Au sommaire du baromètre Maxifoot – spécial Mondial 2006 - cette semaine, vieux de bonheur, le réveil de Toni et la muraille Ricardo sont les trois valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, Argentine sans réaction, le "si" anglais et individuellement Brésil. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Les valeurs en hausse

Vieux de bonheur

Combien de critiques rapidement lancées, combien de doutes hâtivement exprimés, combien de jugements expressément donnés, combien de sondages délibérément diffusés… ? Oui, unis contre vents et marées, les Bleus ont sorti coup sur coup Espagnols et Brésiliens et voilà la France qui descend dans les rues comme au bon vieux temps. Il paraît que les voyages forment la jeunesse ! Alors, si c'est avéré, les supporters français n'ont pas fini de s'extasier. Le bonheur est donc dans le pré avec pour principaux acteurs une troupe de "petits vieux" aidés de quelques acolytes... qui joyeusement savourent leur dernier tour ! Allez les Bleus !

Le réveil de Toni

Opposés aux Ukrainiens de Chevtchenko, les hommes de Lippi n'ont pas faibli. Trois à zéro la balle au centre ! Avec un Zambrotta d'une efficacité exemplaire (un but, une passe décisive), un Cannavaro quasi infranchissable, un Buffon qui ferme la boutique à double tour et un Toni enfin réveillé (deux buts), les Italiens ont fière allure. Sans bruit, l'Italie franchit les étapes une à une. Avant-dernière marche, l'Allemagne. Le meilleur buteur de la saison dernière saura-t-il faire sauter le verrou du pays organisateur ? Une chose est certaine, les Italiens sont là… et bien là.

La muraille Ricardo

Merci Ricardo par ci. Merci Ricardo par là. Oui, les Portugais peuvent dérouler le tapis rouge pour leur portier. Trois tirs au but arrêtés sur quatre et voici le Portugal en demi-finale de la Coupe du monde. Déjà performants contre les Hollandais, les Lusitaniens ont récidivé face à des Anglais maîtrisés de bout en bout. Certes le 0-0 ne restera pas dans les mémoires mais la formidable prestation de Ricardo n'est pas prête de disparaître du rayon souvenir. Luiz Felipe Scolari peut respirer. Contre la France, il récupère Deco et Da Costa qui étaient suspendus. Avec un Figo revigoré (sorti sur blessure à la 86e minute), un Cristiano Ronaldo moins individualiste et un Pauleta moins isolé, les Portugais ont tout pour créer l'exploit. Celui d'être présents le 9 juillet à Berlin.

A part ça ? Kahn s'est approché de Lehmann… pour lui apporter tout son soutien avant la séance des tirs au but victorieuse contre les Argentins. Comme quoi, tout est possible !

Les valeurs en baisse

Argentine sans réaction

Etonnante Argentine rentrée au pays ! Irrésistible lors de la phase de poule, la Seleccion s'est pris les pieds dans le tapis germanique. Défaits aux tirs au but (1-1 puis 4-2), les hommes de Capitaine Sorin n'ont été que l'ombre d'eux-mêmes. Egalisateur à dix minutes de la fin, Klose et sa bande pensaient voir déferler l'armada sud-américaine… Que nenni ! José Pekerman avait déjà fait entrer en jeu ses trois remplaçants. Pas de Messi, pas de Aimar, pas de Saviola… quand on vous dit que cette Argentine-là était étonnante. Dommage ! Les Argentins avaient semble-t-il les moyens de faire quelque chose d'énorme dans ce Mondial 2006.

Le "si" anglais

Et de cinq pour l'équipe de la Reine ! Oui, depuis 1990, c'est la cinquième fois que l'Angleterre sort d'un grand tournoi à l'issue d'une séance de tirs au but. Ce coup-ci, les Beckham, Rooney et autre Lampard ne peuvent s'en prendre qu'à eux tant leurs performances ont été au dessous des attentes de leurs nombreux supporters. Eriksson n'aura pas réussi, lui non plus, les prouesses espérées. Même le coup de poker final, l'entrée de Carragher à deux minutes du terme de la prolongation pour tirer un tir au but, n'a pas eu l'effet escompté. Un ultime regret concernant les Anglais, celui de ne pas avoir vu le jeune prodige Walcott tant imaginé… Enfin ! Avec des si…

Individuellement Brésil

Une finale avant la lettre… oui, peut-être… en attendant la seule, la vraie, l'unique, celle du 9 juillet ! Perdants contre la France, grands frustrés de ce Mondial 2006, les Brésiliens, favoris de la compétition, repartent chez eux avec le sentiment désagréable d'avoir été incapables de répondre à la tactique bleue. Parreira avait déjà montré un aveu de faiblesse en décidant de modifier sa composition de départ (renfort du milieu de terrain au détriment de l'attaque), il en a montré un autre en attendant désespérément l'étincelle des pieds de Ronaldo, de Ronaldinho, d'Adriano, de Kaka ou encore de Robinho… Au jeu d'équipe proposé par l'ami Raymond, le sélectionneur brésilien n'a trouvé que des réponses individuelles… inefficaces.

A part ça ? Les incidents qui ont suivi la rencontre Allemagne-Argentine entre les joueurs des deux camps étaient inutiles. Provocations stupides ou réponses idiotes ? Peu importe, les deux sont coupables.

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !