Battu à Osasuna samedi, le Barça a sans doute commis le faux-pas de trop. Vainqueur dimanche de Levante, le Real Madrid compte désormais dix longueurs d'avance en tête de la Liga et file tout droit vers le titre de champion d'Espagne. Jamais une équipe n'a remonté un tel écart de l'autre côté des Pyrénées…

Benzema, Ronaldo et le Real Madrid sur la voie royale

La lutte fait rage en Angleterre, en Italie, en Allemagne et même en France. Mais en Espagne, les débats semblent désormais pliés. Vainqueur dimanche de Levante (4-2), le Real Madrid compte dix longueurs d'avance sur le FC Barcelone, battu (3-2) samedi à Pampelune par Osasuna. Jamais une équipe espagnole n'a réussi à remonter un tel handicap à ce stade de la saison !

Mourinho ne pavoise pas… encore

L'entraîneur José Mourinho préfère toutefois patienter avant de crier victoire. «Les mathématiques nous disent que pour considérer cette Liga comme gagnée, il nous faut encore 39 points, soit 13 victoires. La route est donc encore longue» , a-t-il atténué en conférence de presse. Avec 48 points au compteur et 16 matchs restants à jouer, le Barça atteindra 96 points en cas de sans faute. Il est donc probable que le Real aura besoin de moins de 13 victoires (soit 97 points au total) de plus pour atteindre le but.

Le Real a perdu 8 points en 22 matchs

Mais s'il le fallait, les Merengue en seraient capables au vu du rendement affiché depuis août dernier. Car en 22 matchs, le Real n'a abandonné que 8 points (2 défaite et 1 nul), contre 18 au Barça. «Nous connaîtrons un faux-pas, forcément. De la même manière que cela nous est déjà arrivé à l'aller» , à Levante (1-0), a ajouté le Special One. Pour que les Madrilènes ne soient pas sacrés, il faudrait toutefois quatre faux-pas… de plus que le Barça !

«Mais évidemment, dix points nous donnent une marge d'erreur. Si nous perdons, ce ne sera pas une situation-limite» , a constaté Mourinho. De son côté, Josep Guardiola ne se fait plus guère d'illusion. L'entraîneur blaugrana avait la mine des très mauvais jours samedi soir et s'il affirme, comme ses joueurs, ne pas avoir perdu tout espoir, il sait qu'il faudrait désormais un miracle pour inverser la tendance.

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