Alors que la polémique bat son plein suite aux soupçons de fraude émis par la presse espagnole au sujet de la victoire de Lyon à Zagreb mercredi soir (1-7), l'Arjel et l'UEFA ont annoncé n'avoir repéré aucun pari en ligne suspect. De son côté, Jean-Michel Aulas a son idée sur le pourquoi du déchainement de la presse espagnole…

Aulas estime qu'il paie les pots cassés par Noah

L'Autorité de régulation des jeux en ligne n'aura pas mis longtemps à rendre ses conclusions. L'organisme a annoncé ce jeudi après enquête n'avoir relevé aucune anomalie concernant les paris effectués en France sur le match qui a opposé le Dinamo Zagreb à Lyon (1-7), mercredi soir en Ligue des Champions.

L'Arjel et l'UEFA n'ont rien détecté

«L'Arjel a procédé à des vérifications. A la lumière de l'analyse menée ce jour par le régulateur français, aucune anomalie particulière n'a été enregistrée, tant en ce qui concerne le montant cumulé des mises, le nombre de paris que leur dispersion en montants» , indique le communiqué de l'organisme de contrôle des paris sportifs en ligne émis (uniquement) sur le sol français.

Une conclusion pas vraiment étonnante. Car si des paris suspects ont réellement été émis (ce qui n'est pas prouvé), il paraitrait logique que les parieurs n'auraient pas pris le risque de les exécuter sur des plateformes hébergées en France…

Parallèlement, l'UEFA est arrivé aux mêmes conclusions, indiquant n'avoir détecté aucun paris suspect. Toutefois, que faut-il en penser, sachant que l'instance européenne précise dans le même temps n'avoir ouvert aucune enquête et que celle-ci, si elle devait être menée à l'échelle internationale, prendrait sans doute un peu plus de temps que quelques heures ?

Aulas suspecte la presse espagnole de se venger de l'affaire Noah

Aucune preuve de triche n'a donc pour le moment été apportée au moulin de la presse espagnole. De quoi éteindre la polémique née des soupçons proférés par les journaux As et Marca jeudi matin (lire ici) ? Peu avant ces conclusions prévisibles, Jean-Michel Aulas était monté au créneau pour défendre son club.

A-t-il acheté le match ? «A priori, non» , a-t-il répondu sur RTL. Dans ce cas, pourquoi les journaux ibériques s'en prennent-ils à son club ? «Vous n'êtes pas sans savoir que Yannick Noah avait jeté le trouble sur des cas de dopage sur des sportifs espagnols. C'est la réponse du berger à la bergère» , a-t-il justifié. La presse espagnole serait donc animée d'un esprit de vengeance, tout simplement.

Que pensez-vous des conclusions de l'Arjel, de l'UEFA et de la réaction d'Aulas ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»…