Au menu du Top Déclarations cette semaine, Nenê, l'ancien fêtard, pardonne à Diawara, Van Gaal allume Ribéry, Jacquet conseille Benzema, Ibrahimovic fait encore plus fort, Bordeaux comparé à Arles-Avignon, Ciani n'a rien à faire en Turquie, Puel tient Aulas à distance... Découvrez les phrases choc de la semaine.

Le clash Nenê-Diawara, de l'histoire ancienne pour le Parisien.

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. Nenê – «C'est une histoire passée. On était chauds, mais c'est fini. Dans l'action, Diawara a fait un mauvais geste exprès. J'ai un peu parlé, c'est normal. (…) Mais ce n'est pas une affaire exceptionnelle»

S'ils s'étaient sérieusement accrochés lors du dernier clasico, Nenê a décidé de pardonner à Souleymane Diawara, qui l'avait pourtant sérieusement égratigné : «C'est une histoire passée. On était chauds, mais c'est fini. Dans l'action, Diawara a fait un mauvais geste exprès. J'ai un peu parlé, c'est normal. Lui aussi et il a voulu s'expliquer avec moi. Mais ce n'est pas une affaire exceptionnelle.»

Voilà qui pourrait pousser la commission de discipline de la LFP à se montrer clémente avec le Marseillais.

2. L. Van Gaal – «Il n'a pas fait d'effort et n'a fait preuve d'aucun engagement, c'est dommage. Aucun des joueurs ne s'est bougé, mais la palme revient à Ribéry»

A peine revenu sur les terrains qu'il se fait déjà tirer les oreilles. L'entraîneur du Bayern Munich Louis Van Gaal n'a pas du tout apprécié la prestation de Franck Ribéry face à Unterhaching en amical : «Il n'a pas fait d'effort et n'a fait preuve d'aucun engagement, c'est dommage. Ce n'est pas pour moi que j'organise des matchs amicaux. Aucun des joueurs ne s'est bougé, mais la palme revient à Ribéry.»

Le Français a sérieusement besoin de travailler pour retrouver son niveau.

3. A. Jacquet – «Benzema a jusqu'au mercato. Si, malheureusement, il n'arrive pas à avoir son cheminement à Madrid, il vaut mieux qu'il change de club. (…) Il ne faut pas avoir peur dans la vie, on est toujours récompensé lorsqu'on prend les bonnes décisions»

Pour Aimé Jacquet, Karim Benzema doit prendre le taureau par les cornes. S'il ne joue pas plus d'ici le mercato, le Français devra alors quitter le Real Madrid : «Benzema a jusqu'au mercato. Si, malheureusement, il n'arrive pas à avoir son cheminement à Madrid, il vaut mieux qu'il change de club. Si, à chaque fois, il est obligé de faire des efforts énormes pour jouer dix minutes, il vaut mieux qu'il s'en aille. Il ne faut pas avoir peur dans la vie, on est toujours récompensé lorsqu'on prend les bonnes décisions.»

Benzema tiendra-t-il compte de ce conseil ? Réponse en janvier.

4. Nenê – «Je prenais le mauvais chemin. Je buvais, je fumais, je sortais toute la nuit. Du coup, j'étais mauvais sur le terrain. Un jour, j'ai senti la présence de Dieu, j'ai compris qu'il avait d'autres projets pour moi. Grâce à Dieu, j'ai changé»

Avant de devenir cette saison le meilleur joueur de Ligue 1, Nenê n'était pas un très grand professionnel, notamment durant ses plus jeunes années : «A cette époque, je prenais le mauvais chemin. Je buvais, je fumais, je sortais toute la nuit. Du coup, j'étais mauvais sur le terrain. Un jour, je suis allé à une de ces réunions. Et là, j'ai senti la présence de Dieu, j'ai compris qu'il avait d'autres projets pour moi. Grâce à Dieu, j'ai changé. Deux semaines après, j'ai été pris dans l'équipe A (au Paulista FC au Brésil, ndlr), et j'ai marqué deux buts.»

Sidney Govou n'a sans doute jamais entendu parler de ces réunions.

5. Z. Ibrahimovic – «Avec son style vestimentaire et sa manière de parler, on dirait que Guardiola essaye de ressembler à un philosophe. Il me rappelle un peu Gandhi !»

Dans ses critiques à l'égard de son ex-entraîneur au Barça, Josep Guardiola, Zlatan Ibrahimovic est encore montré d'un cran cette semaine : «Avec son style vestimentaire et sa manière de parler, on dirait que Guardiola essaye de ressembler à un philosophe. Il me rappelle un peu Gandhi ! Il fait comme s'il était l'inventeur du jeu pratiqué par le Barça. Et les gens disent qu'ils ont gagné six trophées, et qu'ils sont la meilleure équipe du monde. Mais j'aurais pu être l'entraîneur de cette équipe ! Ils peuvent jouer sans entraîneur. Ils peuvent avoir quatre joueurs blessés et gagner quand même tellement ils sont bons.»

Après le style vestimentaire, Ibrahimovic devrait probablement rapidement s'attaquer au physique.

6. L. Thuram – «C'est comme dans une classe d'école. Si certains perturbent, il faut les faire sortir. (…)Dire aux gens : «Si vous n'avez pas un comportement normal, vous ne venez pas au stade» , ça, c'est le courage. Il fallait en passer par là»

Pour Lilian Thuram, le président parisien Robin Leproux a agi de la meilleure des manières pour mettre fin à la violence dans les tribunes du Parc des Princes : «C'est comme dans une classe d'école. Si certains perturbent, il faut les faire sortir pour que tout le monde travaille bien. Il y a des règles à établir. Quand des personnes ne sont pas dans la bonne démarche, il faut leur parler. Et s'ils ne comprennent pas, il faut leur dire : «On va faire sans vous.» Dire aux gens : «Si vous n'avez pas un comportement normal, vous ne venez pas au stade» , ça, c'est le courage. Il fallait en passer par là. Il faut travailler sur le long terme. Que les supporters restent à leur place et s'ils n'ont pas un bon comportement, ils sortent du stade.»

Et tant pis si certains trouvent le Parc aseptisé désormais.

7. G. Huard – «Sans un Cédric Carrasso phénoménal, on serait aujourd'hui au niveau d'Arles-Avignon ! C'est inquiétant mais c'est presque une bénédiction de ne pas avoir été puni plus sévèrement au classement»

L'ex-gardien de but Gaëtan Huard ne reconnaît plus ses Girondins de Bordeaux, au point de leur trouver des points communs avec la lanterne rouge Arles-Avignon : «Sans un Cédric Carrasso phénoménal, on serait aujourd'hui au niveau d'Arles-Avignon ! C'est inquiétant mais c'est presque une bénédiction de ne pas avoir été puni plus sévèrement au classement dans un championnat imprévisible, l'un des plus faibles auxquels j'ai eu à assister.»

7e de Ligue 1, le club aquitain se porte tout de même bien mieux que le promu provençal.

8. C. Gourcuff – «C'est un joueur qui recherche constamment l'élimination, jusqu'à l'excès. Nenê recherche en permanence le un contre un (…). Je ne suis pas un fan de ce type de joueurs. C'est un Ben Arfa brésilien»

L'entraîneur du FC Lorient Christian Gourcuff n'est pas un très grand fan du milieu de terrain parisien Nenê : «C'est un joueur qui recherche constamment l'élimination, jusqu'à l'excès. Nenê recherche en permanence le un contre un et le danger chez lui vient avant tout de ses coups de pied arrêtés ou de ses centres. Sinon c'est toujours le dribble. Je ne suis pas un fan de ce type de joueurs. C'est un Ben Arfa brésilien. Cela dit, il a beaucoup de qualités.»

Après Makelele la saison dernière, Nenê cette année. Le technicien breton tient son rythme d'un Parisien par saison.

9. M. Ciani – «Non mais qu'est-ce que j'irais faire en Turquie ? Je n'étais même pas au courant... Peut-être en vacances, alors»

Annoncé sur les tablettes de Fenerbahçe, le défenseur bordelais Michaël Ciani n'en a pas entendu parler. Et ne voit pas ce qu'il pourrait bien aller faire en Turquie, si ce n'est se détendre quelques jours : «Non mais qu'est-ce que j'irais faire en Turquie ? Je n'étais même pas au courant... Peut-être en vacances, alors. Pour l'instant, il n'y a aucun intérêt à ce que je parte cette saison.»

A 26 ans, l'international tricolore a sans doute d'autres défis en tête.

10. C. Puel – «Les déclarations du président ne remettent pas en question mon périmètre d'intervention. Je suis responsable de l'équipe, de mes choix, et il en sera toujours ainsi. (…) Il ne faut pas laisser croire que quelque chose a changé ou va changer dans le domaine technique»

Jean-Michel Aulas a beau s'être rapproché des joueurs ces dernières semaines, Claude Puel continue de tenir son président à distance : «Les déclarations du président ne remettent pas en question mon périmètre d'intervention. Je suis responsable de l'équipe, de mes choix, et il en sera toujours ainsi. Après, que le président soit plus proche, se tienne au courant, qu'il fasse le lien avec les supporters, oui, bien sûr. Mais il ne faut pas laisser croire que quelque chose a changé ou va changer dans le domaine technique.»

En clair, ce n'est pas encore le président qui fait l'équipe à Lyon.

C'est sur cette mise au point de Puel que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !