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Marseille surgit de l'ombre
Par Christophe Andreeff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 14/11/2004 à 12h55
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José Anigo peut pousser un énorme soupir de soulagement. Sous les sifflets, son équipe s'est imposée difficilement contre une percutante formation strasbourgeoise (2-0). Cinquième du classement, après tout il n'y a rien là de trop désespérant, du moins en apparence !

Les enjeux de la rencontre

Selon la presse locale, José Anigo aurait sérieusement songé à démissionner dès la défaite de dimanche dernier contre le PSG. Mais il désirait partir avec les honneurs d'une qualification en Coupe de la Ligue, contre cette même équipe du PSG. On connait la suite. Des remous surgissent de partout, aussi bien chez les joueurs que chez les dirigeants ou les supporters. Ces derniers en apellent à la grève et certaines tribunes ne seront accessibles qu'après les premières minutes de la rencontre contre Strasbourg. Les Alsaciens savent qu'ils peuvent tirer profit de cette situation de crise pour revenir du Vélodrome avec au minimum un point. Depuis l'arrivée de Duguépéroux, le groupe se reprend. Deux victoires, dont une contre Bordeaux, qui permettent d'espérer sortir prochainement de l'ornière. Strasbourg retrouve une assise offensive avec son duo Niang-Pagis et poursuit ses efforts de reconstruction collective. La rencontre contre l'OM ne fait donc pas peur. José Anigo peut lui, trembler. Malgré le soutien des joueurs, il s'avère probable qu'un résultat défavorable le laisserait sur le carreau. Tout n'est pas qu'une question financière, car le destin du club se déroule d'abord sur le terrain.. La dernière victoire remonte contre Istres (0-2) lors de la 9e journée. Bien trop long au goût des supporters qui attendent une réaction ferme. La défense n'a qu'à bien se tenir, notamment Lizarazu qui reste "coupable" d'une énorme bourde mercredi. L'efficacité offensive repose sur les épaules de Luyindula et Bamogo, alors que Batlles débutera bien la rencontre. L'OM détient son destin et celui d'Anigo entre ses mains. Pour les autres comme Bouchet, il sera toujours temps de voir venir.

Les temps forts

- La rencontre débute comme prévue dans un contexte étrange. Le Vélodrome semble hanté par des fantômes. Le silence règne.

- Strasbourg met d'entrée la pression sur l'OM. Niang reprend du pied gauche un bon ballon qui lui arrive au point de penalty. Barthez ne bouge pas. Lizarazu sauve sur sa ligne, sous les sifflets des supporters qui viennent pour beaucoup de s'installer dans les tribunes (4').

- Marseille inscrit un but, refusé pour une faute de Batlles (18'). Toutefois c'est bien Strasbourg qui domine nettement.

- En l'espace de deux minutes, Strasbourg se procure deux nouvelles très grosses occasions, par l'intermédiaire de Niang. Barthez doit sauver sur sa ligne, après une frappe qui heurte la transversale et une tête plongeante qui trouve son poteau droit (24' et 26').

- Si les Phocéens accentuent leur engagement physique, les supporters poursuivent les sifflets. Bien lancé par Luyindula, Bamogo frappe au-dessus (31').

- Suite à une belle offensive collective que conclue Batlles d'une bonne frappe, Cassard sauve son camp du pied (41').

- Reprise de Luyindula au-dessus (43') ! L'OM achève de manière bien plus convaincante la première période.

- Strasbourg repart avec les mêmes bonnes intentions. Barthez intervient sans problème sur une frappe cadrée de Pagis.

- Suite à une touche, Bamogo récupère un ballon flottant dans la surface. Il contrôle, se retourne et vient tromper Cassard (1-0, Bamogo, 52'). Strasbourg fournit le jeu, mais Marseille mène au score.

- Bassila écope du premier carton jaune de la soirée.

- Marseille maîtrise mieux le jeu depuis l'ouverture du score. Pedretti adresse un ballon qui lobe la défense alsacienne. Marlet, rentré en cours de jeu, adresse une petite déviation qui trouve Koke. Il reprend victorieusement, en glissant le ballon hors de portée de Cassard (2-0, Koke, 69'). Les Phocéens peuvent voir venir.

- En fin de rencontre, Fiorèse n'est pas épargné par les sifflets. Si les Marseillais ont su relancer la machine en seconde période, Strasbourg a donné bien du fil à retordre à cette formation dans l'expectative.

La prestation de Marseille

Dans un contexte difficile, les Phocéens s'en sortent plutôt bien. L'OM a présenté un double visage, un par mi-temps. Une sorte de volte-face qui peut satisfaire autant qu'inquiéter. Surpris par la vivacité des Alsaciens, Marseille a d'abord semblé asphixié par les enjeux. Les Olympiens montraient peu d'agressivité sur le porteur du ballon. Ils n'étaient pas au mieux non plus dans la fluidité du jeu et l'imagination offensive. Du coup, il a fallu resserer les boulons en défense, à l'image du sauvetage sur sa ligne de Lizarazu. Barthez a eu très chaud à plusieurs reprises. Puis, en seconde période, Marseille a changé de physionomie. Les efforts de Bamogo et Luyindula se sont traduits par l'ouverture du score qui a libéré les esprits. On a revu un bon OM qui doit encore et toujours poursuivre sa mission de reconquête.

La prestation de Strasbourg

Elle revêt suffisamment d'éléments positifs pour que l'entraîneur alsacien retienne la manière, plus que le résultat. A près de cinq reprises, les Alsaciens pouvaient prétendre ouvrir logiquement le score. Ils malmenaient une pâle équipe phocéenne, ballotée entre ses doutes, ses craintes et ses espérances. Tout aurait pu aller pour le mieux du côté de Strasbourg, si Bamogo n'avait pleinement exploité un ballon flottant en début de seconde mi-temps. Sans totalement se montrer inexistants par la suite, les Alsaciens ont mal encaissé le coup. Ils avaient laissé passer leur chance. Alors on retiendra les intentions, la belle présence offensive de Niang, le coup de patte de Cassard ou encore le nez d'Abdessadki qui a porté le danger sur son aile. Incontestablement, Strasbourg méritait mieux. Mais ils le savent mieux que quiquonque, une équipe qui se cherche et sur laquelle souffle le vent de la révolte, peut réserver bien des vilains tours à ses adversaires.

Anigo a certainement repoussé l'échéance de son départ. Mais la victoire n'éclipse pas tous les doutes. Marseille devra confirmer à Ajaccio, avant d'accueillir Nantes. Toutefois, une place de cinquième avec 22 points, n'a rien de déshonorant. Beaucoup de formations souhaiteraient en être là. Sauf que la manière et la régularité n'y sont pas vraiment. Voilà où le bas blesse. Pour sa part, Strasbourg reste premier relégable, mais perd du terrain sur Saint-Etienne. Heureusement pour les Alsaciens, Bastia et Lens ne trouvent pas vraiment non plus le chemin du succès. La réception d'Auxerre s'annonce délicate.



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