Transfert : des clubs de L1 font pression sur les instances pour ne pas homologuer le contrat de Ben Arfa
Les affaires se compliquent pour Nice et Hatem Ben Arfa. Alors que la LFP rendra sa décision mardi prochain, plusieurs clubs de Ligue 1 sont prêts à déposer des réserves si jamais le Gym se risque à faire jouer sa recrue...
A la suite de l'avis consultatif rendu par la FIFA mercredi, la LFP devait statuer ce jeudi sur le cas Hatem Ben Arfa, dont le transfert à Nice est bloqué car le milieu de terrain offensif a déjà joué avec deux clubs différents cette saison.
La LFP statuera mardi prochain
Le Gym a annoncé que la réunion de la commission juridique de la Ligue a finalement été repoussée à mardi prochain. Une information confirmée peu après par la LFP. Ben Arfa ne jouera donc pas vendredi soir à Bordeaux, en ouverture de la 21e journée de Ligue 1. Pas plus qu'il n'a joué le week-end dernier face à Lorient (3-1).
Un match que les Aiglons auraient pu perdre sur tapis vert s'ils s'étaient risqués à aligner leur recrue. Car les Merlus étaient prêts à attaquer. La FFF et la LFP prendront-elles le risque de valider le transfert ? Pas évident. Car à l'instar du club breton, plusieurs écuries de Ligue 1 sont prêtes à déposer des réserves sur chaque match qui sera joué par l'ancien Lyonnais !
Les adversaires de Nice prêts à déposer des réserves
«Plusieurs clubs nous ont alertés sur les failles de ce dossier, dont Lorient qui était prêt à déposer une réserve le week-end dernier. Contrairement à ce qui peut être dit, la FFF a tout intérêt à ce qu'un joueur comme Ben Arfa revienne en France. Mais si l'on n'avait pas soulevé ce point de règlement, l'OGCN aurait pu être en danger avec des matchs perdus sur tapis vert» , a expliqué le responsable juridique de la FFF Jean Lapeyre à Nice Matin.
Tout cela parce que Ben Arfa a joué un match (jugé non officiel par la Fédération anglaise) avec les U21 de Newcastle en début de saison. Regrettable, avant tout pour le joueur, mais aussi pour Nice et la Ligue 1. Mais les instances peuvent-elles se permettre de créer une jurisprudence allant à l'encontre du réglement, et de risquer de voir la seconde moitié de saison polluée par les procédures ?
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