Il ne faut surtout pas parler mal de Romelu Lukaku (26 ans, 31 matchs et 21 buts toutes compétitions cette saison) devant Jordan Lukaku (25 ans, 1 apparition en Serie A cette saison). Irrité par les sempiternelles critiques à l'égard de son frère aîné, le latéral gauche de la Lazio a littéralement cartonné tous les détracteurs du buteur de l'Inter Milan, meilleur réalisateur de l'histoire des Diables Rouges.
"J'ai eu du mal à accepter comment beaucoup de journalistes se sont comportés avec mon frère. Romelu, on l'a enterré quatre fois en Belgique... Non, trois fois... Pour chaque concurrent, on l'a enterré. D'abord, c'était Christian Benteke. Il s'est blessé, il a eu une rupture du tendon d'Achille. C'est donc Romelu qui a joué face à la Croatie (en octobre 2013, ndlr). 'Oh mon Dieu, on doit jouer avec Lukaku... Pff'. Doublé. Qualifié (pour le Mondial 2014, ndlr). Merci", a lâché le Belge pour Eleven Sports.
"Le début de la compétition, il commence mal. Divock Origi joue. Wesley Sonck dit : 'Franchement, Romelu Lukaku est jeune mais Divock aussi, je crois qu'on a trouvé notre nouvel attaquant pour les dix prochaines années. Il me fait penser à O Fenomeno (Ronaldo)'. OK. Les buts les plus importants à la Coupe du monde, c'était contre qui ? Les Etats-Unis ? Un but de Romelu, une passe décisive pour Kevin De Bruyne. Merci", a rajouté le Laziale.
"Après, il y a eu Michy (Batshuayi). Moi, je l'aime bien mais à la fin, le sang, c'est le sang. Quand il marque, je suis content aussi pour lui. On préfère Michy. Pourquoi ? 'Petite semelle, la technique... Il est beau à voir. On aime bien. Franchement, techniquement excellent. C'est ça qu'on veut d'un attaquant ? Ce n'est plus assez maintenant, ça doit faire des feintes de frappe, ça doit faire des virgules, des serpents... On a essayé de l'enterrer 1000 fois. Tous les attaquants avec qui il était en concurrence, soi-disant ils étaient tous meilleurs que lui. Pourquoi ce n'est qu'avec lui ? Ce n'est pas avec quelqu'un d'autre. Romelu est gentil, il n'est pas comme moi. Il ne parle pas, il montre son mental, sa persévérance, ne dit que des choses positives. Et malgré tout ça, on lui chie dessus", a terminé Jordan Lukaku. Un sacré frangin !
Cliquez pour ouvrir
