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Revue de presse : Galatasaray - Bordeaux
Par Nicolas Lagavardan - Actu Champion's League, Mise en ligne: le 13/09/2006 à 12h45
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Sans être emballée par la prestation des Girondins de Bordeaux à Galatasaray (0-0) pour leur grand retour en Ligue des Champions, la presse française a trouvé quelques motifs de satisfaction et des signes encourageants pour la suite de la compétition.

La presse nationale

L'Equipe se montre indulgent pour le premier match européen des Girondins. C'est «un résultat encourageant d'autant que, dans l'autre match du groupe, le PSV Eindhoven et Liverpool se sont aussi neutralisés (0-0).» Pour nos confrères, «les retrouvailles entre les Girondins et l'Europe ont été cordiales, à défaut d'avoir animé des sentiments plus passionnés. Bordeaux n'est pas l'équipe la plus romantique qui soit et n'a en rien hypothéqué son avenir lors de son déplacement à Istanbul contre Galatasaray (0-0)» . L'Equipe estime que «tout reste ouvert dans ce groupe C parti sur des bases équilibrées qui rappellent déjà celui dans lequel était tombé Lille il y a un an» . Côté individuel, «la suspension de Mavuba a provoqué le retour au 4-4-2 et celui-ci a bien vécu malgré le peu d'automatismes de la paire inédite Ducasse-Micoud à la récupération. La rigueur de Marc Planus a souvent soulagé une défense girondine parfois mis durement à contribution. L'omniprésent Micoud a manqué d'un cheveu l'ouverture du score d'une belle frappe croisée à l'entrée de la surface.» Peut mieux faire pour Bordeaux qui a «fini la partie en hésitant constamment entre deux théories : jouer les coups à fond ou défendre pour garder le score. Galatasaray s'est posé beaucoup moins de questions et a bien failli faire sauter le verrou.»

France Info revient sur le dispositif tactique des deux équipes. «Pour ce match entre hésitants - Bordeaux est 6e, Galatasaray 9e de son championnat après cinq journées en demi-teinte - le manageur de Bordeaux Ricardo, privé au milieu de Mavuba (suspendu) et Fernando (convalescent), avait opté pour un 4-4-2, avec Darcheville et Chamakh en pointe. Cet alignement était aussi choisi par l'entraîneur belge de Galatasaray, Erik Gerets, privé de deux de ses défenseurs titulaires, et qui avait décidé de se passer de l'emblématique attaquant Hakan Sükür, jugé fatigué.» Sur son site web, France Info remarque «un manque certain d'assurance des deux équipes en ce début de saison» qui débouchait sur «un premier tiers fort prudent. Mais la nervosité était résolument plus bordelaise, à mesure que Galatasaray poussait.» Heureusement pour les Bordelais, «la présence rassurante de Ramé, vétéran des campagnes européennes de Bordeaux,» a permis de ramener un point. «Souvent trop long ou trop imprécis, Bordeaux dégageait pour sa part une impression de retenue, le premier tir cadré ne venant qu'à la 39e.» Cette frappe de Chamakh devait d'ailleurs être la seule cadrée du match. Galatasaray a tiré dix fois au but sans parvenir à cadrer une seule fois, Bordeaux a frappé cinq fois pour un tir cadré.

La presse régionale

Pour Le Parisien, «les Girondins, dans l'ensemble dominés mais aussi par moments timorés mardi soir, peuvent se réconforter d'un bon début comptable, pour un déplacement en Turquie toujours délicat. Mais au terme d'une rencontre sans relief, ni les Bordelais ni les Lions de Galatasaray n'auront fait beaucoup pour dissiper l'idée que les favoris de ce Groupe C sont ailleurs, à Liverpool ou à Eindhoven sans doute.»

Sud Ouest est plus clément et titre «ça aurait pu être Byzance.» Le quotidien souligne qu'il «est toujours essentiel de bien entamer une telle compétition.» Les Girondins n'ont donc pas à rougir du point du match nul, «toujours porteur d'espoirs. Ce n'était pas évident au coup d'envoi compte tenu des absences et des difficultés rencontrées en championnat. Solides, solidaires et opiniâtres, les Girondins ont rarement été mis sous le joug d'adversaires bien peu inspirés et percutants.» Sud Ouest prévoit cependant que «ce matin, après une courte nuit, quelques regrets» envahiront les esprits bordelais. «Et le sentiment qu'il y avait mieux à faire. Sans parler de hold-up, loin s'en faut, ils avaient les arguments pour inscrire un but précieux. Seulement, ils ont manqué de qualités techniques, de maîtrise dans la conservation du ballon, d'un soupçon d'audace et d'un nuage d'ambition.»

La presse spécialisée

Sport 24 titre «Bordeaux tient le choc» et se réjouit pour les Girondins qui, et «c'est la bonne nouvelle du soir, ont retrouvé leur efficacité défensive.» Merci qui ? «Cette solidité, qui leur a tant apportée la saison passée et leur vaut un petit point à l'extérieur, ils la doivent en grande partie à Marc Planus. Le défenseur central bordelais aura été d'une implacable efficacité en avortant de nombreuses offensives turques. Jurietti, quant à lui, aura défendu sur son côté droit avec une grande abnégation, bien aidé en cela par Julien Faubert. Enfin, Johan Micoud, dans un rôle inhabituel de relayeur aura été bien plus présent que lors de ses dernières sorties. De quoi donner certaines idées à Ricardo.»

Eurosport dénote un bon comportement, même s'il a manqué un petit quelque chose pour que la soirée soit complètement réussie. «Pour son retour en Ligue des Champions, Bordeaux est allé chercher un bon point sur la pelouse de Galatasaray (0-0). Solides, les Girondins ont mal exploité quelques belles occasions. Ils réalisent toutefois une bonne opération. Pas facile pour la jeunesse girondine d'aller se faire les crocs en Turquie, sur la pelouse du Stade Atatürk, au beau milieu de 60000 spectateurs en furie. Pourtant, les hommes de Ricardo ne semblaient pas impressionnés par l'événement.» Eurosport regrette la fin de rencontre bordelaise et un manque d'audace pour porter le coup de grâce. «Malheureusement pour le spectacle, cette fin de match ne sera pas à la hauteur de nos attentes. Plus le temps passe, plus Bordeaux se replie sur lui-même. L'objectif était les trois points. Il se transforme petit à petit en un seul car ramener un match nul de Turquie n'est finalement pas un si mauvais résultat. Mais pour gagner ce point, il faut tenir et les dix dernières minutes sont très dures pour les Girondins. Il faudra hausser son niveau de jeu dans deux semaines contre Eindhoven pour espérer l'emporter.»

Le sentiment général de la presse est mitigé après le match nul des Girondins sur le terrain de Galatasaray (0-0). Rassurant pour une première sortie européenne, ce résultat aurait pu être encore meilleur si les hommes de Ricardo avaient été moins frileux, notamment en fin de rencontre.



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