M. Castro, l'arbitre principal du match PSG-VA, qui avait reçu un coup d'épaule de Leonardo ayant coûté 9 mois de suspension au directeur sportif parisien, a porté plainte après avoir reçu des menaces de mort. Loin d'être un cas isolé, cette affaire rappelle que de tels actes ont déjà brisé des carrières.

Alexandre Castro a reçu des menaces de mort sur son portable.

M. Castro, l'arbitre bousculé par Leonardo le 5 mai dernier après Paris Saint-Germain - Valenciennes (1-1), a porté plainte samedi à Lyon après avoir reçu des menaces de mort sur son téléphone portable, rapporte l'AFP, ce dimanche.

Il aurait reçu ces menaces, accompagnées d'insultes, vendredi soir, après la décision de la commission de discipline de la LFP de suspendre pour neuf mois le directeur sportif du PSG pour son coup d'épaule au directeur de jeu. L'avocat de M. Castro, Me Patrick Anton, a confirmé que son client l'avait alerté de ces menaces avant même la décision de la commission. «Il a bien fait de porter plainte car l'intérêt, c'est qu'il peut demander la protection de la police puisqu'il a des enfants.»

Cette affaire n'est pas une première

Le cas d'arbitre menacé le plus connu est celui du Suédois Anders Frisk, qui avait arrêté sa carrière en mars 2005 après avoir reçu des menaces de mort à la suite d'une rencontre de Ligue des Champions entre le FC Barcelone et Chelsea. Lors de ce match, M. Frisk avait exclu l'avant-centre de Chelsea Didier Drogba, ce qui avait provoqué l'ire des fans londoniens et du coach des Blues, José Mourinho, qui avait affirmé avoir vu son homologue du Barça, Frank Rijkaard, entrer dans le vestiaire de l'arbitre suédois pendant la mi-temps.

Il existe des précédents où les arbitres décident de poursuivre malgré tout leur carrière. C'est le cas du Norvégien Tom Henning Ovrebo, lui aussi victime de menaces de mort après son arbitrage très controversé à l'occasion d'une demi-finale retour de Ligue des Champions ayant encore une fois vu l'élimination de Chelsea face au Barça en 2009. Quelques mois plus tard, M. Ovrebo avait toutefois décidé de ranger son sifflet.

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