Toujours privé de montée en Ligue 1 par la DNCG, le RC Lens vit dans l'angoisse de devoir rester une saison supplémentaire en Ligue 2. De plus en plus agacé par la situation, Antoine Kombouaré tape aujourd'hui du poing sur la table et invite Gervais Martel à se bouger pour régler le problème au plus vite.

Antoine Kombouaré a la tête des mauvais jours.

Comme la DNCG, Antoine Kombouaré reste campé sur ses positions. Tant que la montée du RC Lens en Ligue 1 ne sera pas validée, l'entraîneur des Sang et Or ne remettra pas les pieds à la Gaillette. Or, après une nouvelle audition des dirigeants artésiens, le gendarme financier du football français a décidé de maintenir le Racing en Ligue 2.

De plus en plus agacé par la situation, le Kanak tape aujourd'hui du poing sur la table. Pour Kombouaré, il faut arrêter de faire passer la DNCG pour le méchant dans cette histoire : le président Gervais Martel et l'actionnaire principal Hafiz Mammadov connaissent les règles du jeu et n'ont qu'à les respecter une bonne fois pour toutes plutôt que de multiplier les effets d'annonce.

«On ne peut que respecter la décision de la DNCG»

«Malheureusement en France il y a des règles, a d'abord rappelé Kombouaré sur RTL ce mercredi. On ne peut que respecter la décision de la DNCG. Il faut maintenant que nous, les dirigeants et l'actionnaire, nous fassions le boulot. Si aujourd'hui on ne monte pas en Ligue 1, c'est qu'on ne fait pas ce qu'il faut pour présenter un budget correct et surtout mettre l'argent qu'il faut sur le compte.»

«C'est un message fort que j'envoie à mes dirigeants, poursuit l'entraîneur lensois au sujet de son boycott. Aujourd'hui je ne suis pas content. Je tape du poing sur la table pour dire : 'Monsieur l'actionnaire, Monsieur Martel, faites ce qu'il faut pour que le travail que l'on a fait soit respecté'.»

«Ce qui compte, c'est qu'ils mettent les sous sur la table»

«Parler ne sert à rien, lâche enfin Kombouaré. Aujourd'hui, ce sont des actes forts qu'il faut. Moi je dis que je ne viens pas à l'entraînement tant que le club est en Ligue 2. Mais demain, dès que le club sera en Ligue 1, je serai présent. Aujourd'hui, la façon d'agir de Gervais Martel et des dirigeants n'est pas importante. Ce qui compte, c'est qu'ils mettent les sous sur la table.»

Rappelons qu'il manque toujours 10 millions d'euros au RCL pour répondre aux attentes de la DNCG.

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