Avant même les deux dernières journées de Ligue 1, l'Olympique de Marseille s'est adjugé le titre de champion de France ce mercredi soir en l'emportant 3-1 face à Rennes dans un Vélodrome en ébullition. Ses hommes forts, Heinze, Niang et Cheyrou, ont une nouvelle fois fait la différence.

L'Olympique de Marseille avait l'occasion de s'adjuger le titre de champion de France dès cette 36e journée et la réception du Stade Rennais. Vainqueurs 3-1, les Olympiens n'ont pas laissé vendre leur chance. Au courant de la victoire de Lyon face à Auxerre un peu plus tôt dans la soirée (2-1), le Vélodrome était en ébullition au coup d'envoi de la rencontre, malgré la pluie battante qui s'abattait sur la cité phocéenne. Mais les hommes de Didier Deschamps réchauffaient rapidement les supporters olympiens. Les Marseillais démarraient en effet cette rencontre pied au plancher et ouvraient très tôt la marque. Sur coup franc des 25 mètres, Heinze surprenait tout son monde en se présentant au tir mais sa frappe du gauche contournait le mur et terminait dans le petit filet de Douchez (1-0, 4e). Les Bretons ne tardaient pas à réagir. Au quart d'heure de jeu, après une frappe de Marveaux contrée, Briand, seul devant Mandanda, croisait trop sa frappe.

Niang délivre le Vélodrome

Quelques minutes avant la pause, les Rouge et Noir égalisaient. Sur un centre de Leroy venu de la gauche, Briand surgissait devant Heinze et glissait le ballon au fond des filets d'une belle tête plongeante (1-1, 38e). Juste avant la pause, Valbuena glissait la balle à Niang mais Douchez sortait vite dans ses pieds pour écarter le danger. Après avoir rapidement pris le contrôle des opérations dans cette rencontre, les Olympiens rentraient aux vestiaires avec un nul logique au tableau d'affichage. Après le repos, les coéquipiers de Lucho éprouvaient toujours autant de difficultés à manoeuvrer cette formation rennaise. A l'heure de jeu, Niang s'écroulait, un peu facilement, dans la surface rennaise. Malgré les réclamations du Vélodrome, M. Buquet laissait le jeu se poursuivre. A la 68e minute, Taiwo, entré à la place d'Heinze, faisait parler sa puissance de frappe mais Douchez se détendait de tout son long pour repousser le danger. Sur le corner qui suivait, tiré par Valbuena, la tête piquée de Mbia passait de peu à côté.

A un quart d'heure du coup de sifflet final, Niang délivrait le Vélodrome. Sur un centre de Bonnart, Valbuena voyait sa reprise repoussée par Douchez mais dans les pieds du Sénégalais qui marquait dans le but vide (2-1, 76e). Le Vélodrome pouvait exploser ! Deux minutes plus tard, Lucho parachevait le succès olympien. Sur un mauvais renvoi de la défense rennaise après un beau travail de Ben Arfa, l'Argentin enroulait une belle frappe du gauche qui terminait sa course au fond des filets (3-1, 78e). Les Marseillais et tout le staff technique phocéen chaviraient de bonheur. 18 ans après son dernier sacre, l'Olympique de Marseille est à nouveau champion de France !

L'homme du match : Mamadou Niang (Marseille)

Le capitaine olympien n'a pas ménagé ses efforts à la pointe de l'attaque marseillaise. En trompant la vigilance de Nicolas Douchez à la 76e minute, Mamadou Niang a offert la victoire à l'OM. Une victoire synonyme de titre.

La note du match : 6/10

Malgré un Vélodrome en grande forme, les Marseillais ont mis le temps avant de l'emporter face à Rennes. Les Olympiens ont su mettre le feu en deuxième période pour s'offrir le titre de champions de France dès cette 36e journée.

Ligue 1 / 36e journée
Marseille 3-1 Rennes (1-1)
Stade Vélodrome (Marseille)
Arbitre : M. Ruddy Buquet
Buts : Heinze (4e), Niang (76e), Lucho (78e) pour Marseille ; Briand (38e) pour Rennes
Avertissements : Danzé (66e) pour Rennes

Marseille : Mandanda - Bonnart, Diawara, Mbia, Heinze (Taiwo, 57e) - Lucho, Cissé, Kaboré - Valbuena, Niang (cap.) (Koné, 82e), Brandao (Ben Arfa, 67e). Entraîneur : Didier Deschamps.

Rennes : Douchez - Fanni, Mangane, Hansson (cap.), Danzé - M'Vila, Leroy, Lemoine – Briand (Kembo-Ekoko, 80e), Gyan (Bangoura, 80e), Marveaux (Sow, 81e). Entraîneur : Frédéric Antonetti.

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