Le champion passe tranquillement - Débrief et NOTES des joueurs (Bayern 2-1 Lazio)
Large vainqueur à l'aller (1-4), le Bayern Munich s'est de nouveau imposé contre la Lazio Rome (2-1) en 8e de finale retour de la Ligue des Champions. Le club allemand valide son billet pour les quarts.
Après son large succès acquis à l'extérieur à l'aller (1-4), le Bayern Munich n'avait pas grand-chose à craindre de son 8e de finale retour de la Ligue des Champions contre la Lazio Rome.
Connaissant le sérieux du champion en titre, il ne fallait pas s'attendre à un rebondissement. La preuve, la formation allemande s'est de nouveau imposée (2-1).
Un penalty généreux pour le Bayern
Cette deuxième défaite n'est pourtant pas méritée pour les Italiens qui refusaient de subir la domination des Bavarois. Ambitieux dans le jeu, les hommes de Simone Inzaghi parvenaient à enchaîner les séquences de possession face à une équipe du Bayern peut-être en mode gestion.
Il n'empêche que l'Allemand Sané se procurait la première occasion sur une frappe enroulée non cadrée. Juste avant la réponse de Milinkovic-Savic à bout portant mais dont la tête était mal ajustée face au gardien Nübel. Rien de très emballant compte tenu du petit rythme de la rencontre enfin animée par un coup de sifflet de l'arbitre, qui accordait un penalty généreux au Bayern pour un léger accrochage de Muriqi sur Goretzka.
L'entrée décisive de Choupo-Moting
L'occasion pour l'inévitable Lewandowski (1-0, 33e) d'ouvrir le score, sans pour autant donner une nouvelle physionomie à la partie. La confrontation était déjà jouée et les deux équipes l'avaient compris depuis longtemps. On retrouvait tout de même un Bayern un peu plus tranchant au retour des vestiaires, notamment par l'intermédiaire de Lewandowski, battu dans son duel en angle fermé par Pepe Reina, puis neutralisé par le poteau !
Il fallait finalement attendre la sortie du Polonais et l'entrée de Choupo-Moting (2-0, 73e) pour voir le champion d'Europe creuser l'écart. Autant dire que la Lazio avait définitivement perdu tout espoir. C'est donc pour l'honneur que l'entrant Parolo (2-1, 82e) marquait de la tête sur coup franc. Pas brillant mais peu inquiété, le Bayern se qualifie tranquillement pour les quarts de finale.
La note du match : 3/10
On ne va pas se mentir, personne ne croyait à un revirement de situation. Pas même la Lazio. On a donc assisté à un match assez ennuyant, sur un petit rythme et avec peu d'occasions, surtout en première période.
Les buts :
- Après un léger accrochage de Muriqi sur Goretzka dans la surface, Lewandowski croise sa frappe sur penalty et prend Reina à contre-pied (1-0, 33e).
- Sur une excellente passe en profondeur d'Alaba, Choupo-Moting se débarrasse du marquage d'Acerbi et s'en va battre Reina d'un petit piqué (2-0, 73e).
- Sur un coup franc indirect de la droite vers la gauche, Andreas Pereira trouve la tête de Parolo au deuxième poteau. Son ballon passe entre les jambes du gardien Nübel (2-1, 82e).
Les NOTES des joueurs
Maxifoot a attribué une note (sur 10) commentée à chaque joueur.
L'homme du match : Robert Lewandowski (7,5/10)
Obligé de décrocher assez bas pour toucher des ballons, l'attaquant du Bayern a été discret dans le jeu en première période. Sa seule véritable situation avant la pause a été son penalty réussi. Plus en vue lorsque son équipe a haussé le ton, il s'est procuré deux grosses occasions au retour des vestiaires, dont l'une a terminé sur le poteau. Ce n'était pas du grand Lewandowski mais ça a suffi pour être décisif. Remplacé à la 71e par Eric Maxim Choupo-Moting (non noté), très impliqué et buteur juste après son entrée en jeu.
BAYERN MUNICH :
Alexander Nübel (4,5) : titularisé en l'absence de Neuer ménagé, le gardien remplaçant du Bayern n'a été que peu sollicité. Mais il n'a pas dégagé une grande sérénité lorsque son dégagement a été contré par Milinkovic-Savic. Ou quand le ballon de Parolo est passé entre ses jambes.
Benjamin Pavard (6) : match sérieux pour le Français. On ne peut pas dire qu'il ait multiplié les montées sur son côté. Mais il s'est appliqué à bloquer son couloir et à jouer vers l'avant, principalement vers Gnabry qui a reçu de belles transversales de sa part.
Jérôme Boateng (5,5) : malgré l'impact physique imposé par Muriqi, le défenseur central n'a jamais cédé. Remplacé à la 46e par Niklas Süle (5), moins sollicité même s'il a dû rester attentif aux contres souvent amenés par Correa.
David Alaba (6,5) : aligné en charnière centrale, le défenseur polyvalent n'avait aucune envie de rester derrière. On l'a vu suivre plusieurs attaques très haut. Il est ensuite passé au milieu en deuxième période, un choix payant puisqu'il réalise une belle passe décisive pour Choupo-Moting.
Lucas Hernández (4) : une fois de plus, l'international tricolore a souffert de la comparaison avec Davies. Il s'est montré timide voire maladroit avec le ballon. Rien à voir avec ce qu'a réalisé le Canadien après son entrée en jeu.
Joshua Kimmich (5,5) : peu influent, le milieu allemand n'était clairement pas dedans en première période. C'était beaucoup mieux après la pause lorsqu'il a réussi à imprimer un rythme supérieur. Sans un sauvetage in extremis de Lulic, son ouverture en profondeur pour Sané aurait pu être décisive. Remplacé à la 77e par Javi Martinez (non noté).
Leon Goretzka (4,5) : c'est vrai, le milieu de terrain obtient le penalty avant l'ouverture du score. Mais pour le reste, il a manqué d'intensité ou d'énergie dans tout ce qu'il a entrepris. Remplacé à la 64e par Alphonso Davies (non noté), auteur d'une excellente entrée en jeu. A peine sur le terrain, ses appels et ses montées ont mis le Bayern dans le bon sens.
Leroy Sané (7) : sur le plan offensif, l'ancien joueur de Manchester City était bien l'un des rares Bavarois à changer de rythme balle au pied. Ses dribbles ont créé des différences, à l'image de sa première occasion en début de match. Il termine par une magnifique passe dans le dos de la défense que Gnabry aurait dû mieux négocier.
Thomas Muller (3) : c'est suffisamment rare pour être souligné, l'attaquant allemand est passé totalement à côté de son match. Ses coéquipiers l'ont très peu trouvé. Et sur ses rares ballons, il a cruellement manqué d'inspiration. Remplacé à la 71e par Jamal Musiala (non noté).
Serge Gnabry (4) : trop timide dans ses initiatives, l'ailier bavarois est en plus tombé sur un Marusic solide et accrocheur. On retient aussi son énorme occasion ratée en fin de match après un excellent service de Sané.
Robert Lewandowski (7,5) : voir commentaire ci-dessus.
LAZIO ROME :
Pepe Reina (4,5) : battu par Lewandowski sur penalty, le gardien de la Lazio a eu plus de réussite dans leurs deux duels suivants. Il a d'abord repoussé une tentative du Polonais en angle fermé avant de recevoir l'aide de son poteau. Puis il a moins bien négocié son face-à-face avec Choupo-Moting.
Adam Marusic (7) : si Gnabry a déçu, c'est en grande partie à cause du Monténégrin. Le défenseur polyvalent a bien suivi les appels de son adversaire, à l'exception du dernier qui aurait pu coûter un troisième but.
Francesco Acerbi (4) : après une belle intervention sur une remise de Lewandowski, le défenseur central a perdu le fil de sa rencontre. Il s'est agacé à cause du penalty généreusement accordé et s'est totalement raté dans le marquage sur le deuxième buteur Choupo-Moting. Il a tenté de se rattraper mais sa tête n'était pas cadrée.
Stefan Radu (6) : en suivant les décrochages de Lewandowski, le Roumain a limité son influence dans le jeu. Mais il a quand même frôlé le carton rouge sur un tacle par derrière qui ne lui a valu qu'un avertissement.
Manuel Lazzari (4) : grâce à une grande activité, le piston droit s'est souvent rendu disponible. Mais face à Hernandez, il a réalisé les mauvais choix dans les derniers mètres. Remplacé à la 56e par Marco Parolo (non noté), buteur de la tête en fin de match.
Gonzalo Escalante (6) : dur sur l'homme, le milieu défensif a totalement éteint Müller. Il a aussi titillé les chevilles de Kimmich qui n'a pas du tout apprécié. Remplacé à la 84e par Jean-Daniel Akp- Akpro (non noté).
Sergej Milinkovic-Savic (6) : à l'image de ses transversales pour Farès en première période, le Serbe a montré toute sa classe en première période. Tout paraissait facile lorsqu'il avait le ballon, parfois même un peu trop, d'où ses pertes de balle évitables. Il a ensuite baissé en intensité après la pause.
Luis Alberto (6,5) : par sa qualité de passe, l'Espagnol a amené beaucoup de verticalité au jeu de son équipe. Il a su trouver ses coéquipiers entre les lignes allemandes ou derrière la charnière centrale, lorsque son centre a offert une belle occasion à Milinkovic-Savic. Remplacé à la 75e par Danilo Cataldi (non noté).
Mohamed Fares (5,5) : parfois malmené par Sané, le piston gauche a lui aussi apporté le danger dans la moitié de terrain adverse. On l'a même vu tenter des différences en repiquant vers l'axe. Blessé et remplacé à la 46e par Senad Lulic (5), lui aussi en difficulté contre l'international allemand qui l'a obligé à sauver un ballon de manière acrobatique !
Joaquín Correa (6) : à l'aise balle au pied et souvent bien placé, l'attaquant argentin a été intéressant dans les phases de transition. Il aurait mérité davantage de soutien sur certaines actions.
Vedat Muriqi (3) : intéressant dos au but, l'avant-centre a pas mal pesé sur la charnière allemande. Il était également discipliné dans son repli défensif quand Alaba suivait les actions du Bayern. Mais il concède un penalty aussi sévère qu'inutile. Remplacé à la 55e par Andreas Pereira (non noté), dangereux sur coups de pied arrêtés et passeur décisif pour Parolo.
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BAYERN MUNICH 2-1 LAZIO ROME (mi-tps: 1-0) - LIGUE des CHAMPIONS - 1/8e de finale
Stade : Allianz Arena - Arbitre : I. Kovacs
Buts : R. Lewandowski (33e, pen.) E. Choupo-Moting (73e) pour BAYERN MUNICH - M. Parolo (82e) pour LAZIO ROME
Avertissements :
BAYERN MUNICH :
LAZIO ROME :
Milinkovic-Savic a impressionné balle au pied en 1ère période
Lewandowski a réussi son penalty (1-0, 33e)
Choupo-Moting buteur après son entrée en jeu (2-0, 73e)
Pour Hernandez, c'est toujours aussi compliqué
