OM : Diouf, Dassier, Tapie, Bouchet... Les anciens présidents montent au créneau
Le torchon brûle à Marseille, après la 4e défaite de rang subie face à Lorient (3-5) samedi. L'OM est en route pour une grande désillusion et les anciens présidents du club ont tous leur avis sur cette dégringolade...
Champion d'automne avec un jeu porté vers l'attaque qui a longtemps enchanté nombre d'observateurs, l'OM se dirige tout droit vers une grande désillusion. Relégués à la 5e place à 5 longueurs du podium, les Marseillais sont mal partis pour atteindre leur objectif (une qualification pour la Ligue des Champions) et devront probablement se contenter de la Ligue Europa.
Bielsa surcoté pour Diouf et Bouchet
A qui la faute ? Pape Diouf a trouvé un premier coupable : Marcelo Bielsa. «Personnellement, j'ai du mal à croire à un entraîneur qui ne parle pas la même langue que les joueurs qu'il est censé conduire. Enfin, à ce que je sache, Élie Baup n'a pas fait moins bien que Bielsa... Il avait même réussi à qualifier l'OM en Ligue des Champions» , a rappelé l'ancien président olympien dans les colonnes de La Provence.
Son prédécesseur Christophe Bouchet estime lui aussi que le technicien argentin a été survendu par le président Vincent Labrune. «L'avantage, et en même temps l'inconvénient, c'est qu'il a réussi le tour de force de vendre Marcelo Bielsa comme un magicien. Pour son bien, et peut-être pour son mal demain, les supporters ont complètement adhéré à ça» , a-t-il estimé auprès du Phocéen.
Dassier croit toujours à Bielsa
De son côté, Jean-Claude Dassier a rappelé que «quand il gagnait, tout le monde le couvrait de louanges. Si j'étais encore à la tête du club, j'essaierais de le garder. J'ai une bonne intuition avec lui. Il a su parler aux joueurs, insuffler un état d'esprit, stabiliser le groupe» , a-t-il plaidé auprès de La Provence. Mais ça, c'était avant. Car désormais, les joueurs semblent de plus en plus nombreux à ne plus adhérer au discours et aux méthodes de Bielsa.
Tapie implore les joueurs
Ce qui a poussé l'emblématique Bernard Tapie à rappeler aux joueurs leurs devoirs. «Depuis Nantes (1-0, 33e journée), les mecs, ils n'y croient plus, ils sont déjà en train de penser à la saison prochaine. Je les implore les joueurs. Vous avez quatre matchs à faire, il faut vous sortir les tripes, pour les 60 000 mecs qui se saignent pour aller au stade et qui ne rêvent que d'une chose, qu'on fasse la Champion's League l'année prochaine» , a-t-il demandé au micro d'Europe 1. Gagner les quatre derniers matchs permettrait de terminer la saison sur une bonne note. Mais pour la Ligue des Champions, le mal est peut-être déjà fait...
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