Au sommaire cette semaine : la consécration de Ronaldinho, l'hommage rendu à George Best, l'émotion de Bernard Genghini racontant le premier but se son fils Benjamin et la déclaration d'amour de Vikash Dhorasoo au PSG.

Maxifoot vous recense un listing des 10 déclarations les plus intéressantes, pertinentes ou originales de la semaine. A ne pas manquer pour avoir un oeil complet sur toute l'actu de la semaine. Le but étant uniquement d'apporter un coup de projecteur avec une tonalité légèrement décalée.

Ronaldinho 50ème joueur consacré !

Ronaldinho (Ballon d'Or France Football 2005) : «C'est la réalisation de l'un de mes rêves. Je suis très content. C'est un plaisir énorme de vivre un tel moment et j'espère revenir l'année prochaine et les années suivantes … Ce Ballon d'Or va à tous mes coéquipiers, que cela soit au Barça ou en sélection. Le football se joue en équipe et sans mes coéquipiers, je n'aurais rien gagné… En recevant le trophée j'ai pensé à ma famille et mes amis. Tous ces gens qui ont commencé avec moi et qui ne sont pas présents aujourd'hui mais qui m'ont aidé à atteindre ce niveau. Je dis merci à toutes ces personnes.»

Réactions de Ballons d'or

Michel Platini (vainqueur en 1983, 1984 et 1985) : «Ronaldinho, c'est celui qui rend le football plus beau et plus artistique. Il donne du bonheur à tout le monde, et il est beau avec son sourire. Avec lui, le football est un jeu, un art et c'est la représentation du jeu que j'aime. Il est non seulement brillant individuellement, mais, en plus, il est altruiste. Il a l'art de la bonne passe. Il ne fait pas que des dribbles. Parce que j'en ai vu qui faisaient des dribbles et des jonglages, mais qui ne savaient pas faire de passes. Eux, ils sont bons pour le cirque. Ronaldinho, lui, il est bon pour le football» .

Hristo Stoitchkov (vainqueur en 1994): «Ronaldinho a été ému de recevoir le Ballon d'or parce qu'il a vu les gens qu'il y avait dans le public : que des "cracks" , l'histoire du football, et tout le monde s'est levé pour le féliciter. C'est mieux que lorsque les 100 000 personnes du Camp Nou t'applaudissent.»

Qu'ont-ils fait de leur ballon ?

Roberto Baggio (lauréat en 1993) : «Il trône dans mon salon et tous les amis qui viennent à la maison veulent le voir et le toucher. Il y a tellement de traces de doigt que je dois le nettoyer systématiquement.»

Matthias Sammer (lauréat en 1996) : «Il est sur mon poste de télévision. Comme ça quand le programme ne me plaît pas, je l'admire.»

Derniers instants avec Best

George Best (vainqueur en 1968) : «J'ai toujours voulu être footballeur. A l'époque les jeux vidéo n'existaient pas. On prenait un ballon, on descendait dans la rue, on jouait au football… Quand j'ai gagné le Ballon d'or, Sir Matt Busby (l'emblématique entraîneur de Manchester United dans les années 60) m'a appelé et m'a dit : je crois que tu as de bonnes chances d'être choisi… J'ai répondu : non c'est impossible, je suis un gamin de Belfast on ne fait pas ce genre de choses là-bas.»

L'hommage au Best

Bertie Ahern (Premier Ministre irlandais) : «Plus qu'un des meilleurs joueurs produits pas l'île verte, George Best était l'un des grands joueurs du monde. Dans les jours qui viennent, il sera difficile de trouver les mots pour qualifier son talent. Il faudra juste rappeler qu'il était un génie du ballon rond.»

Bobby Charlton (Vainqueur de la coupe du monde 1966, ancien sélectionneur de l'Eire) : «Tous ceux qui ont vu ce que George faisait sur le terrain rêvaient de faire la même chose. Il a eu une immense contribution pour le jeu et enrichi les vies de tous ceux qui l'ont vu jouer. Le football a perdu l'une de ses gloires et j'ai perdu un ami cher.»

Benjamin Genghini, le fils buteur de son papa

Bernard Genghini (Directeur sportif du FC Sochaux et ancien international A) : «C'était le deuxième match de Benjamin. Il est rentré à la 87ème minute. Quand tu le vois au bord du terrain, avec le nom dans le dos, il y a beaucoup d'émotion. Je me suis dit : pourvu qu'il négocie au mieux ses premiers ballons... Trois minutes après son entrée, Benjamin a surgi pour inscrire un but de renard des surfaces. Sur cette action, il échappe à son camarade de l'équipe de France des 19 ans, Jimmy Briand.»

Dhorasoo déclare sa flamme au PSG

Vikash Dhorasoo : «Je suis très fier de porter les couleurs du PSG et de représenter la capitale. Cela aurait été un regret dans ma carrière de ne pas jouer pour le PSG… J'ai choisi de porter le numéro dix car beaucoup de grands joueurs ont porté ce numéro et je souhaite devenir un grand joueur dans l'histoire du club… Je joue là où mon entraîneur me fait jouer. L'important c'est de gagner. J'aime le PSG !»

A la semaine prochaine !