Les contraintes imposées par l'UEFA ralentissent le PSG dans son recrutement. Les dirigeants parisiens ont trouvé la parade pour Serge Aurier, mais devront trouver une autre méthode pour convaincre le Real Madrid de leur céder Angel Di Maria...

Nasser Al-Khelaifi cherche la parade pour Angel Di Maria

Recrutement limité, masse salariale contenue... Le PSG doit composer avec les sanctions prises à son encontre par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier. Cela n'a pas empêché les champions de France de s'adjuger les services de David Luiz pour près de 50 millions d'euros, et de Serge Aurier mercredi.

L. Blanc - «on ne fait pas ce qu'on veut»

Si les Parisiens parviennent quand même à avancer dans leur recrutement, le FPF les ralentit considérablement et les oblige à trouver des "astuces" , comme pour Aurier pour qui le club de la capitale a réussi à différer le paiement d'un an en concluant avec Toulouse un prêt avec option d'achat (probablement automatique) plutôt qu'un transfert sec.

Laurent Blanc l'a reconnu mercredi soir après la victoire en amical face à Nice (2-1). «On ne fait pas ce qu'on veut, vous le savez aussi bien que moi. Si on vous annonce cette formule-là (pour Aurier), c'est qu'il y a une raison» , a-t-il concédé. «Le fair-play financier va nous gêner, nous gêne déjà mais ça n'a pas empêché de recruter deux joueurs importants. Mais c'est vrai qu'on ne peut pas faire ce qu'on veut, on le savait» , a ajouté l'entraîneur parisien.

Le paiement pour Di Maria étalé sur plusieurs années ?

Si le PSG a réussi à s'entendre avec le TFC sur Aurier, la donne sera en revanche bien plus compliquée pour des joueurs tels qu'Angel Di Maria. En effet, comment convaincre le Real Madrid d'accepter un prêt avec une option d'achat de 50 millions d'euros ? L'Argentin se serait pourtant déjà mis d'accord avec Paris. Mais cette fois-ci, Nasser Al-Khelaifi va devoir trouver une autre combine pour amadouer les Merengue. Vendre un ou deux joueurs atteignant la valeur de Di Maria ?

Ou peut-être négocier un prêt payant à 15 M€ par exemple, avec une option d'achat automatique de 35 M€ ? En matière de transferts, les clubs s'entendent souvent pour un paiement en plusieurs traites étalées dans le temps. Par exemple, il est probable que le Real n'ait pas payé 80 millions d'euros cash à Monaco pour James Rodriguez, mais prévu deux, trois ou quatre versements étalés sur deux, trois ou quatre ans. Une pratique courante. Etaler la dépense sur plusieurs exercices comptables pourrait être une solution. Reste à convaincre le Real...

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