Pas très bien accueilli au Zénith Saint-Petersbourg l'été dernier, Hulk est visiblement tendu. L'international brésilien n'a pas apprécié d'être remplacé contre le Milan AC (0-1) et l'a fait savoir à son entraîneur. Conséquence, l'ancien buteur du FC Porto menace de quitter le club russe cet hiver.

L'aventure de Hulk au Zénith pourrait tourner court

Le transfert de Hulk au Zénith Saint-Petersbourg l'été dernier pour 60 millions d'euros pourrait bien ressembler à une mauvaise blague. Alors que ce choix avait surpris, l'international brésilien évoquait les ambitions de sa nouvelle formation pour justifier son choix. Le club russe avait surtout trouvé de bons arguments financiers pour faire signer un contrat en or à l'ancien buteur du FC Porto.

Sauf que cet argent dépensé n'a pas fait que des heureux au sein du club. «Mais sont-ils tellement meilleurs que les autres vedettes de l'équipe pour mériter d'être payés trois fois mieux ?» , s'interrogeait le milieu Igor Denisov, qui avait refusé de s'entraîner pendant une semaine et de jouer un match pour protester contre les dépenses effectuées pour Hulk et Axel Witsel.

Tensions entre Hulk et Spalletti

Il faut dire que sur le terrain, Hulk n'est pour le moment pas encore à la hauteur des sommes investies avec seulement deux buts en huit matchs de championnat et une réalisation en Ligue des Champions. Lors de la victoire du Zénith face au Milan AC (0-1) mardi soir en C1, Luciano Spalletti, a justement décidé de remplacer l'Auriverde en fin de match. Ce qui n'a pas plu à ce dernier qui s'est vivement expliqué avec son entraîneur. Il est même allé plus loin en menaçant de quitter le club cet hiver.

«Si le club ne résout pas la situation avec l'entraîneur, je pourrais partir en janvier. Aujourd'hui, tout est possible» , a-t-il déclaré dans des propos rapportés par L'Equipe. Petit problème pour Hulk, les règlements interdisent à un joueur de jouer sous trois maillots différents au cours d'une même saison, or il a déjà joué 3 matchs avec Porto avant de rejoindre le Zénith. A moins d'un départ vers le Brésil, les Etats-Unis ou la Chine, sa menace semble déjà bien mal embarquée. De plus, sa formation n'a sans doute pas l'intention de le laisser partir après avoir investi autant d'argent...

Son entraîneur a en tout cas tenu à lui répondre : «Il a dit qu'il pourrait partir ? Je ne peux rien y faire. Moi, je reste. Je suis content des changements que j'ai fait. Je pense que sa colère est surtout due au fait qu'il a joué en-deçà de ses possibilités» , a lâché Spalletti. Ambiance glaciale en Russie...

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