Depuis neuf
ans qu'il est entraîneur, Carlo Ancelotti, l'actuel entraîneur
de la Juve, n'a jamais rien gagné. A la lutte avec la Roma et la
Lazio, son équipe pourrait enfin combler ce manque. Mais déjà
se profile une priorité : battre l'AS Rome ce week-end.
L'éternel deuxième
En neuf ans, il est toujours passé
à côté des distinctions. Tant comme adjoint d'Arrigo
Sacchi en sélection d'Italie et sa finale perdue à la Coupe
du Monde 94, qu'à la Reggiana, promue en Série A en tant
que troisième de Série B. Et que dire de sa deuxième
place du Calcio avec Parme en 97 ? Il tarde à Carlo Ancelotti de
remporter enfin un trophée, ce qui lui permettrait de laisser cette
étiquette de perdant derrière lui.
Un technicien de grande valeur
Ancien adjoint de Sachi avec la
sélection nationale italienne, il a toujours considéré
ce dernier comme son maître. Son étiquette de perdant fait
passer au second plan ses qualités de meneur d'hommes, d'entraîneur
proches de ses joueurs, à tel point qu'il peut se mettre les supporters
à dos pour protéger un de ses joueurs. Mais contre vents
et marées, Carlo continue de diffuser son message, sans renier ses
convictions.
Une fin de saison crispante
Si la Juve n'est pas championne,
Carlo Ancelotti ne pourra s'en prendre qu'à ses joueurs. Ceux-ci
ont eu plusieurs fois l'occasion de combler le retard sur la Roma, mais
n'ont pas su profiter des faux pas des hommes de Capello. Maintenant, la
Juve n'a plus le choix. Elle doit vaincre dimanche la Roma à Turin.
Sous peine de laisser s'envoler le scudetto. Une victoire des bianconeri
permettrait à la Juve de revenir à trois points de la
Roma. A cinq matches de la fin, et avec un calendrier favorable, le titre
redeviendrait possible. Un titre qui comblerait un vide pour l'entraîneur
turinois, et qui lui permettrait de regarder enfin Capello droit dans les
yeux, lui qu'il a eu comme entraîneur lors de la dernière
saison de sa riche carrière de joueur.
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à cet article - Par Yann Chapot
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