Au menu du Top Déclarations cette semaine, un Big Mac promis à Gignac, Blanc vide son sac, Waddle ne comprend pas l'OM, Mourinho raconte la folie Balotelli, Vercoutre a une case en moins, Silva préfère Alex à Sakho, Girard sait recevoir, Deschamps recadre Wenger... Découvrez les phrases choc de la semaine.

A.-P. Gignac sera récompensé par Cheyrou en cas de but face au PSG

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. B. Cheyrou – «J'offre un Big Mac à Gignac s'il marque contre le PSG.» (Conférence de presse, 05/10/2012)

Souvent raillé pour son goût prononcé pour les fast-foods, l'attaquant de l'OM André-Pierre Gignac parviendra difficilement à se défaire de cette étiquette. D'autant moins que son coéquipier Benoît Cheyrou a remis un steack sur le feu, à l'heure de recevoir le PSG au Vélodrome…

2. L. Blanc – «Mon départ de la sélection n'est pas dû aux joueurs. Il n'y a pas eu de divorce avec eux. Je suis parti parce que mon employeur ne voulait pas me renouveler. Quand ton employeur met du temps, met du temps, met du temps... A un moment donné, tu prends la décision pour lui.» (Canal+, 03/10/2012)

Laurent Blanc est sorti de son silence pour revenir sur le pourquoi de son non renouvellement de contrat à la tête de l'équipe de France. Selon sa version, la faute est entièrement imputable au président de la FFF Noël Le Graët.

3. C. Waddle – «Je n'arrive pas à comprendre la connexion, pourquoi se sont-ils intéressés à lui ? À moins que quelqu'un l'ait transformé en Zinedine Zidane, je ne sais pas comment il a réussi à les convaincre. Ce transfert est étrange, d'un côté comme de l'autre.» (The Independant, 04/10/2012)

L'ancienne gloire marseillaise Chris Waddle ne comprend pas pourquoi l'OM a décidé d'obtenir le prêt du milieu de terrain des Queens Park Rangers, Joey Barton. Ni pourquoi ce dernier a accepté de rallier la cité phocéenne.

4. J. Mourinho – «Nous jouions à Kazan en Ligue des Champions. Milito et Eto'o étaient blessés, Mario était le seul attaquant disponible. Il a écopé d'un carton jaune vers la 42e minute. J'ai passé 14 des 15 minutes de la pause à lui parler. Je lui ai dit : Mario, je n'ai pas d'autre attaquant sur le banc. Ne touche personne, concentre-toi seulement sur le ballon… Et à la 46e minute : carton rouge pour Mario !» (CNN, 05/10/2012)

Entraîneur de l'Inter Milan entre 2008 et 2010, José Mourinho a eu l'occasion de se frotter au jeune Mario Balotelli. L'actuel coach du Real Madrid garde quelques souvenirs marquants, affirmant même avoir matière pour écrire un livre de 200 pages sur sa relation avec le buteur italien. Espérons qu'il le publie un jour !

5. R. Vercoutre – «Je ne suis pas méchant. (...) Fou, en revanche, oui. J'ai une case en moins sur un terrain et en dehors et je l'assume. Je me suis fait un peu tout seul en partant de chez moi à 10 ans. Et puis, j'ai joué à Montpellier où on aime bien les barjots.» (La Tribune OL, 30/09/2012)

Devenu titulaire dans les buts de l'Olympique Lyonnais, Rémy Vercoutre a la réputation d'être excessif sur et en dehors du terrain. Un caractère excentrique que l'ancien Montpelliérain assume.

6. T. Silva – «Sakho et Alex ? Ce sont deux joueurs de qualité. (...) La grande différence, c'est qu'Alex a plus d'expérience. (... ) Et je dois avouer que, même si je me sens bien avec les deux, je suis plus tranquille avec celui qui a plus d'expérience, c'est-à-dire Alex.» (Le Parisien, 01/10/2012)

Titulaire indiscutable en défense centrale du PSG, Thiago Silva a laissé entendre qu'il préférait jouer avec Alex plutôt que Mamadou Sakho, tous les deux en concurrence. Des propos maladroits à l'encontre du pur produit parisien, que le Brésilien a souhaité rectifier le lendemain en affirmant qu'ils avaient été déformés par la presse…

7. R. Girard – «Cette équipe nous a manqué de respect, à commencer par leur coach. Je pense qu'ils n'ont pas pris quatre ou cinq cartons jaunes qui auraient été mérités. Je l'ai dit à l'arbitre et ce Monsieur (Huub Stevens) a trouvé bon de venir m'interpeller. (…) Mais on sait recevoir nous aussi…» (Conférence de presse, 03/10/2012)

René Girard a vécu le match face à Schalke 04 (2-2) avec passion mercredi soir en Ligue des Champions. Peut-être un peu trop puisqu'il a été jusqu'à adresser un doigt d'honneur au banc adverse. Alors que son homologue allemand Huub Stevens a fustigé son attitude, l'entraîneur montpelliérain a reconnu deux jours plus tard avoir été un peu loin. Reste que l'UEFA, qui ne plaisante pas, a décidé d'ouvrir une procédure disciplinaire.

8. D. Deschamps – «Je voudrais rappeler à Arsène pour qui j'ai le plus grand respect, que ce n'est pas lui qui décide de qui doit être sélectionné et avec quel temps de jeu. Il n'y a qu'un seul sélectionneur, c'est moi.» (Conférence de presse, 04/10/2012)

Arsène Wenger et Didier Deschamps se sont chamaillés par presse interposée cette semaine au sujet de la garde alternée d'Abou Diaby. Le premier a reproché au second de l'avoir trop fait jouer face à la Finlande le mois dernier, ce qui a selon lui causé sa nouvelle blessure et son forfait pour les prochaines échéances d'Arsenal et de l'équipe de France.

9. S. Agüero – «Les joueurs locaux bénéficient d'un petit traitement de faveur. Ici en Angleterre, il y a presque autant de joueurs étrangers que d'Anglais, et ce n'est pas juste que certains obtiennent des privilèges que les autres n'ont pas. Le boulot des arbitres devrait se limiter à savoir qui essaie de les abuser et qui n'essaie pas.» (Conférence de presse, 01/10/2012)

Sergio Agüero n'a pas apprécié que son équipe, vainqueur à Fulham samedi dernier (2-1), soit sanctionnée d'un penalty très sévère en début de match. L'attaquant de Manchester City a émis une hypothèse que les Anglais ont moyennement appréciée…

10. J.-L. Triaud – «Je ne comprends pas ces critiques et je ne les admets pas. Je sais bien qu'il y a des romantiques qui préfèrent perdre 5-2 plutôt que de gagner 1-0, mais la finalité d'une compétition, c'est de marquer des points. Le jour où il y aura comme au patinage une note technique et une note artistique, on repensera notre philosophie.» (L'Equipe, 04/10/2012)

Suite à la victoire de Bordeaux à Lyon (0-2) dimanche dernier, les critiques se sont abattues sur les Girondins au sujet de leur style de jeu jugé trop défensif. De quoi agacer le président Jean-Louis Triaud.

C'est sur cette déclaration que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !