En raison de garanties financières jugées insuffisantes, la DNCG a bloqué le retour de Lens en Ligue 1. Si le club a fait appel et devrait finir par obtenir gain de cause, l'actionnaire Hafiz Mammadov n'apprécie pas du tout ce contretemps et promet une modification de l'organigramme..

Martel, le président historique dans le collimateur de Mammadov

Promu en Ligue 1 sur le terrain, Lens ne sait pas encore s'il pourra retrouver l'élite à la rentrée. Le 27 juin dernier, la DNCG suspendait en effet la montée des Sang et Or en raison de garanties financières jugées insuffisantes. Une décision confirmée vendredi par le gendarme financier du football français.

Le RCL qui a fait appel a jusqu'au 9 ou 10 juillet pour répondre aux attentes de la DNCG qui «ne demande pas seulement des garanties concernant l'argent. Elle veut savoir aussi où nous allons jouer» , a expliqué Gervais Martel. Pour rappel, le stade Bollaert est en travaux en vue de l'Euro 2016. Selon le président du club nordiste, les 10 millions d'euros attendus ont été versés par l'actionnaire majoritaire Hafiz Mammadov.

Mammadov pointe la gestion de Martel du doigt

Mais ce dernier a peu goûté la gestion du dossier et menace de modifier l'organigramme. «Au regard des événements survenus au RC Lens, je suis convaincu de procéder à des changements au sein du management, changements qui seront annoncés très prochainement. A ce stade, en qualité d'actionnaire majoritaire (...), je ne ressens pas que mes intérêts soient bien préservés ou bien promus» , a-t-il prévenu dans les colonnes de L'Equipe.

«J'exprime ma déception et mes regrets que même après avoir fourni toutes les garanties réclamées par Gervais Martel, l'actuel président du club mandaté pour le diriger, une telle décision (de la DNCG) ait été prise» , a-t-il ajouté. Alors que l'entraîneur Antoine Kombouaré a refusé de reprendre la direction des entraînements tant que le club ne serait pas certain de retrouver la Ligue 1, Martel a visiblement du souci à se faire...

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