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Le TOP Déclarations de la semaine - N°9
Par Guillaume Batailler - Top Declarations, Mise en ligne: le 10/10/2004 à 23h18
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Maxifoot revient sur les déclarations des entraîneurs Ciccolini, Domenech et Puel. Mais aussi, celles des attaquants français Luyindula, Govou et Trézéguet. Escudé nous raconte la situation qu'il vit aux Pays-Bas et Rothen, celle du PSG.

Maxifoot vous recense un listing des 10 déclarations les plus intéressantes, pertinentes ou originales de la semaine. A ne pas manquer pour avoir une oeil complet sur toute l'actu de la semaine.

David Trézéguet (Juventus) «je suis maudit»

L'attaquant turinois, auteur d'un très bon début de saison avec son club (4 buts en championnat), est malchanceux puisqu'il s'est une nouvelle fois blessé à l'épaule «c'est la sixième fois que cela m'arrive. Je commence à m'habituer à la douleur. Ce n'est pas normal de me déboîter une épaule à chaque fois que je tombe. Il faut bien trouver une solution à ce problème récurrent. On prendra une décision ensemble, sachant qu'une opération à l'épaule, c'est au moins trois ou quatre mois d'arrêt» . L'ancien monégasque qui avait été appelé par le sélectionneur français, Raymond Domenech, sera évidemment absent «je suis maudit. D'autant que j'avais réalisé un bon début de championnat. Je me sentais bien. Au moment où je voulais revenir en équipe de France, je me blesse à nouveau. C'est le football. Il faut l'accepter. D'un autre côté, je me dis que je vais disposer de quinze jours pour bien me soigner et prendre la meilleure décision» .

Pegguy Luyindula (OM) «je me sens pas bien»

L'ancien lyonnais n'a marqué que deux buts depuis le début du championnat, ce qui ne le réjouit pas. Habitué la saison passée à de très bonnes prestation très régulièrement, l'international n'apprécie guère la façon dont se sont déroulés ses premiers matches sous son nouveau maillot «mes performances ne sont vraiment pas terribles. J'ai du mal à m'exprimer, et à l'arrivée je ne prends pas de plaisir. C'est une situation délicate. Je ne me sens pas bien effectivement. Il n'est pas possible de se sentir bien quand on joue comme je l'ai fait contre Istres. J'ai les boules de faire des matches comme celui-là» . L'ex-champion de France évoque également son positionnement sur le côté gauche auquel il n'est pas habitué mais sait que l'équipe passe avant lui «je n'arrive pas à me positionner sur le côté gauche. J'ai bien conscience que l'équipe passe avant tout. Ce qui est sûr, c'est que je ne peux pas faire bouger tous les autres pour moi. Il faut qu'on essaye d'en parler. Pour trouver la bonne solution» . L'ancien strasbourgeois doit, comme tout le monde, bénéficier d'une période d'adaptation et d'être accueilli dans les meilleures conditions car il fait partie indéniablement d'un des meilleurs attaquants français.

Sidney Govou (Lyon) «ça fait plaisir»

Auteur du troisième but, synonyme de victoire face aux Verts (3-2), l'avant-centre lyonnais savoure pleinement ce moment, après ce match à rebondissements «cet été, j'avais dit que je voulais être plus décisif cette année et j'espère que ce but sera le premier d'une longue série. Revenir au score ici, dans ce type de match, ce n'était pas vraiment évident. Le fait d'avoir gagné montre toutes les ressources morales de cette équipe lyonnaise» . Appelé en sélection pour les deux prochaines rencontres (contre l'Irlande et Chypre), il revient sur ce match «c'est vrai que c'était fort, Geoffroy-Guichard possède sans doute la plus grosse ambiance qui soit en France. Mais Lyon joue la Ligue des Champions depuis plusieurs saisons maintenant. Cette compétition nous a permis de découvrir beaucoup de stades, et puis Lyon joue pour être toujours dans le groupe de tête et finir à nouveau champion de France» . Une régularité et une ambition qui font que Lyon est bien et reste le meilleur club de l'hexagone.

François Ciccolini (Bastia) «on prends des buts de gamin»

Alors que Bastia avait très bien débuté son championnat (six matches sans défaite), les trois dernières journées se sont résumées à trois défaites. L'entraîneur du club corse, François Ciccolini, est très critique envers son équipe «on ne peut pas prétendre à la victoire face au PSG quand on prend des buts de gamin. Quand on joue en L1, ce n'est pas possible d'encaisser des buts de ce genre. Chacun savait comment il fallait s'y prendre face à cette équipe parisienne. Malheureusement, on s'est laissé emporter. C'est psychologiquement que nous avons craqué» . Mais la confiance envers ses hommes est toujours grande et intacte et la volonté d'être toujours ambitieux pour l'avenir l'est également «je pense honnêtement que nous avons dans notre effectif des garçons qui peuvent être des patrons. Mais, évidemment, pour le tenir, il faut qu'ils s'impliquent un peu plus, qu'ils se fassent davantage violence. Il faut tout de même souligner qu'avec nos douze points, il n'y pas le feu au lac. Nous devons revenir à des choses plus simples. Nous devons retrouver sérénité et oncentration. On s'est un peu égarés» .

Julien Escudé (Ajax Amsterdam) «je n'ai pas eu d'explications»

Débarqué au début de la saison dernière en Hollande, l'ancien Rennais, avait été très régulièrement titulaire, mais depuis le début de cette année, l'ancien international espoirs joue très peu. Tentatives d'analyses : «bien sûr, je suis déçu de ne pas être titulaire. Après notre sévère défaite face au Bayern Munich (0-4), il y a eu une réunion interne, et Koeman (l'entraîneur) a reconduit la même défense. Mais, pour l'instant, je n'ai pas eu de discussions avec le coach» . Peu habitué à ce statut de remplaçant, ce défenseur, se veut confiant «avant, j'étais le joueur le plus utilisé et cela fait six rencontres que je ne joue plus. Je continue à travailler, en espérant que cela va tourner. Je reste optimiste. Jusque-là, je n'avais jamais eu de souci, j'étais titulaire à Rennes, en Espoirs, puis dès mes débuts à l'Ajax. Il est rare dans une carrière de ne pas rencontrer de problèmes. Cette saison, c'est un peu plus difficile. Mais je m'accroche» . Son exode à l'étranger dans un championnat peu en vue et sa mise sur le banc de touche sont très contrariants, surtout pour un jeune joueur cmme lui. Mais son talent et le début de saison de l'Ajax plutôt terne devraient lui permettre de se relancer.

Claude Puel (Lille) «mes joueurs sont tous irréprochables»

L'entraîneur du LOSC se réjouit du superbe début de saison accompli par ses joueurs, puisque le club nordiste se trouce à la première place du classement à égalité de points avec le champion de France en titre, Lyon. L'ancien joueur et entraîneur de Monaco explique ce succès «c'est une alchimie. Cela ne se décrète pas du jour au lendemain. Malgré le changement, il faut préserver la cohérence qui existe déjà dans le jeu. Les joueurs se découvrent, progressent. Mais faire tourner l'effectif en continuant à avoir des résultats est quelque chose de fragile. Cela repose sur un état d'esprit exemplaire» . L'ex-champion de France 2000, ne s'asseoit pas sur cette place de leader et sait que tout ce bonheur peut devenir très vite éphémère «quand je vois ce qui nous attend avec les coupes nationales et la Coupe de l'UEFA nouvelle version, c'est vraiment un truc de dingue ! Mes joueurs sont tous irréprochables, mais la remise en question est perpétuelle. Les terrains vont devenir plus lourds, il y aura des risques de blessures, c'est pourquoi il faut redoubler de vigilance» .

Jérôme Rothen (PSG) «rien n'est perdu»

Le milieu de terrain arrivé dans le club de la capitale à l'intersaison ne s'attendait pas à un tel début de saison aussi catastrophique «quasiment deux mois sans victoires... Une équipe peut connaître des périodes difficiles, mais là, c'était dès le début de saison. Et puis, si on avait ces résultats, c'est qu'on ne s'entendait pas qur le terrain. Il y avait des problèmes, il fallait les régler. Si on n'a pas remporté beaucoup de matches, c'est donc aussi de ma faute parce que je n'ai pas été assez décisif. Pour moi, c'est insuffisant. Ce n'est pas catastrophique non plus» . Toutefois, l'ancien troyen est certain que la confiance revient depuis certains matches et qu'une nouvelle équipe est en train de naître «Depuis Chelsea, l'état d'esprit du groupe a changé . Les joueurs se parlent plus entre eux. Il y a eu un changement de comportement. C'est difficile de dire aujourd'hui qu'on joue le titre, mais on n'est pas non plus complètement distancés. Rien n'est perdu même pour la Ligue des Champions. Contre Bastia, on a construit des actions qu'on ne réussissait pas avant, mais c'est sur, il va falloir élever notre niveau de jeu» . Si les joueurs commencent à mieux jouer ensemble et à prendre des points, PSG va rapidement sortir de la crise et se hisser parmi les premières places du championnat, même si rien n'est encore fait.

Raymond Domenech (Edf) «moi, menacé ? Ce n'est pas mon problème»

A l'approche des deux matches de l'Equipe de France contre l'Irlande et contre Chypre, le sélectionneur des Bleus, se confiait sur les débuts poussifs de son équipe depuis le départ des anciens «le problème, ce sont les joueurs autour. On est dans une phase de rupture. Cela crée des inquiétudes, ce qui arrive toujours après les changements. On peut tout dire. Nous, on doit faire. On doit se solidifier, se solidariser, et ne pas écouter les chiens qui aboient autour» . L'ancien lyonnais doit essuyer les critiques et revenir sur son cas personnel «j'ai une tâche, c'est de reconstruire une équipe et l'amener le plus loin possible. C'est la seule chose qui me préoccupe. Pour le reste, je n'ai jamais été carriériste. Si dès qu'il y a un courant d'air on remet tout en cause, on n'avancera jamais. Menacé ou pas, je ne raisonne pas en ces termes, ce n'est pas mon problème. Je m'en fous de savoir que mon contrat n'est pas un bouclier. L'engagement que j'ai pris, il n'est pas qu'écrit, il faut reconstruire une équipe et cela ne pourra pas se faire en deux mois» .

William Gallas (Edf) «cinq ans que ça dure»

Le défenseur londonien a été appelé en equipe de France pour la 27ème fois en Equipe de France. L'ex-olympien revient sur son nouveau statut depuis le départ des anciens cadres «être l'un des plus capés derrière, ça fait drôle, mais c'est flatteur. Cela donne des responsabilités aussi. J'essaie de conseiller au mieux mes coéquipiers» . William Gallas est le seul Tricolore à avoir disputé les trois rencontres de l'ére Domenech en intégralité et reste toujours balloté entre les deux postes de défenseur central et celui de latéral "tout le monde sait que je préfère jouer dans l'axe, mais mes changements de poste, que ce soit à Marseille, à Chelsea ou en Equipe de France, ça fait cinq ans que ça dure. Maintenant, je prends ça avec le sourire. De toute façon, je sais très bien que ce n'est pas près de s'arrêter. Le coach sait bien ce que je préfère mais quand même... le passage d'un poste à l'autre n'est pas facile. Alors, parfois, je suis un peu abattu après les matches, car je sais très bien que je n'ai pas fait ce que j'espérais" .

Robert Pirès (Edf) «rien à se reprocher»

Le milieu offensif des Bleus livrait ses impressions à l'issue du match nul (0-0) concédé face à l'Eire au Stade de France pour le compte de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2006 «On a rien à se reprocher. Notre jeu s'améliore de match en match. On monte en puissance. Aujourd'hui, ça a été nettement mieux que ce qu'on a pu faire jusque-là. Pour nous, cela a été un très bon match dans l'ensemble. On a toujours été combatifs et concentrés jusqu'à la fin. On a eu un jeu plus fluide en deuxième mi-temps. C'est un match qui a été équilibré, on a eu de bonnes séquences. Ce qu'il nous manque, c'est ce petit but...» . Le joueur d'Arsenal, très motivé et très confiant en son équipe, se tourne désormais vers un autre match, celui de Chypre qui aura lieu mercredi et qui s'annonce décisif pour pouvoir se qualifier «Maintenant, le match le plus important, c'est mercredi, c'est là où il faudra récolter des points. Je suis persuadé qu'avec cette équipe, on peut aller loin. Il y a eu beaucoup de renouveau, il faut être patient. Jusqu'à la fin il va falloir se battre et je trouve tout ça très intéressant» . Cette progression dans le jeu devra se concrétiser le plus vite possible par des résultats positifs car sinon la Suisse, Israël et l'Eire vont en profiter.

A la semaine prochaine pour une nouvelle édition du Top Déclarations de la semaine !



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