D'habitude mesuré dans ses propos, Didier Deschamps est cette fois sorti de sa ligne de conduite. En plus de reconnaître la dernière saison moyenne de Lucho Gonzalez, au point d'envisager un départ cet été, l'entraîneur marseillais s'en prend brutalement à André-Pierre Gignac, déplorant notamment l'hygiène de vie de son attaquant.

Avant de reprendre l'entraînement avec l'Olympique de Marseille, Didier Deschamps est gonflé à bloc. Et l'expert en communication qu'il est a visiblement décidé de muscler son discours pour une fois. Première victime : Lucho Gonzalez. Si protecteur d'habitude avec l'Argentin, l'entraîneur olympien reconnaît cette fois que son meneur de jeu n'a pas été au niveau la saison dernière. Au point d'ouvrir la porte à un départ cet été.

«Je souhaite qu'il reste, mais je ne m'opposerai pas à son départ si toutes les conditions sont réunies. Lucho est un très grand joueur, un pro, même si, sur ces six derniers mois, il n'a pas eu un rendement suffisant», lâche le technicien phocéen dans les colonnes de L'Equipe Magazine ce samedi. Un temps approché par Malaga, c'est finalement l'AS Roma qui pourrait décrocher la signature de l'Argentin.

«Les écarts se paieront cash»

Autre victime du discours musclé de DD, André-Pierre Gignac, la deuxième grande déception marseillaise du dernier championnat. Et avec son attaquant, Deschamps n'y va pas avec le dos de la cuillère. L'ancien Toulousain a visiblement intérêt à changer quelques-unes de ses habitudes quotidiennes.

«Je l'ai sensibilisé, j'ai répété, répété, j'ai été assez dur par moments avec lui. Maintenant, soit il prend conscience, soit il se perd, explique l'entraîneur olympien. Je suis là pour l'aider, mais les efforts, c'est à lui de les faire. Cette année, avec Vincent Labrune, les écarts se paieront cash. Et moi, je vais rappeler quelques règles de vie.»

Critiqué pour ses kilos en trop la saison dernière mais aussi pour sa résidence trop éloignée du centre d'entraînement de l'OM en début de championnat, Gignac devra se tenir à carreau dès la reprise. Sous peine de devenir très vite un client régulier du banc de touche…

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