La victoire de l'Olympiakos face au Panathinaïkos en février dernier continue de faire des vagues en Grèce. Attaqué pour diffamation par le propriétaire du club du Pirée, Djibril Cissé, qui avait été agressé par des supporters adverses à la fin de ce match, réplique aujourd'hui à Vangelis Marinakis.

Djibril Cissé pointe du doigt le coupable.

Le 19 février dernier, le choc du championnat grec entre l'Olympiakos et le Panathinaïkos se terminait dans la confusion la plus totale. Au coup de sifflet final, qui voyait le club du Pirée s'imposer 2-1, une partie de ses supporters envahissaient le terrain et quatre joueurs du Pana, dont Djibril Cissé, étaient sévèrement pris à partie.

Après cette rencontre, l'attaquant français portait plainte contre le propriétaire de l'Olympiakos, qui est aussi le président de la Super League, le championnat grec, pour «diffamation, injures et menaces». L'ex-Marseillais reprochait notamment à Vangelis Marinakis d'avoir attisé la haine des supporters du Pirée.

«Une insulte au sport»

Soucieux de «garantir le prestige» de son club, le propriétaire de l'Olympiakos a décidé hier mardi de porter plainte à son tour contre le Français pour «diffamation» . Attaqué, Cissé ne s'est pas démonté au moment de répondre à son détracteur et en a remis une couche sur l'attitude du président de la Super League.

«Le comportement de M. Marinakis est une insulte au sport, lâche ainsi le Français ce mercredi. Plutôt que ce comportement, une simple et sincère déclaration de regret aurait été bien plus civilisée. J'attendais du président de la Super League et propriétaire de l'Olympiakos, après un si long délai, qu'il s'excuse envers mes coéquipiers et moi pour le comportement barbare qu'il a eu sur le terrain après la fin du match.» C'est maintenant à la justice de trancher.