Allemagne : une débâcle si surprenante ?
Battue par la Corée du Sud (0-2) mercredi, l'équipe d'Allemagne a été éliminée dès le premier tour de la Coupe du monde 2018. Pour le milieu offensif du Paris Saint-Germain, Julian Draxler, cette débâcle n pas forcément une surprise. Une élimination presque logique en analysant les choix de Joachim Löw.
Tremblement de terre dans le monde du football. Pour la première fois depuis 1938, l'équipe nationale d'Allemagne, qui restait sur 8 demi-finales de rang lors des différentes compétitions internationales, a pris la porte dès le premier tour de la Coupe du monde 2018 en Russie en chutant face à la Corée du Sud (0-2) mercredi.
Dernière du groupe F, la Nationalmannschaft, tenante du titre, a été évincée comme la France en 2002, l'Italie en 2010 ou encore l'Espagne en 2014 sans parvenir à défendre sa couronne lors du second tour.
J. Draxler – «la flamme de 2014 n'était pas là»
Surprenant ? Pas vraiment, assure Julian Draxler (24 ans). En effet, le milieu offensif du Paris Saint-Germain, capitaine de la sélection allemande qui a remporté la Coupe des Confédérations il y a tout juste un an, avait le sentiment que cette Coupe du monde n'était pas destinée au quadruple champion du monde. «C'est difficile de le dire juste après l'élimination. Nous n'avons pas eu le sentiment que nous étions au maximum de nos possibilités. Mon impression personnelle, c'est que la flamme de 2014 n'était pas là», a expliqué le Parisien en zone mixte. «Même à l'entraînement, c'était laborieux, comme dans les matchs. Il y a eu peu de moments de surprise, peu de scènes de créativité».
Les choix de Löw n'ont pas aidé
Il faut dire que les choix de Joachim Löw pour cette compétition n'ont vraiment pas aidé l'Allemagne. Certes, Manuel Neuer est un monstre sacré, mais le préférer à Marc-André ter Stegen, excellent à Barcelone, après 9 mois d'absence, n'était pas forcément une idée judicieuse. Quid des autres cadres du Bayern Munich, Jérôme Boateng, Mats Hummels ou encore Thomas Müller, tous auteurs d'une saison moyenne et qui ont confirmé leurs difficultés en Russie ? Les Bavarois ne sont pas les seuls à avoir connu des derniers mois difficiles.
Draxler, inexistant durant ce Mondial, n'a pas réussi à briller à un poste plus avancé qu'au PSG, où il a souvent joué relayeur. Mesut Özil a également été très décevant à Arsenal tandis que Marco Reus n'a joué que 15 petits matchs avec le Borussia Dortmund. Des tauliers qui sont presque tous arrivés dans de mauvaises conditions sans parler du pauvre Timo Werner, dépassé par les événements pour sa première Coupe du monde. Outre Toni Kroos, l'autre Allemand à avoir cassé la baraque cette saison, c'est Leroy Sané. Avec du recul, Löw doit se mordre les doigts d'avoir écarté au dernier moment un joueur explosif qui aurait fait énormément de bien à une équipe en panne d'inspiration...
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