Arsenal avait une belle occasion de tirer un trait sur six années sans titre, dimanche, avec une finale de la Carling Cup largement à sa portée. Mais contre toute attente, les Gunners se sont inclinés face à Birmingham (2-1), avec un but à la 89e minute consécutif à une grosse erreur de Laurent Koscielny. Arsène Wenger ne souhaite pas accabler ses joueurs.

Koscielny et Chamakh, sous les yeux dépités de Wenger

Arsenal avait l'occasion de mettre fin à une disette de six ans sans titre (Cup en 2005), mais les Gunners se sont inclinés à la surprise générale, dimanche, en finale de la Carling Cup face à Birmingham (2-1). Pas la meilleure façon de préparer le huitième de finale retour de Ligue des Champions à Barcelone ni la fin de saison en championnat.

Avec quatre français au coup d'envoi (Clichy, Sagna, Koscielny et Nasri) mais visiblement émoussés, les Londoniens se sont inclinés une première fois sur un but de Zigic (28e). Malgré une égalisation de Van Persie avant la pause (39e), le club londonien encaissait un but de Martins à la 90e minute. Une grosse déception pour Arsenal et son manager Arsène Wenger.

Arsenal pas dans le rythme de la finale

«Je suis amèrement déçu, comme l'équipe. Nous avons eu des problèmes pour débuter le match, la répétition des matchs s'est un peu rappelé à nous. Ça nous a pris un moment pour nous mettre dans le rythme» , a-t-il constaté via le site officiel du club. «En deuxième période, nous étions bien mais nous n'avons malheureusement pas pu inscrire le deuxième but et, au final, nous avons commis une erreur qui ne nous a pas laissé le temps de répondre. Nous nous préparions à jouer la prolongation» , a raconté Wenger.

Wenger n'accable pas Koscielny

Si le gardien Wojciech Szczesny n'est pas irréprochable, la principale erreur a été commise par le défenseur central Laurent Koscielny à la 90e minute. «Koscielny et Szczesny sont abattus. Ce n'est pas le moment d'en rajouter. Nous devons les aider. C'était un manque de communication, de détermination aussi un peu, ça fait partie du jeu» , a admis Wenger fataliste qui ne souhaite pas enfoncer encore plus ses joueurs en les accablant de reproches.

«Comme toujours lorsque la balle est dans ce No Man's Land (dans la surface face au but), quelqu'un doit prendre ses responsabilités et y aller» , a analysé le manager des Gunners. Ce résultat est un terrible coup dur porté au moral des troupes. Vraiment pas l'idéal pour préparer les échéances à venir. Prochain rendez-vous, dès mercredi face à Leyton Orient pour la deuxième manche des huitièmes de finale de la Cup.

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