Coupe du monde : le 4e remplacement va faire son apparition... et ça peut tout changer !
Les 8es de finale la Coupe du monde débutent ce samedi en Russie. A cette occasion, les sélectionneurs des 16 équipes encore engagées auront l'opportunité de réaliser un quatrième remplacement en cas de prolongation. Une nouveauté qui pourrait tout changer.
C'est parti, les 8es de finale de la Coupe du monde en Russie débutent ce samedi avec un alléchant France-Argentine, à partir de 16h, suivi d'un indécis Uruguay-Portugal, dès 20h. Qui dit second tour dit nouvelle règle, et non des moindres. Après l'assistance vidéo, déjà utilisée depuis le début de la compétition, une petite nouveauté va faire son apparition pour les matchs à venir.
Un 4e remplacement qui peut tout changer
En effet, l'International Board de la FIFA a validé, en mars dernier, la règle autorisant les sélectionneurs à pouvoir opérer un quatrième remplacement à partir des 8es de finale. Jusqu'ici limités à trois changements, les coachs, pour la majorité en faveur de ce «coup de pouce» , auront le droit de faire entrer un joueur supplémentaire uniquement si la décision n'aurait pas été rendue durant les 90 premières minutes. Fatigue, blessures, tactique, cet atout va forcément modifier l'approche des entraîneurs dans l'éventualité d'une prolongation.
Une arme supplémentaire pour les tirs au but
Concernant la rencontre opposant la France à l'Argentine, ce 4e remplacement pourrait avoir son importance. En effet, L'Equipe révèle qu'en cas de tirs au but, il n'est pas impossible qu'Alphonse Areola fasse son apparition en toute fin de match. Le quotidien sportif rappelle que le gardien titulaire, Hugo Lloris, est très loin d'être un spécialiste dans cet exercice avec seulement 2 penalties stoppés sur 15 tentatives chez les Bleus. Le Parisien, lui, s'était distingué lors de la finale du Mondial U20 en 2013 en repoussant les deux premiers tirs uruguayens et a également fait ses preuves au PSG ces derniers mois.
Bien évidemment, on n'en est pas là et l'idéal serait de forcer la décision avant une éventuelle séance de tirs au but. Mais Didier Deschamps, conscient de la difficulté de la tâche, a tout intérêt à se préparer à tous les scénarios. Rappelons que lors de la Coupe du monde 2014, le sélectionneur des Pays-Bas, Louis van Gaal, n'avait pas hésité à faire entrer Tim Krul à la place de Jasper Cillessen contre le Costa Rica (0-0, 4-3 tab) lors des quarts de finale. Un plan qui avait fonctionné. Au tour suivant, le coach néerlandais n'avait pas tenté le même pari et les Oranje s'étaient inclinés contre l'Argentine (0-0, 2-4 tab). De quoi faire réfléchir Deschamps… et les autres sélectionneurs.
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