Souvent pointé du doigt par les supporters, Vincent Labrune est revenu sur son rôle à la tête de l'Olympique de Marseille. Le président assume et explique la politique mise en place, et dément toute volonté de la part de l'actionnaire de vendre le club…

V. Labrune assume la politique de rigueur mise en place

Parfois évoquée par le passé, la vente de l'Olympique de Marseille n'est plus d'actualité, selon le président Vincent Labrune. La rénovation du Vélodrome et l'épuration des comptes pourraient permettre d'attirer des investisseurs plus facilement, mais le président du club phocéen s'en défend.

Pas de vente en vue

«Notre objectif, c'est de gagner, pas de vendre le club ! (…) Nous l'avons déjà clairement dit en juin 2011. Nous mettons tout en oeuvre pour que les comptes soient au vert et que le club soit le plus performant possible au moment de la livraison du futur Vélodrome» en 2014, a réaffirmé Labrune dans les colonnes de La Provence.

Une partie des supporters, qui regrettent la politique de rigueur menée par les dirigeants, auraient surement préféré voir Margarita Louis-Dreyfus céder le club à de riches investisseurs… Mais si la cote de popularité de Labrune dans la cité phocéenne n'a jamais été bonne, ce dernier assume pleinement son rôle de gestionnaire.

Compliqué de gérer l'OM sans argent

«C'est justement parce que ça allait être dur et que nous étions dans un contexte financier très compliqué que l'actionnaire a décidé qu'on reprenne, elle et moi, la main sur le club» , a-t-il confié, rappelant que l'OM affichait des pertes de 40 millions d'euros à l'époque, liées notamment à des recettes (droits TV, sponsoring et billetterie) en net recul.

Selon Labrune, il était nécessaire et indispensable de mettre en place une politique de rigueur. «Gérer l'OM, c'est très dur ; mais gérer l'OM sans argent, ça l'est encore plus» , a reconnu Labrune qui savait que cette politique ne serait pas très populaire. A l'image de Lyon et de la grande majorité des clubs de L1, Marseille n'est pas le seul à devoir se serrer la ceinture. Une qualification pour la prochaine Ligue des Champions pourrait en revanche permettre de revoir le budget à la hausse…

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