Cette semaine, le money-time milanais, la série lensoise et les Gunners rechargés sont les trois valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, la petite Fédération espagnole de football, la mauvaise foi des perdants et le pouvoir négatif des Gones. Découvrez les faits marquants de l'actualité avec Maxifoot.

Les valeurs en hausse

Le money-time milanais

Une fois n'est pas coutume, remarquons les fins de matches milanaises ! Déjà, le Milan AC l'avait emporté à la 94e minute contre la Lazio (2-1, Crespo) et à la 93e minute contre Cagliari (1-0, Serginho). Ce week-end, les hommes de Carlo Ancelotti ont encore gagné… à la 94e minute (à la Roma, 1-2, Pirlo). Certes, le jeu des Rossoneri n'est pas le plus flamboyant de la péninsule… mais qu'il est efficace ! Trois matches qui auraient pu les amputer de 6 points (trois points au lieu des neuf acquis) et les positionneraient donc aujourd'hui à 54 points. Et pendant ce temps-là, que fait l'Inter ? La même chose pardi ! Adriano a attendu… la 89e minute pour dessiner la victoire (2-1) contre Lecce.

La série lensoise

Depuis la défaite à Bollaert contre Caen (0-1), les Sang et Or sont sortis de leur doux sommeil et en profitent pour réveiller leurs prétentions d'avant-saison. A domicile, vainqueurs de Strasbourg (2-1), de Nantes (2-0). A l'extérieur, nul à Ajaccio (0-0) et victorieux à Paris (0-2). Les Artésiens ont le vent en poupe ces temps-ci. Ce week-end, c'était au tour d'Auxerre de goûter les arguments nouveaux des Artésiens (3-1, Thomert et deux fois Utaka). Désormais huitième avec 38 points, le Kop lensois peut vrombir de plus belle. Six places de gagnées en cinq journées, la série s'arrêtera-t-elle au stade Vélodrome ? Rendez-vous le 12 mars 2005 pour connaître la réponse.

Chargés ?

Les pistolets à eau… sont de nouveau armés (voir Baromètre n°30) ! Les Gunners se réveillent et ce week-end, ils ont fait parler la poudre. Certes en seizième position, Portsmouth a fait pâle figure à Highbury. Vainqueurs 3 buts à zéro, Patrick Vieira et sa bande reviennent, au soir de cette vingt-neuvième journée, à deux longueurs de Manchester United qui s'est contenté du match nul (0-0) à Crystal Palace. Avant d'affronter le Bayern cette semaine en match retour des huitièmes de finale de Champions League, Arsène Wenger peut compter sur sa meilleure gachette, Thierry Henry, auteur des trois nouveaux buts (il porte son total à vingt-deux). Munich est prévenu. Malgré les blessés Cygan, Edu, Gilberto Silva, Pires et Campbell, les munitions sont en place, chargées...

A part ça ? Djibril Cissé, blessé depuis quatre mois, victime d'une double fracture tibia-péroné, a retrouvé les Reds à l'entraînement pour quelques premières foulées.

Les valeurs en baisse

Petite Fédération… petites sanctions !

La Fédération espagnole de Football (FEF) vient de porter un grand coup dans les entrailles du racisme ambiant sur ses terres ! Oui, la FEF s'est déchaînée ces derniers temps. Tout d'abord, elle a infligé une amende à Luis Aragones, le sélectionneur national, pour avoir tenu des propos racistes à l'encontre de Thierry Henry fin 2004. Puis, sans aucun scrupule, elle a sanctionné le Deportivo La Corogne, pour insultes racistes de ses supporters envers Roberto Carlos notamment. Alors ? Tout va bien ? Pensez-vous… le sélectionneur doit payer… 3.000 euros et le Deportivo, comme a priori dernièrement Albacete, l'Atletico Madrid, Getafe et Malaga, aurait à verser la somme de… 600 euros. Hélas ! Vous ne rêvez pas ! Malgré les nombreux dérapages racistes dans ses stades, on ne peut pas dire que la Fédération espagnole prenne le taureau par les cornes. Dire que pour une fois, la Fédération internationale de football (FIFA) leur avait donné la voie à suivre en leur infligeant 65.000 euros d'amende après les débordements racistes du match «amical» Espagne-Angleterre en novembre dernier au stade Santiago Bernabeu. Et en France diriez-vous, que se passe-t-il pendant ce temps là ? François Ciccolini n'a pris que deux matches de suspension par la commission de discipline pour avoir lancé un «Albanais de m…» à l'encontre de Lorik Cana… Mesure et démesure… !

Mauvais temps par ci… mauvaise foi par là…

Il neige, il fait du brouillard, il pleut, il fait soleil, il fait du vent… et alors ? Les perdants crient au scandale, portent réclamation ou font appel à huissier (J-M Aulas), les gagnants préfèrent dire que «c'était une bonne chose de jouer» (E.Baup). C'est vrai que supporters et joueurs doivent enfiler plus de laine qu'à l'accoutumée ! C'est vrai que le football n'est pas un sport d'hiver ! Ou alors, changeons de tenue, de règles, de stades… A bien y regarder, jusqu'à preuve du contraire, les sports de plein air ont toujours eu cette particularité d'être soumis aux conditions atmosphériques. Alors, pourquoi donc en changer ? Même si le temps influence le jeu, il ne tue pas l'enjeu. Charge à chacun de prendre en compte ces paramètres, de créer toutes les conditions indispensables à la victoire… le seul objectif de toute équipe avant le début du match. Le football, c'est toujours onze contre onze avec des règles identiques. Le football n'a pas été créé que pour des joueurs qui seraient plus ceci ou plus cela. Quel que soit le temps… la technique, la tactique, le physique, les valeurs collectives sont toujours les éléments de base d'une équipe, la météo n'est qu'une composante à intégrer. Au bout de quatre-vingt-dix minutes, c'est en général celui qui s'est le plus mis en juste condition qui l'emporte… quelles que soient les conditions météorologiques de jeu !

Le pouvoir négatif Gone

Les Lyonnais dans les valeurs en baisse cette semaine ? D'accord… mais en bonne compagnie alors ! Regardons quelques instants l'impact que les Rhôdaniens exercent sur leurs principaux concurrents ! En coupe de France, les hommes de Paul Le Guen perdent à Clermont (1-1, 4-3 aux t.a.b.), les Lillois se prennent les pieds dans le tapis contre Grenoble (1-3 a.p.). L'OL perd, pour la deuxième fois cette saison , à Caen (1-0)… et bien Marseille patine à Saint-Etienne (2-0), Lille glisse à Bastia (3-1), Monaco piétine face à Metz (0-0) et Auxerre prend le froid à Lens (3-1). Autrement écrit, être leader sur le terrain national est un périlleux combat de chaque jour, mais profiter des éventuels faux-pas de celui-ci en est un autre. Alors, des cinq premiers de Ligue 1… qui peut se venter d'avoir fait la bonne opération ? Nous ne sommes pas loin de croire que les Lyonnais ont de nouveau marqué des points… en perdant !

A part ça ? Liverpool n'a plus gagné en Premier League depuis le 5 février (deux défaites à Birmingham 2-0 et à Newcastle 1-0, un match reporté Blackburn) mais… est toujours bien cramponné à sa cinquième place depuis le 3 janvier 2005.

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !