Tony Chapron devait arbitrer le match phare de la 27e journée entre Rennes et Marseille, il a finalement été remplacé par Clément Turpin suite à ses propos accusateurs envers la FFF et devra s'expliquer devant le CNE. Bruno Coué et Hervé Piccirillo ont eux aussi perdu leur affectation du week-end prochain…

T. Chapron ne pourra pas arbitrer le match entre Rennes et Marseille

Les acteurs du football (joueurs, entraîneurs) sont systématiquement convoqués devant le Conseil national de l'éthique (CNE) dès qu'ils émettent des critiques un peu virulentes à l'égard des arbitres. Mais ces derniers ne sont pas à l'abri non plus. En effet, suite à ses déclarations à l'encontre de la FFF et de son président Fernand Duchaussoy, Tony Chapron devra lui aussi se présenter devant le CNE.

Chapron, Coué et Piccirillo remplacés par Turpin, Buquet et Kalt

En attendant, Chapron a été remisé au placard. Initialement prévu pour arbitrer la rencontre entre le Stade Rennais et l'Olympique de Marseille, vendredi, en match avancé de la 27e journée de Ligue 1, il a été remplacé ce jeudi par Clément Turpin, par la Direction nationale de l'arbitrage (DNE). Dans le même temps, Bruno Coué a été remplacé par Rudy Buquet pour la rencontre entre le PSG et Montpellier prévue dimanche, et Hervé Piccirillo cèdera le sifflet à Philippe Kalt pour le match entre Nice et Auxerre prévu samedi.

Chapron avait pointé l'incompétence de la fédération

Secrétaire général du désormais célèbre Syndicat des arbitres d'élite (SAFE) qui avait menacé la semaine passée de retarder d'un quart d'heure le coup d'envoi des matchs de Ligue 1 pour protester contre le traitement dont les arbitres font régulièrement l'objet de la part des clubs, Chapron paie donc au prix fort ses critiques émises lundi à l'encontre des dirigeants du football français.

Il avait pointé du doigt «l'incompétence de la fédération dans le domaine de l'arbitrage et dans d'autres. (…) Il y a des gens qui ne sont pas à la hauteur» , avait-il lancé. Conséquence, un tour au placard et une convocation devant le CNE, très fréquenté par les joueurs et entraîneurs qui osent émettre des critiques contre les arbitres et les instances dirigeantes. Le football et la liberté d'expression ne font décidément pas bon ménage…