Tour à tour suspecté de racisme par Eric Cantona puis accusé par Karim Benzema d’avoir "cédé à une partie raciste de la France" pour établir sa liste des 23, le sélectionneur tricolore Didier Deschamps a vécu des derniers jours compliqués. Si l’adjoint de DD, Guy Stephan, a reconnu que son patron a été "touché" par les polémiques (voir ici), le président de la FFF, Noël Le Graët, assure qu’il s’en est vite remis.
"Touché ? Sûrement, mais il n’a pas été marqué longtemps. Et heureusement car quand on est patron, comme c’est le cas, on a le droit de prendre un petit coup de barre de cinq minutes. Ça ne doit pas dépasser cinq minutes, a souligné le dirigeant à la radio RMC. Didier est comme ça, il fait partie des gens pragmatiques, que j’estime. Il est bien dans ses baskets, bien dans sa peau. Il est le patron de l’équipe de France et un patron ne peut pas avoir le blues plus de cinq minutes."
Malgré ces propos rassurants, on peut craindre que Deschamps n’aborde pas l’Euro dans les meilleures dispositions.
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