations, Emery, tout de même fier de «l'orgueil» de ses joueurs en seconde période, a également été méconnaissable à Geoffroy-Guichard. Preuve que le Basque, lui, restera impliqué à 100 % jusqu'au bout malgré son probable départ en fin de contrat au terme de la saison.
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