Peu dépensier cet été sur le marché des transferts, le Real Madrid se prépare au fair-play financier. Son entraîneur José Mourinho n'a pas manqué d'égratigner les clubs dépensiers, visant indirectement le Paris Saint-Germain…

José Mourinho pointe du doigt certains clubs dont le Paris S-G

D'ordinaire acteur majeur du marché des transferts, le Real Madrid a surpris ses socio en faisant preuve de parcimonie cet été. Luka Modric, sa seule recrue, débarque de Tottenham contre 30 millions d'euros, mais les Merengue ont remporté un long bras de fer portant sur la somme exigée par les Spurs.

«Certaines choses ne s'achètent pas»

Présent au 14ème Forum UEFA des entraîneurs des clubs de l'Elite, José Mourinho a pointé du doigt les clubs qui dépensent sans compter. «Le Real Madrid, le FC Barcelone, le Bayern Munich. Ces clubs-là sont uniques. Les titres, les Coupes d'Europe, la légende, les histoires, les fans… ce sont des choses que l'on ne peut pas acheter» , a assuré The Only One. Le ton est donné. Le Paris Saint-Germain, Manchester City ou encore Chelsea n'ont qu'à bien se tenir.

«Prochainement, les clubs qui ne vivent que sur l'argent de leurs propriétaires seront en difficultés. Je pense que le fair-play financier sera une bonne chose» , reprend Mourinho. Déjà averti verbalement par le président de l'UEFA Michel Platini, le PSG est dans le viseur de l'instance européenne. A l'inverse cette fois-ci, le Real la joue bon élève.

Le fair-play financier instauré en 2013-2014

Le fair-play financier interdira aux clubs européens de dépenser plus d'argent qu'ils n'en reçoivent. En ligne de mire, les sommes de transferts parfois mirobolantes sont décriées par l'UEFA. S'il ne fera son apparition que l'été prochain, le fair-play financier analysera pour démarrer les finances des diverses écuries des deux précédentes saisons (2011/2012 + 2012/2013). Pour les deux premiers contrôles l'été 2013 et 2014, un déficit sur la période contrôlée - au maximum - de 45 millions d'euros sera toléré.

Désormais donneur de leçons, le Real Madrid semble oublier qu'en 2009 Cristiano Ronaldo avait été chipé à Manchester United pour 96 millions d'euros. Reste à savoir si les mesures prises cet été permettront d'assainir durablement les finances du club. De son côté le PSG semble s'exposer à de lourdes sanctions s'il n'augmente pas significativement ses recettes.

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